Chapitre 6: Une solution

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J'essaye tant bien que mal à respirer dans se corset. Je pense que c'est la pire douleur que l'on peux avoir. Du moins physiquement.

Annette fini de m'enfiler ma robe rose pâle. Mon père a insisté pour que je mette cette dernière.

D'après lui, le Duc adore le rose pastel, il trouve ça très féminin. Mais apparemment il ne m'a pas vue dans ce rose. Car ma peau est blanche, mes cheveux cuivré, alors le rose pastel ne me met aucunement en valeur. Enfin je ne vais pas me plaindre étant donné que je m'efforce à le repousser.

-C'est bon mademoiselle.

Je lève les yeux vers mon reflet. Annette m'a fait des tresses qu'elle a coiffé dans un beau rendu.

-Merci...

L'air est sec, il fait chaud. Ce qui vas parfaitement avec l'ambiance, sèche. Nous nous promenons seul, dans un des énormes pré qui entour notre domaine.

-Alors Apolline qu'aimer vous faire?
Le duc est poli mais il y a une tension qui règne entre nous.

-Eh bien j'aime lire et faire des balades à cheval.

-Vous avez le temps de faire cela?
Dit il sur un ton supérieur.

-Je le prend.

Un rire grave se glisse entre ses lèvres. Je lui jette un coup d'œil le sourcils lèvé. Sont rire n'est pas anodin il se moque.

-Vous n'avez donc pas appris les bonnes manières? Ne lever jamais plus le sourcil de cet façon. Et votre ton est si... arrogant.

Je reste bouche bée.
Mais j'aurais le dernier mot, je ne compte pas être douce avec ce malfrat.

-Écouter monsieur le duc, j'en suis désolé si mon ton ne vous plaît pas. Mais moi, c'est vous qui ne plaisez pas alors cessé de me prendre de haut.

J'ancre mon regard dans le sien et ses pupilles se dilate. Il n'a jamais du être repris par une femme, je dois avouer que ça m'amuse.

-Oh ma chère, vous ne me connaissez pas, il m'attrape l'avant bras et serre son étreinte, quand vous serez ma femme croyez moi que vous ne parlerez que par monocylabe, car vous tremblerez en ma présence. Et sachez, que si je vous épouse c'est bien seulement pour la bonne raison que vous êtes une famille de noble, et que j'ai besoin d'une femme à mes côtés, il se penche pour se coller à mon oreille et me chuchote, que votre corps soit couvert de bleu ou non. Je veux une femme.
Il me lâche puis repart sur le chemin que nous empruntions, avec un air faux devenu gentil.

Sa main n'est plus sur mon bras pourtant je ressens toujours sa pression. Je passe la main sur ma peau sensibilisée, recouverte pas mon gant en soie blanche.
Il m'a fait mal je me demande si il ne resteras pas une trace de son passage. Il se retourne vers moi, qui suis toujours planté comme les arbres qui nous entoure.

-Avance! M'ordonne il.

J'obeis, difficilement mais je le suis. Il a peut être remporté une bataille mais je gagnerais la guerre.

En entrant dans la maison je n'ose enlever mon gant. Alors je monte immediatement sans faire un résumé de notre balade à mon père.

Je ferme discrètement la porte de ma chambre pour ne pas que l'on sache que je suis monté. Je veux être seul, comme je le suis à l'intérieur de moi. Il faut que je me recentre sur moi même pour réfléchir à un éventuel chemin qui ne mène pas au mariage.
Mes fesses se pose dans le matelas qui s'adapte à mes formes. Seulement là, je tire sur le bout de chaque doigt pour ôter mon gant.
Je le dépose à ma droite et observe mon bras.

Avant Toi (Correction en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant