Under the Oak tree

Chapitre 14 : Déchiré (2)

« Quoi? »

« Je vous l'ai enlevé et je l'ai déchiré dans le processus. ».

« Ohuh, comment? L'avez-vous, euh, enlevé? » Max ne put s'empêcher de demander en retour.

La question lui semblait un peu déconcertante. Tournant son siège, il lui fit face et regarda sa silhouette serrer le drap comme un bouclier, puis cria.

« Qu'est-ce que je suis censé faire? Vous ne pouviez pas respirer parce que vous deveniez bleu même. J'essayais de dénouer le nœud parce que les terribles sous-vêtements étaient trop serrés! Peu importe à quel point j'ai essayé, le nœud ne s'est pas détaché, alors je l'ai arraché! Merde. Je ne savais même pas qu'il pouvait être pris de haut en bas! »

Maximilien a le visage rougi au point de fumer. Elle était mortifiée à mort, pensant qu'il avait vu ses sous-vêtements et la chair en dessous.

Sa nounou lui a fait porter de force des vous vetement serrés en l'absence de son mari. Elle a dit que cela la garderait chaste.

Max a été forcée de porter cette chose horrible sur son corps, mais elle n'a jamais rêvé que quelqu'un la verrait. Alors qu'elle serrait son visage dans une impulsion pour sauter par la fenêtre immédiatement, Riftan a dit avec un petit soupir.

« Je vous procurerai un nouveau sous-vêtement demain, alors ne ressemblez pas à ça. Ou voulez-vous que je vous prête le mien? »

« Oh, non! Ça va.

Max secoua la tête avec ferveur. Elle n'avait pas la moindre intention de porter des sous-vêtements d'autres personnes, ou un homme d'ailleurs. De plus, le fait de ne porter qu'une seule tunique pour homme ample la mettait déjà mal à l'aise. Riftan scanna ses yeux et la regarda fouiller dans la soupe avec sa cuillère.

« Quand finirez-vous de remuer cela? Dépêchez-vous et mangez. Vous n'avez même pas touché au pain.

Elle a mis quelques cuillerées de plus dans sa bouche. Cependant, la bouche courte de son corps d'origine et son estomac bombé lui ont rapidement fait perdre l'appétit. Elle n'a même pas pensé à toucher le pain dur, à avaler seulement un peu plus de soupe, puis à mettre le bol de côté.

« Quoi? Vous n'en avez pas mangé la moitié », a commencé Riftan.

« Je n'ai pas d'appétit, alors. »

« Ne soyez pas si dur avec moi. Vous ne pouvez pas rêver de nourriture luxueuse jusqu'à ce que nous rentrions à la maison. Même si cela ne convient pas à votre goût, votre corps ne tiendra pas si vous ne le tolérez pas.

Max rougit de l'entendre la réprimander comme un enfant gâté.

« Ou allez-vous être si difficile et ennuyeux tout au long du voyage? » Il a ajouté irritablement.

Elle a fini par avoir quelques gorgées de plus, mais était si malade qu'elle ne pouvait plus manger. L'homme fit une expression décousue quand elle posa la cuillère. Heureusement, cependant, au lieu de la forcer à manger plus, il soupira et accepta le plateau avec le bol.

« Vous allez devenir chauve si vous continuez à être difficile. »

Il fit claquer sa langue et se retourna. Max haussa les épaules, incapable de s'adapter à son humeur en constante évolution comme une météo peu fiable. Il semblait assez gentil pour s'occuper de son repas, mais il se mettait rapidement en colère l'instant suivant.

Mes paroles et mes actions sont-elles si incriminantes ? Elle sentait qu'à l'intérieur, il regrettait peut-être déjà de l'avoir amenée avec lui. Pourquoi le ferait-il.

Des pensées négatives et serviles remplissaient sa tête. Max, qui regarda ses yeux, ne pouvait plus le supporter et poussa la question sur l'impulsion.

« Eh bien, pourquoi, euh, pourquoi m'emmenez-vous? »

« Quoi? »

L'homme, qui sortait avec le bol, s'arrêta et la regarda.

« Qu'est-ce que cela signifie? »

« Eh bien, moi, euh, contre moi, en me mariant Ha, ha, tu l'as fait parce que tu voulais le faire. Oh, tu ne l'as pas. Pourquoi m'emmènes-tu avec toi? Je ne comprends pas »

Son visage est devenu visiblement raide. Elle a avalé fort. Il était difficile de dire si le bégaiement causait une mauvaise impression sur lui ou sa propre question était bouleversante. Bien que remplie d'hésitation, elle a quand même ajouté:

« En premier lieu étaient, euh, non Toi et moi sommes tous les deux de riches couples mariés, tu es trop bien pour moi et nous nous connaissons à peine cela et toi, tu m'emmènes quelque part.. »

« Arrete les conneries! »

Riftan laissa échapper un rugissement soudain, la regardant furieusement. Il posa le plateau et retourna au lit.

« Soyez honnête! Tu ne veux pas venir avec moi?! »

« Ce n'est pas ce que c'est, c'est! »

« Non, ce n'est pas le cas! Bien que ce ne soit pas énorme comme vos pères, mon château est assez grand pour qu'une petite fille comme vous puisse vivre! Bon sang, j'ai assez d'argent. Si vous craignez de ne plus pouvoir vivre dans le luxe comme avant, Fermez la! »

Elle a rétréci comme un enfant grondé. Pourquoi diable pense-t-il qu'elle s'inquiète de vivre comme des rois alors qu'elle a toujours vécu une vie pauvre au château de son père? Elle répondit avec une rafale de mots et agita désespérément les mains, comme si la simple action effacerait ses anciennes déclarations.

« Non! Ce genre de chose ne m'inquiète pas. C'est juste pourquoi, p-pourquoi m'emmenez -vous? Je suis seulement curieux »

« Naturellement, tu es ma femme! Notre mariage est réel, officiellement reconnu par l'église ! C'est le seul bon sens de vous emmener chez moi! Tu as fait du mal en vivant chez ton père même après ton mariage ! »

« Ha, mais je pensais que vous voudriez divorcer »

« Quoi? »

Il serra sévèrement ses mains sur ses épaules. Max est devenu bleu comme une souris devant un serpent. La colère sur son visage l'étouffait. C'est peut-être là que la violence, qui découlait de l'impatience de comprendre un bégaiement, s'ensuivrait. Elle ferma les yeux de peur, comme elle le faisait toujours quand le duc de Croix la battait.

Mais peu importe combien de temps elle a attendu, la douleur n'est pas venue. Quand elle ouvrit les yeux, elle fut accueillie par ses orbes sombres qui la regardaient férocement. Ses mains, s'agrippant à ses épaules, tremblaient faiblement, alors qu'il parvenait à contrôler sa colère frémissante.

« Divorce? Tu veux divorcer de moi maintenant? »