Chapitre 45: Recommencer à zéro

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C'est le jour J. Je me suis habillée avec un jean simple et un t-shirt large à Elio. Un grand sac sur les épaules, avec des affaires pour quelque temps. Du matériel pour communiquer, un téléphone pré payé que je changerais chaque semaine quand je les verrais.
J'attend le 4x4 devant la maison, les jambes flageolantes et le cœur au bord de l'explosion. Je ne sais pas ce qu'il va se passer une fois chez les Garcia mais prions pour que ça se passe bien.

C'est Elio qui me dépose à quelques rues de chez eux. Les Roy m'ont dit et montré que faire une fois là bas. J'ai aussi appris à faire le ménage et la cuisine étant donné que ça sera ma tâche de couverture. J'ai passer beaucoup de temps cette semaine avec Lise et Nino.

J'entre dans la voiture qui m'a amenée il y a deux jours passer des moments merveilleux. Lise, Nino, Matt, Elio et moi sommes allés dans leurs maison principal. Lise était si excité à l'idée de retrouver son chez elle.

« Home sweet home » a t'elle dit à son frère.

Norwich est une ville magnifique, nous sommes allée voir un festival de musique et tellement d'autre activités. C'est Lise et Nino qui ont eu l'idée de me faire changer les idées, bien évidement Elio était retissant mais il s'est tout de même amusé. Il n'était pas aussi détendu qu'au Mexique mais c'était un effort. La présence de Matt laissait un gros froid mais l'ambiance c'est calmée au fur et à mesure.

Nous avions l'air de 5 amis normaux passant des vacances tranquille. Mais en vérité c'était le paradis avant l'enfer.

Et la chute est terrible. Elle est silencieuse, froide et seule.

J'ai l'impression d'être parti depuis une seconde or la voiture se gare déjà sur la chaussée. On ne se parle pas ni ne nous regardons.

Seul nos souffles emplissent le silence pesant de l'habitacle. Le sien se fait plus lourd et long, alors je lève les yeux sur lui.

Ses mains sont agrippées au volant avec une telle force que ses phalanges sont de la même couleur que ma peau.

Il reste le regard fixe devant, sur les voitures qui circulent. Je ne veux pas partir, malgré tout je me rend compte que j'ai aimé vivre avec les Roy. Toutes les choses que nous avons vécu ensemble. Passé plusieurs mois avec des gens créer un certain attachement.

Je me sens à la fois vide, mais à la fois emplie de tellement d'émotions.
En moi le néant s'est installé tout comme la tristesse. Une pointe de colère est aussi tourné vers cet homme avec qui je n'ai jamais vraiment discuté. Roy, c'est de sa faute tout ça. Ou peut-être la mienne, si je n'avais pas fuis mon mariage. Ou prier qu'Elio vienne me sauver toute ces fois.

Peut-être est ce la meilleure chose à faire de partir. Je leur serais plus utile de l'autre côté.

-C'est de leurs faute, murmure soudain Elio.

Je lève les yeux vers son visage, il n'a pas bougé. Je me demande même si je n'ai pas inventée cette phrase. Mais non, ses yeux se ferme lourdement et un soupire passe sa bouche.

-Les Garcia, ils m'ont obligés à tuer ma mère...

Je retiens mon souffle et même les battements de mon cœur. J'ai l'impression de m'être prise un couteau en plein dans la poitrine alors je n'imagine même pas ce que lui ressent.

-Je ne veut pas qu'il le sache.

-Il doit continuer de l'aimer.

-J'ai pas envie de le voir partir...

Élio paraît paniqué. Il sort des phrases qui n'ont aucun sens. Je ne sais pas de qui il parle mais j'ai parfaitement compris sur la mort de sa mère.

Avant Toi (Correction en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant