Chapitre 31: Oiseaux de nuit

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Je ne sais depuis combien de temps je suis là mais je me sens bien. Le silence m'entour et je me sens plus chez moi comme ça. Je n'ai jamais aimé le bruit, les discutions, ou tout simplement les gens.

-Ça vas ta jambe?

Je sursaute ne m'attendant pas à voir quelqu'un. Il entre dans la cuisine et se sers un verre de ce délicieux liquide ambré. Le blond est debout près du petit meuble à bouteille. Il ne porte seulement un short, noir. La lumière allumé de la cuisine me permet de regarder chaque tatouage qu'il a sur le corps.

Son torse est imbibé de noir, sauf sur son épaule gauche. Elle est nu de la moitié du bras jusqu'a la naissance de son cou. Le reste de son corps possède toute forme de dessins. Il y a des feuilles avec des fleurs, des scorpions, des lames, une tête de mort et tellement d'autre. Tous les tatouages ont un point en commun, chacun possède un mot dissimulé dessus.

-Oui, enfin ça me fait mal mais c'est supportable, je dis en détournant les yeux.

J'ai fais de nombreuse chute à cheval, certes la douleur n'est pas la même, mais disons que mes jambes sont habituées à souffrir. Il hoche la tête et boit d'une traite son verre, il se sert un deuxième et me l'apporte.

Etonné, je l'accepte quand même.

-Et toi?

-Quoi?

Il est retourné à l'ilot, son air est à la fois gentil et méfiant, ses sourcils se fronce. Je crois qu'il n'est pas plus doué avec les humains que moi. Je me sens soudain mal à l'aise de lui posé la question.

-Tu...n'as pas mal à tes blessure? J'ai vu que tu t'étais pris un balle dans le dos mais tu n'avais pas l'air d'avoir mal.

Il me regarde un moment puis hausse les épaules. C'est une réponse ça? Je détourne le regard dehors car je sais qu'il ne me répondra pas plus. Le liquide froid descends rapidement dans ma gorge.

-T'es plutôt doué au tir, il dit au bout d'un moment d'une façon enjoué.

Comment peut on changer d'humeur aussi facilement? Je crois que jamais je ne pourrais comprendre ce qu'il se passe dans sa tête.

-Je me suis amélioré.

Il nous resserre un verre et continu:

-C'est chez Fatz que tu as appris n'est ce pas?

J'hoche la tête positivement. Comment sait il? Jamais auparavant je n'avais eu l'occasion de lui montrer si je savais utiliser une arme.
Des souvenirs de ces samedis me reviennent, au fur et à mesure mais tout reste vague. Or il y a quelque chose qui cloche dans cette histoire.

-Elio?

-Mmh.

-Tout les samedis Dan no...

-Arrête de l'appeler Dan, il grogne, tu dis Fatz.

Son ton brusque me surprend et me fait déglutir. Je ne comprend pas en quoi le faite que je l'appel par son prénom le dérangerais mais je n'ai pas envie de me disputer avec lui.

-D'accord... donc, tous les samedis nous devions nous réunir dans une salle où plusieurs hommes passaient pour...nous regarder, et certaines filles partaient avec eux. Pourquoi?

Ses yeux noires traverse le voile que forme son blond. Et c'est la colère que je vois, ses pupilles fondu dans son iris sont imbibé de colère. Il se redresse le souffle de plus en plus haché.

-Est ce que quelqu'un te voulais?

-Quoi? Je ne comprend pas?

La fureur emporte son visage, ses traits sont froncé. Il fait peur. La panique me gagne à chaque pas qu'il fait en ma direction. Qu'est ce qu'il se passe.

Avant Toi (Correction en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant