Chapitre 39: Mexico

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Vincent, le jeune pilote nous fait entrer dans le jet. C'est assez impressionnant, et c'est aux Roy. Ils possèdent un jet privé, je crois que ça signifie vraiment qu'ils sont riche, genre vraiment riche. 

L'intérieur est couleur crème avec de la moquette noir dans le couloir principal. Sur les côtés il y a des sièges et derrière d'autres sièges avec des tables.

Vincent m'indique que dans le fond je trouverais des toilettes. Il va dans la cabine de pilotage et je rejoins Elio assis autour d'une table. Il a sorti un ordinateur et plusieurs papier.

Quand je pose mon corps sur les sièges c'est une bénédiction. Ils sont moelleux et assez grand pour que je puisse m'allonger. Je pousse un soupire de soulagement et immédiatement les yeux du blond se lève vers moi.

On se dévisage pendant quelque seconde puis la voix de notre pilote nous indique que l'on va décoller.

-Met ta ceinture.

-Quoi?

-Ta ceinture, met là.

Je regarde autour de moi et sur le côté du siège j'attrape la dites ceinture. Pourquoi faut il mettre une ceinture dans un avion?

J'ai hâte de voir comment ça fonctionne j'ai vu dans plusieurs film des gens les utiliser. J'ai aussi regardé sur internet, je suis plutôt excité.

Le jet commence à avancer et je regarde par le hublot le béton s'éloigner de nous. Plus nous montons plus je sens mon estomac se retourner, j'ai l'impression que quelqu'un danse la salsa en moi.

On se stabilise après quelque minute et cette fois c'est ma tête qui me fait souffrir. Une sensation de compression me fait grimacer. Personne ne m'avais prévenu que ça pouvais être horrible. Élio lui ne montre strictement rien il continu à taper sur son ordinateur comme si de rien n'était.

Il détache sa ceinture et regarde quelque seconde par la fenêtre, puis c'est moi qu'il regarde.

-Tu peux te détacher.

Je m'exécute et une soudaine envie de vomir me viens. Je me relève et cour jusqu'au toilette pour vider mon estomac. En revoir les pancakes de ce matin.

J'attend quelques minutes que mes maux partent pour me relever et retourner m'assoir.

Élio se met à glousser, je lève les yeux vers lui. Il ne me regarde pas mais son fameux sourire moqueur me dit beaucoup.

-Quoi? Je grogne.

-T'as jamais pris l'avion.

Cette fois il a levé les yeux vers moi tandis que les miens quittent son noir pour se lever vers le ciel. Enfin façon de parler.


***


Je m'ennuie, je m'ennuie, je m'ennuie, je m'ennuie, je m'ennuie, je m'ennuie...

-Je m'ennuie!

Ça fait plus de quatre heure que l'on survolent l'océan et je m'ennuie au plus haut point. Élio n'a pas lâché un seul mot ni lancé un seul regard.

Combien de temps ça prend d'aller au Mexique?

-Je m'ennuie, je répète en m'allongeant exagérément sur la table.

Mon dos recouvre les papiers qu'il lisait, et il est donc obligé de me regarder.
Je regarde son visage qui se présente à l'envers et en aucun cas moins beau que dans le bon sens.

-Bouge de là.

Je fais mine de réfléchir un instant et sourit en lâchant un:

-Non.

Avant Toi (Correction en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant