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Je termine ma valise chez moi et rejoins rapidement les Mbappé à leur domicile.
Wilfrid nous fait tous grimper dans la voiture et nous emmène à l'aéroport. Bon nous nous avons un avion pour nous et seulement pour nous.
Nous sommes devant notre avion et nous attendons je ne sais quoi avant d'embarquer. Par curiosité je demande à Fayza.
Moi : On attend quoi au juste ? Je chuchote.
Fayza : On attend Ana, elle s'est réveillée en retard ce matin. Je soupire. Je suis d'accord avec toi, elle pourrait faire un effort. Je ris timidement. J'ai même proposé à Wilfrid de la laisser en France. Nous rions comme des pestes.
Moi : Si ça tenais qu'à moi on serait déjà partis.
Nous la voyons arriver au loin avec sa valise, on se retourne toutes les deux vers elle en levant les yeux au ciel.
Fayza : Je comprendrais jamais mon fils. Elle soupire en montant dans l'avion.
Je ris doucement après la remarque de Fayza même si je n'en pense pas moins.
J'avoue que j'ai un peu peur de la réaction de Kylian quand il va me voir aux côtés de sa famille durant tout le mois de coupe du monde.
Comme à chaque voyage en avion je dors la moitié du trajet. Et l'autre parti du trajet je l'occupe en regardant une série.
(...)
On arrive à l'aéroport au Qatar. On est très bien accueilli, on nous emmène vers un hôtel qui est réservé aux familles.
Après réflexion, heureusement que cette coupe du monde est en hiver parce que la température c'est trop. J'ai attrapé un coup de soleil rien qu'en sortant de l'avion.
Nous traînons notre valise jusqu'à notre hôtel. Dans l'hôtel je croise, Cora, la femme de Karim. Depuis ma rupture avec Kylian on a pas eu l'occasion de se reparler, elle se dirige vers moi et me fait la bise.
Cora : Coucou ma belle. Elle me prend dans ses bras. Ça va ? Elle remonte une mèche de ses cheveux en s'éloignant de moi.
Moi : Très bien et toi ? Je lui répond avec un grand sourire.
Cora : Très bien, très bien. Elle regarde ses enfants qui jouent plus loin dans le hall de l'hôtel. On a pas eu trop l'occasion de se croiser comme tu es restée en France. Elle sourit.
Elle n'est visiblement pas au courant de ma rupture avec Kylian. Ce qui me paraît étrange étant donner qu'il a une nouvelle copine.
Moi : C'est qu'avec Kylian ça ne s'est pas très bien terminé donc je suis restée à Paris.
Cora : Parce que tu n'es plus avec Kylian ? Dit-elle confuse.
Moi : Je pensais que tu savais. Je la regarde en fronçant les sourcils.
Cora : Ah non pas du tout j'ignorais.
Moi : Maintenant tu sais au moins. Je ris timidement pour ne pas la gêné.
Cora rit à son tour et part récupérer ses enfants. Quant à moi je me dirige vers ma chambre. Je suis contente que rien n'est changé entre elle et moi.
En allant dans le couloir je croise Alicia la femme de Lucas. Elle m'adresse un gentil sourire.
Alicia : Ça va ? Elle s'arrête devant moi.
Moi : Très bien et toi ? J'ouvre ma porte de l'hôtel.
Alicia : Top ! Elle dit enthousiaste. Alors tu viens faire quoi ici ?
Moi : Je suis venue voir Kylian. Je rentre ma valise.
Alicia : Vous vous êtes remis ensemble ? Elle m'accorde un grand sourire.
Moi : Non mais je lui est promis de venir quoi qu'il se passe entre nous. Elle acquiesce et s'en va.
(...)
Je peux enfin être seule, sans personne qui me demande si ça va avec Kylian et surtout sans l'autre cruche qui lui sert de copine. Je m'étale littéralement sur mon lit. Il est confortable et heureusement parce que un mois en dormant mal c'est long.
Je défait mes valises tranquillement lorsque l'on vient me déranger en frappant à ma porte.
Je pose la pile de vêtements que je m'apprêtais à ranger dans mon armoire et pars ouvrir. A la porte je vois Fayza.
Fayza : Tu viens on va visiter la ville et dire bonjour à Kylian. Elle a large sourire.
Moi : Je termine de vider ma valise et on y va ?
Fayza : Je vais t'aider ça va aller plus vite. Elle rentre dans ma chambre et commence à déballer mes affaires.
Moi : Merci c'est adorable. Je la regarde faire puisque elle ne veut pas que j'y touche.
Personne n'a jamais fait ça pour moi. J'ai perdu ma mère il n'y a pas si longtemps pourtant mais j'ai l'impression que c'est une éternité qui s'est écoulée.
Moi : Ma deuxième mère. Je soupire en esquissant un petit sourire.
Fayza : Quel honneur ! Elle met sa main sur sa poitrine puis le prend dans ses bras.
Je profite du moment en fermant les yeux. Je pose ma tête sur son épaule et me retire de ses bras.
Une fois la valise vide nous partons toutes les deux à la recherche des autres et partons en exploration.
