Chapitre 44: Serment

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Nous sortons de la voiture sous la chaleur tapante du soleil Mexicain. Je ne suis pas particulièrement content de partir de mon pays mais j'ai des affaires à gérer, un business.

Elle marche à coté de moi ses grandes lunettes de soleil vissé sur son nez, aujourd'hui elle a opté pour une robe courte et blanche. Elle vole au vent et manque de montrer à Vincent, le pilote, ce qu'elle porte en dessous. Ses jambes fines sont munis d'une jolies paires de talon qui monte jusqu'au bas des genoux.

Nous n'avons pas reparlé depuis hier, et elle évite chaque fois mon regard. Mais quand je tourne la tête vers elle je vois bien que ce n'est pas mes yeux qu'elle scrute avec envie.

-Arrête de me regarder, elle lâche de bute ne blanc.

Je détourne le regard et retiens un rire. Serait elle gênée?

-C'est de ta faute si nous nous retrouvons dans cette situation de gêne.

Je ne peux retenir le gloussement qui restait bloqué dans ma gorge. Elle rougit tellement que l'on confondrais ses cheveux à son visage. Mais je vois bien les petits plis qui tentent de se cacher au coin de ses lèvres.

Après notre langoureux baiser nos yeux se sont figés ensemble pendant de longue minute. Elle a reculé en même temps que moi et nous sommes partis troublé chacun de notre coté. C'était le moment le plus gênant de ma vie surtout lorsque le matin je me suis retrouvé devant sa porte sans l'avoir voulu. Je lui ai volé un autre baiser incontrôlé et suis parti sans un mot.

-Je ne me sens pas gêné moi, je l'informe.

-C'est vrai que pour toi embrasser les gens c'est comme aller pisser, tu le fait quinze fois par jour.

-Je ne vais pas autant de fois au toilette voyons, je me moque faussement outré.

Elle pousse un faux hurlement de rage avant de partir en trombe dans les escalier de l'avion. Elle place même sa main devant le visage de Vincent qui la salut. Je me retiens plus de rire et regarde une dernière fois cette terre et se soleil que je ne verrais plus avant longtemps. Chaque fois que je quitte le Mexique je me dis que, peut être, c'est la dernière fois. Peut être que la prochaine fois Abuelo ne sera plus de ce monde, peut être rejoindra il Ramirez, Andres et ma mère.
Ils nous manquent à tous mais je sais que lui n'a pas supporté.

Je m'installe dans mon siège en face du sien. Elle regarde par le hublot sans un mot, je sens que le trajet va être long. Top 5 des choses que je déteste le plus: l'avion.

Ça fait bientôt 4heure que l'on vole, elle ne m'a pas adressé un regard ni sorti un mot. Elle est plutôt forte à ce jeu là. Mais moi encore plus alors si il faut que l'on vive dans l'ignorance de l'autre c'est moi qui gagnera.

Je sors mon téléphone qui n'arrête pas de vibrer et le colle à mon oreille. Ma soeur est paniquée et cris dans tout les sens la seule chose que je comprend c'est: "Elle va pas rester". Mon souffle se coupe, je ne suis pas sur d'avoir bien compris, ni de savoir de qui elle parle.

-Quoi? Je m'inquiète

Finalement nous avons perdu tout les deux, ses yeux vogues vers les miens qui la regardent déjà. Elle a dû entendre mon timbre de voix paniqué.

Ma soeur par dans des explications sans queue ni tête. Je lui raccroche au nez par peur d'avoir une migraine et soupire en m'enfonçant dans mon fauteuil.

Je vois qu'elle hésite, sa bouche s'ouvre et se referme. Finalement elle fronce les sourcils et tourne la tête vers le hublot. Bon, ok elle est forte par ce que moi je n'arrive pas à regarder autre chose que sa bouche.

Avant Toi (Correction en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant