Chapitre 34: Morte ou vivante

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Au bout du couloir une faible ampoule éclaire la petite cellule où est Elio. Il est debout, grand et fort, en face de lui Fatz est étalé au sol un large sourire sur le visage.

Le corps d'Elio me cache de sa vu mais moi je ne rate rien. Le poing du blond atterrie au plusieurs reprise dans la figure de l'autre homme. Du sang coule abondamment, mais le sourire moqueur de Fatz ne diminue pas. Je grimace de dégoût, non pas que voir ce sale type souffrir me déplaise mais je ne suis pas hémato-phile. Ils se chuchotent des chose inaudible au vu de ma distance.

Je fais un pas en avant mais me stop net quand le corps de mon ennemie vole sur le mur à leurs droite. Le bruit que fait son corps, le fracassement de ses os, ses gémissement de douleur me font reculer de plusieurs pas.

Sa tête se tourne vers moi et son regard croise le mien, il s'ancre en moi et un rire sadique et aigue sort de sa gorge. Son visage est tellement déformé et blessé. Il est en sang, son nez, sa bouche, son front est ouvert jusqu'au tempe. On dirait qu'il est avec un lion en cage.

Il n'arrête pas de rire en me regardant, il m'a vu c'est sur. Pourtant la lumière ne provient que d'eux.

-Salut poupée, il aboie la voix totalement déformé.

Elio tourne la tête et le rire de Fatz s'amplifie. Mes yeux jonglent entre leurs prunelles et je ne sais pas lesquelles m'effraient le plus. Elio est en colère mais une lueur brille dans ses yeux, comme si une idée venait de lui traverser la tête.

Sa main pose quelque chose sur la table et muni d'un sourire malsain il sort lentement de la cellule. Il fait un pas en avant j'en fait un en arrière.

-Vient donc me voir poupée, raille l'autre derrière.

Sans lui lancer un regarde Elio prend quelque chose de sa poche et le lance en arrière. La lame de son couteau atterri dans l'abdomen de Fatz qui étouffe un gémissement.

Je sens mes mains se mettre à trembler, pourquoi il fait des choses comme ça. Pourquoi il ne le tu pas simplement.

Je recule encore jusqu'à buter contre le mur et quand sa voix grave me souffle un « Viens princesse » je me tourne et me dirige vers l'étage en courant. J'entends la grille d'une cellule se fermer et ses pas me cours après.

Je monte les escaliers deux part deux et arrive vite en haut.

Il me fait peur, pourquoi je suis descendu. Ils sont tout les deux plus terrifiants l'un que l'autre. Je ne fais pas confiance au blond et encore moins à Fatz alors me retrouver avec eux deux, seule, merci mais non merci.

Alors que mes pieds se précipitent vers les autres escaliers j'entend Elio jurer derrière, il va me rattraper. Je jette un oeil vers lui qui sort du sous sol et se simple moments me fait rater ma marche. Je m'étale sur les escaliers et descend les quelques marche que j'avais déjà monté. Il en profite pour me rattraper en un clignement d'oeil.

-Merde mais ta vraiment deux pieds gauche.

-Laisse moi partir, je l'interrompt.

Mes yeux me brulent, son souffle chaud me brule, sa voix me brule et ses yeux m'incendient. Ils s'enflamment en moi, ils calcinent chaque partie, si infime soit elle, de mon corps. Ils marquent son passage là où il n'est pas permis, ils s'approprient chaque partie de mon corps d'un regard.

Il est effrayant et magnifique. Calme et excité. Proche et pourtant si loin. Seul son enveloppe charnel se tiens devant moi.

Mais où est ton âme Elio?

Personne possédant encore une âme ne peut faire des choses comme il a fait en bas. Je ne dis pas que Fatz ne mérite pas la mort, au contraire je veux qu'il meurt, ce plus qu'autre chose. Mais la torture, ça je suis complètement contre.

Avant Toi (Correction en cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant