Chapitre 20: Lui et moi

484 19 0
                                    








Point de vue d'Apolline:

Lise me fait visiter la propriété. J'ai interdiction de dépasser le portail et Lise, elle, n'a pas le droit de sortir sans un garde du corps. Elle m'a appris que ici était la maison où ils passent le plus de temps mais ce n'est pas leurs vrai maison.

-Enfaite notre maison est à Norwich. J'y vivais avant mais depuis quelque temps je suis principalement ici.

-Pourquoi tu n'y vis plus?

-Eh bien il y a cinq ans ma mère est décédée, commence elle.

Son aveux fait remonter beaucoup de souvenir auxquelles je mettais empêchées de penser. Ils me font tellement souffrir que j'essaie temps bien que mal de les ignorer.

-Elle vivait ici, avec Elio et moi avec mon père à Norwich. Mais quand ma mère est morte mon père à dû venir ici pour gérer le bisness, donc je me suis retrouvée seule.

Je comprend tout à fait ce qu'elle a ressenti, car quand mère est morte j'ai aussi eu ce sentiment de solitude, d'abandon malgré que ça n'ai duré que quelques jours. Mais moi je n'avais aucune autre famille à rejoindre comme elle.

-Je comprend, je lui avoue.

Elle me sourit timidement puis continu à m'expliquer l'histoire de ce domaine qui est à sa famille depuis des centaines d'années.

Lorsque nous rentrons dans la maison il y a seulement Elio installé dans un fauteuil encore et toujours sur son téléphone un verre à la main. Il lève les yeux vers nous et avale son liquide ambré d'une traite.

Nous nous approchons de la cuisine pour vidé le panier de pique nique que nous avons préparé. Il fait beau pour une journée d'hiver car le printemps approche, nous en avons donc profité. Je range les couverts comme elle me l'a appris, dans le lave vaisselle.

-C'est bon vous êtes devenu les meilleures amies du monde? Demande Elio qui est maintenant assis sur une chaise haute autour de l'ilot.

Il se sert un nouveau vers en attendant une réponse. La seul chose qu'il obtient est un soupire de la pars de sa soeur. Je ne dis rien, je n'ai pas envie de lui parler. Et puis je suis assez désemparée par sa présence, il a le dont d'emplir la pièce pour faire ressentir qu'il est bien là, et qu'il domine. C'est lui le chef et personne d'autre. Comme sa soeur ne lui répond rien il tourne le visage vers moi un léger sourire mauvais aux lèvres.

Elio me fixe avec insistance. Mais je ne détourne pas les yeux car il est peut être très intimident, mais si monsieur le comprend il en sera que trop fier de savoir ce que je ressens.

La peur.

-La soumise à encore perdu sa langue, me nargue t-il.

-Elle n'est pas une soumise, lui lance Lise.

-C'est son titre soeurette, alors c'est comme cela que je la considère.

-Eh bien j'aimerais que tu l'as considère autrement car elle est avant tout mon amie.

Cela ne fait que très peu de temps que Lise et moi nous connaissons, je pense qu'elle ment en disant que nous sommes amies. Certe elle et moi nous entendons très bien mais depuis trop peu, je ne lui fait pas assez confiance pour la considérer comme telle. Je n'ai eu qu'une seule vrai amie depuis que je suis enfant, car pour moi c'est quelque chose de bien trop important pour le partager avec tout le monde. Un peu comme....l'amour.

La discussion est coupé par un hurlement venant du salon. Elio souffle tandis que Lise court dans la direction de la porte d'entrée. Je fais quelque pas pour voir qui est ce.

Avant Toi (Correction en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant