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La fin du séjour arrivais. Olivia m'a bien prévenue de la petite soirée qu'elle souhaite organiser mais je dois ramener ma sœur puisqu'elle a cours demain.
Moi : Esther t'as fini de rassembler tes affaires on y va !
Esther : Moi j'y vais mais toi tu restes ici. Je regarde Seven et la vois rigoler.
Moi : Tu lui as dit quoi encore ?
Seven : Moi ? Rien ! Dit-elle en faisant l'innocente.
Esther : T'as une soirée qui t'attend ici alors qu'à Nantes tu seras toute seule.
Moi : Merci de me le rappeler. Soupirais-je. J'ai dit aux grands-parents que je te ramènerais alors je le fais.
Esther : Ils comprendrons t'en fait pas !
J'ai saisi le message. Je suis obligé de rester là. J'avais vraiment hâte d'être à une soirée où je vais voir Kylian et sa meuf se bécoter.
(...)
J'accompagne donc ma sœur à la gare et lui demande encore et encore si elle va savoir se débrouiller seule et excéder elle répond toujours en soupirant.
Je la laisse sur le quais avec une petite culpabilité. Elle me fait un signe de la main par la fenêtre de son wagon puis le train se met en route et elle s'éloigne.
Je quitte la gare et me dirige à nouveau vers l'appartement de ma meilleure amie.
(...)
Je change mon jogging et mon sweat à capuche pour une robe sublime que Seven me prête gentiment.
Seven : Tu seras dix fois plus belle que sa meuf.
Moi : Je cherche pas à entrer en compétition avec elle.
Seven : Comme tu voudras ! Elle hausse les épaules.
(...)
Nous sortons habillé comme jamais et nous prenons ma voiture. En un quart d'heure nous étions déjà rendues. C'était pas dans la capitale même, c'était en périphérie, plus vers la « campagne »parisienne. Dans une immense maison.
J'envoie un message à Olivia pour lui dire que nous sommes arrivés et quelques secondes plus tard elle nous ouvre la porte. Elle nous accueille toujours avec son large sourire et nous tend les bras. Elle est pas prise de tête c'est ce que j'aime chez elle.
Nous rentrons un peu en retrait au début parce qu'à part elle, Colin, Kylian et Léna nous connaissons personne. Mais Seven s'éloigne vite de moi pour aller danser.
Je monte à l'étage pour aller au toilette et en redescendant je vois Kylian et sa copine arrivé. Mauvais timming ! Je descend comme si de rien était et m'installe sur le canapé avec un verre dans la main. Boire pour oublier.
(...)
Quelqu'un vient s'asseoir à côté de moi. Je tourne la tête pour le voir, il commence à me parler en Anglais.
Moi : Excuse me, who are you ?
??? : I'm Neymar ! Mes yeux s'écarquillent.
Mais non ! Genre ! Je me lève pour chercher Seven, je cris son nom dans la maison mais la musique est trop forte pour qu'elle m'entende. En me baladant dans la maison une main m'attrape et je sursaute. Je me retourne et baffe la personne me tenant le bras.
Seven : Aïe ! Mais t'es pas bien !
Moi : Je suis super désolée ! Mais je te cherchais parce qu'il y a Neymar sur le canapé. Dis-je essoufflé.
Seven : C'est une soirée avec les joueurs du PSG c'est normal. Elle s'approche de moi pour me sentir. T'as bu combien de verre ?
Moi : Je sais pas j'ai toujours été nulle en maths et puis au bout d'un certain nombre faut arrêter de compter. Je pouffe de rire toute seule étant fière de ma blague.
Excédé Seven décide d'aller me chercher un verre d'eau. Elle me prend par le bras en me traînant dans la maison et tombe sur Kylian, elle me pousse dans ses bras.
Seven : Je te la confie 5 min, je reviens !
Nous nous regardons dans les yeux puis il me dirige dehors.
Kylian : Aller viens on va faire un tour ça va te faire du bien ! Je traîne des pieds. Rends pas la tâche difficile. Je rigole seule.
Nous marchons l'un à côté de l'autre. Il me tiens le bras pour ne pas que je tombe.
Moi : Lâches moi ! Je peux marcher toute seule.
Kylian : T'en es sûre ? Il me lâche et je manque de tomber. C'est bien ce que je pensais. Il m'agrippe à nouveau le bras.
Toujours sans rien dire nous marchons sur le trottoir éclairé par les lampadaires. Voyant que j'avais froid il me met délicatement sa veste sur mes épaules.
Je comprends pourquoi je me suis attaché à lui, il est si doux. Je pose ma tête contre son torse et ferme les yeux comme si l'harmonie c'était de nouveau emparé de moi. A travers un silence plombant je lui chochotte : « Merci », un sourire s'affiche sur son visage. Au fond je ne voulais pas le détester.
————————————————————— Coucoooooux
Voilà un nouveau chapitre comme tous les vendredis.
Mais comme ce vendredi est un peu particulier je pense en mettre 2, comme un cadeau 😉
