Chapitre 1: Habitude

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20 mai 1820,
Manchester, Angleterre.
Domaine des Dixon,

Un léger bruit dans ma chambre me fait ouvrir les yeux. Mes paupières sont lourds et se portent difficilement.

Je regarde la provenance du bruit qui vient me réveiller de si beau matin, dans le fond de ma chambre, Annette, ma domestique dépose des vêtements propres sur une chaise.

Elle a l'air réveillée depuis bien longtemps.

Mes paupières s'abaissent immédiatement lorsqu'elle permet à la lumière d'enter, en décalent les tissu de sois blancs qui couvrent les fenêtres.

Cette femme est si douce, et gentille. Elle vient chaque matin depuis maintenant 17ans, dans ma chambre pour ouvrir mes rideaux et ainsi m'aider à me faire sortir le nez de mes draps, lequel je ne quitterais pas seule, même pour un jolie bal chez Mme. Transflow.

-Mademoiselle, il vous faut vous lever. Me chuchote elle presque trop doucement que même sans un bruit je ne faillis pas entendre.

Ma main sur ma bouche je baille et m'étire. Mes membres sont tous engourdis, et ma tête n'a pas encore repris ses fonctions.

J'ouvre les yeux et la silouhette de son doux visage rond se forme devant moi. Puis C'est le magnifique plafond bleuté qui s'offre à moi. Ma mère a un goût exquis en matière de décoration c'est elle qui à donné les idées pour ma chambre.

Cette apparence est si emblématique de mon quotidien, son air emphatique, son habit noir muni d'un tablier, couvrant jusqu'au cheville, de couleur blanche, et la joie qu'elle m'apporte pour la journée.

Je lui sourit pour lui annoncé que je me lève. La couette disparait de moi me laissant dans la fraicheur de la pièce.

Finalement je resterais bien dans mon petit nid.

Je ne suis pas vraiment du matin, pourtant, cette odeur de brioche fraichement préparée qui vient me chatouiller les narines, m'est très agréable. Les servantes font des merveilles en cuisine.

Je viens me mettre devant mon jolie miroir oval, au bordure en bois claire. Mon reflet dès le matin n'est pas ce que je préfère apercevoir.

Mes longs cheveux acajous, qui ressemblent plus à une vielle serpière. Ou encore mes yeux gonflés du matin, mes joues rosies par la chaleur des mes draps. Son de loin mon paysage préféré.

Annette, commence par défaire les lacets de ma chemise de nuit. Elle m'enfile ces sous-vêtements que je ne trouve guerre confortable. Ensuite vient le tour du corset, je pose mes mains sur les rebords de mon miroir pour avoir un appuie.

Elle tire un premier coup sec. Respire. Puis un deuxième. Respire. Et une troisième fois. Je bloque ma respiration quelque instant pour que mon corps s'habitue. Annette n'a pas besoin de beaucoup serrer puisque je suis assez mince sans cette instrument de torture.

Elle prend la jolie robe vert émeraude, aux petites manches courtes et bouffantes, qu'elle a déposée sur la chaise en arrivant.

Cette couleur s'accorde merveilleusement à mon teint assez pale et mes cheveux roux. La couleur verte rappelle mes yeux.

Elle s'attaque maintenant à la touffe sur ma tête. Les noeuds qui se sont formés dans mes cheveux sont difficiles à défaire. Je grimace à la désagréable sensation, qui arrache la peau de mon crâne. J'ai l'impression, que l'on me brûle le cuir chevelure.
Malgré la douceur d'Annette.

Une toilette bien faite, un belle accoutrement, et me voila prête à affronter la vie mondaine. J'ouvre à peine la porte que voila toute la demeure en action. Certain vont par la droite d'autre par la gauche...

Je reste figée face à l'agitation. Je me demande ce qu'il se passe, on dirais bien que tout le personnelle a été recommandé. Mon air abstrus, fais réagir Anette.

-C'est la nouvelle saison, votre mère a insisté pour que la décoration sois refaite.

-Plait il?

-Elle dit que si nous changeons l'agencement de la maison, les chances pour vous trouvez un mari serons plus abondante.

-Bien évidement! Acceptais je abattue.

Je prends les cotés de ma robe pour la lever et ainsi descendre plus aisément les escaliers. Le salon est remplit de monde, ma mère au centre dirigeant les actions, tel une cheffe. Je me joint à mon petit frère assis sur la table à manger.

L'odeur de la brioche, que nous prépare la cuisinière me donne l'eau à la bouche. Je ne perd pas de temps et me sert une part assez généreuse. Une domestique vient me servir un peu de lait chaud dans un tasse blanche en porcelaine.

-Merci.

Alors que je mets un tranche de cette viennoiserie dans mon lait. Et je sens le regard du jeune homme me fixer.

-Qui a il?

-Tu vas te marier cette année? Me dit il dans sa petite voix encore aiguë et innocente.

Je manque de m'étouffer, et tourne le regard vers ce petit brun. Malgré son jeune âge, il ne manque pas de culot, ni de connaissance. Notre mère nous a toujours apprit que les études était une priorité, même pour moi qui suis une fille.

Mon frère n'est pas souvent à la maison, il aime aller à l'école et à prévu de faire de grande étude. Il veux voyager.
Alors il est inscrit dans une école au sud de l'Angleterre.

Il ne cesse d'encrer ses jolies petits yeux marron dans les miens. Je me sens soudain mal à l'aise, car je ne suis pas très pressée d'épouser quelqu'un. Je n'ai ni trouver l'amour, ni connu. Je ne souhaite pas voir un homme arriver sur un grand cheval blanc, tout ce qui a de plus simple me suffiras.

Je n'aime pas les choses or du commun, j'aimerais juste une histoire d'amour, une jolie demeure, de beau enfants qui courront dans les jardins, une vie épanouie.

L'arriver de notre mère à la table me fais sortir de mes convoitises.

-Elle le feras mon cher, et elle sera heureuse avec cet homme!

-Comment le savais vous mère? La questionnat mon petit frère

-Oui comment pouvez vous le savoir? Dit je en la fixant.

-Eh bien, je le sais c'est tout, elle part en direction de la porte puis reprend, une mère sait tous les enfants ne l'oublier pas.

-Elle est officiellement folle mon cher frère.

Mon frère se mit à rire au éclat, là il ressemble vraiment à un garçon de son âge. Il se croit des fois assez supérieur du haut de ses 10ans.
Cela est grâce à notre mère qui nous à toujours considéré comme plus âgé que ce que nous sommes.

Je fini de petit déjeuner, puis vais dans le lieux que je préfère de cette maison. Je défile les couloir pour me retrouver dans une impasse. Deux, trois coup d'oeil autour de moi puis...

Toque, je tire sur un chandelier mural.

Un bruit résonnant m'indique que c'est ouvert, j'attrape un bougeoir, puis me glisse dans le petit passage que le mur me procure. L'endroit est sombre et plusieurs toile d'araignée viennent parfaire l'ambiance inquiétante du lieu.
Je referme la porte derrière moi et retrouve le silence.

Je ne connais que trop bien ces passages secret. Il me semble qu'il fut un temps où ma mère les à traversé elle aussi. Mais à présent elle ne doit plus s'en souvenir, mère ne pense plus qu'à mes futurs fiançailles.

Je descend les petites marches serrées du tunnel, puis le sol plat vient me mener à une porte. Je la pouce, ce qui fais remonter quelques poussières.

Je prends le temps d'allumer plusieurs bougies. Pour pouvoir admirer la beauté que cette pièce dégage.

Face à la porte on retrouve une immense bibliothèque munie d'une échelle pour attraper les livres les plus haut perchés. À coté un vieux mais tout aussi jolie meuble, une table basse, des fauteuils, et un guéridons.

Il y a aussi une commode avec divers affaire que je n'ai guerre voulu jeter.

Cette pièce m'emplis de joie elle est si apaisante, et je sais que l'on peux me chercher pendant des heures sans jamais croiser mon chemin.

Avant Toi (Correction en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant