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Je sais qu'elle n'attend qu'une simple bise mais à la place que je la serre contre moi. Je m'éloigne doucement et là détaille discrètement du regard. Elle est incroyable, je fini par conclure dans ma tête.
Être loin d'elle m'est sincèrement insupportable mais je ne peux pas tolérer ses actes et puis je ne peux pas encore la faire passer avant la femme qui partage ma vie actuellement.
Moi : Bon à plus tout le monde, on se revoit au prochain match. J'agite ma main en partant vers le van qui doit me ramener à l'hôtel.
Je souris par la fenêtre et les vois doucement s'éloigner.
(...)
J'arrive à l'hôtel en même temps que Olivier qui était lui aussi avec sa famille.
Olivier : Alors le Kyk's ? Tu lui as parlé ? Il me tape l'épaule et tous les deux avançons vers nos chambres.
Moi : J'ai pas vraiment eu l'occasion. Je baisse la tête.
Olivier : Envoie lui un message. Il arrive devant sa chambre et se stoppe.
Moi : Je suis pas vraiment pour le largage par message. Je lui tape l'épaule et part dans ma chambre.
(...)
Je suis à présent en plein doute. Je me lève de mon lit par dans la salle de bain et me met un coup d'eau sur le visage peut-être que ça m'aidera à y voir plus clair.
Je n'arrive pas à m'attacher a Ana et pourtant j'ai essayé, j'y ai cru très fort mais c'est pas elle qui est dans ma tête. La voir ici avec ma famille n'a pas vraiment arrangé les choses.
Je me promène dans l'hôtel essayant de chasser mes pensées. Ce genre de compétition me monte à la tête. Je n'arrive plus à y voir clair. J'ai les yeux rivés sur mes claquettes que je cogne dans quelqu'un. Je relève la tête et vois Ousmane.
Ousmane : Tu fais quoi ? Espèce de vagabond. Il rit en attendant une réponse.
Moi : Je rejoins ma chambre. Je mens.
Ousmane : Mais ta chambre est de l'autre côté. Dit-il en pointant l'autre bout du couloir. Il me regarde de nouveau plus attentivement. C'est un problème de cœur ?
J'essaye de nier mais il me connaît trop bien et saura déceler mon mensonge pour avoir le fin mot de l'histoire.
Moi : Mhh. Je lâche pour ne pas en dire trop.
Ousmane : Racontes tout à ton vieil ami. Il me tape l'épaule.
Moi : Pas ici. Je lui dis sèchement en le tirant par le bras pour l'emmener dans ma chambre.
Ousmane : C'est un secret d'état ou quoi ? Il éclate de rire mais se stoppe net en voyant que je suis au bord de l'implosion.
Nous rentrons dans ma chambre je l'assois de force et ferme ma porte à clé.
Ousmane : C'est si grave que ça ? Je le vois me questionner du regard pas serein du tout.
Moi : J'y arrive plus. Je lui lâche presque au bord des larmes.
Ousmane : Oula, oui ça m'a l'air grave. Fini-t-il par conclure en s'installant confortablement dans mon lit. J'ai pas saisi ? Dit-il un peu perdu.
Moi : Je ne veux plus être avec Ana. Lui expliquais-je plus calmement.
Ousmane : Ah ! Il exagère ses expressions. Mais tout le monde le sait ça.
Moi : Comment ça tout le monde le sais ? Je commence à m'inquiéter.
Ousmane : Bah depuis ton accrochage avec Olympe y'a trois jours, tout le monde s'est posé des questions. Il hausse les sourcils et je l'écoute plus attentivement. Il y a même eu des paris. Conclu-t-il.
Moi : Des paris ? Pourquoi faire ? Je le questionne.
Ousmane : Pour savoir quand tu te rendrais compte que c'est elle que t'aime et pas l'autre. Il croise les bras sous sa tête en s'allongeant sur mon lit. C'est vrai quand vous vous êtes embrouillé vous aviez les yeux de l'amour, alors certes tu lui as pas dit des mots tendres mais ça faisait très couple. Et vu comment ça t'as atteint, t'étais plus le même après sa venue. Il ferme les yeux.
Moi : Et toi t'as parié quoi ? C'est la seule question que j'arrive à lui poser.
Ousmane : Je pari pas moi, je suis musulman mais dans la mesure du possible je me suis dit que tu t'en rendrais compte à la fin du prochain match. Il se redresse. Bon c'est pas tout mais je vais devoir te laisser, moi je suis fatigué. Il y ouvre la porte, me salut et disparaît dans le couloir.
Il me laisse seul avec mes idées pour seule compagnie. Je ne peux pas lui en vouloir il m'a plus qu'aidé. Maintenant je sais ce qu'il me reste à faire.