Chapitre 13: Une belle erreur

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Point de vue de Apolline:

La nuit est tombé depuis bien longtemps. Je ne vois plus qu'une ombre au milieu de la pièce. Je suis recroquevillée sur moi même dans le coin opposé.

Mes larmes ont arrêter de couler mais je tremble toujours et renifle de plus belle. Je ne sais pas depuis combien de temps cette femme est là mais son corps empeste. Mes narines me brule et mes yeux me piques.

Il n'y a plus aucun bruit je crois que le gardien est même parti. Mais je n'ose bouger, soudain j'entend des pas à l'étage, je crois qu'il se rapproche de moi, puis un claquement fort fait trembler les murs. Et le silence reviens.

Je pense à ma mère, j'espère qu'elle veille sur moi de là haut. Que malgré tout elle me protègera. Car je ne sais pas où je suis ni avec qui.

-Maman...

C'est gens ont l'air dangereux, cruel, mais on dirais aussi qu'ils viennent d'un autre monde. Et j'ai cette sensation bizarre au creux du ventre depuis la foret.
Mais elle est simplement sourde face à toute les autres douleurs.

Quand je me suis réveillée j'étais perdu, il faisait encore nuit et j'ai eu un vague trou de mémoire et cette sensation glaciale. Elle me revient souvent quand j'ai peur. Lorsque j'étais seul dans la chambre je me sentais presque bien, mais quand ces trois hommes sont arrivés, elle est revenu.

Et puis lui aussi, mon père, il vient me hanter. Son visage s'affiche partout dans ma tête. Sur cette homme, le père d'Elio, son visage met comme apparu et ça ma paniquée.

Mais où suis je arrivée?





***





Le jour se lève par la petite fenêtre, et le corps, que j'espérais par tout les miracles ne plus voir, est toujours là. Moisissant devant moi, ses yeux me regarde, il ne sont même pas fermé. Sa peau blanche qui vire au vert, ses cheveux presque parti à certains endroit.

En m'appuyant les deux mains sur les murs j'arrive à me relever. Je suis faible, j'ai faim, froid, et peur. La porte est encore fermer et quelque bruit discret se font entendre à l'étage.

Je m'approche de la barriere qui me sépare du reste de la maison. Il y a une sorte de vasistas, recouverte de bois. Ma main se porte automatiquement sur la poignée en métal recouvert de rouge, surement du sang.

J'abaisse la poignée pour tenter d'ouvrir la porte, mais elle est verrouillée. Alors je toque comme une gentille petite fille.

-Faible. Me lance ma conscience-

Personne ne répond, j'essaye un peu plus fort mais toujours rien. Peut être que les gardes sont partis.

-Il y a quelqu'un? Je dis d'une voix peu confiante.

Rien

-S'il vous plait.

Toujours rien.

-Si il y a quelqu'un dite le moi. Sortez moi de là, je vous en supplie.

Personne ne répond seul un souffle lourd et long me montre que je ne suis pas seul. En plus du cadavre de la femme.

Je me remet à taper contre la porte mais je ne récolte seulement une injure pour que je me taise.

Avant Toi (Correction en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant