Under the Oak tree

Chapitre 8:Insécurité et malentendue (2)

« Allez, allez, allez! » Il s'assit en face d'elle, criant sur les gens à l'extérieur de la voiture et un instant plus tard, le chariot commença à vibrer.
Max regarda vers le château De Croix avec perplexité. Elle avait imaginé d'innombrables fois les différentes façons dont ses retrouvailles avec son mari se seraient déroulées. Cependant, ce développement actuel était loin des scènes préméditées dans son esprit anxieux.

Pourquoi... pourquoi m'emmenez-vous avec vous? Max ne pouvait que réfléchir intérieurement à la question, regardant son mari avec des yeux écarquillés comme une biche.
Riftan regardait le paysage avec son bras au-dessus de la fenêtre, l'air remarquablement calme, comme s'il ne l'avait jamais traînée dehors dans un coup de foudre après avoir soudainement fait pleuvoir des baisers sur elle.

Le roi Ruben l'a exhorté à s'engager avec sa fille royale. Il ne manquera pas cette chance! »
Le duc de Croix était comme le diable sur son épaule, répétant les mots accablants à son oreille. Mais ce n'était pas seulement le duc qui le pensait, même elle y croyait.
La princesse Agnès, qui était la royauté à être fiancée à lui, était une magicienne réputée. Et l'un des héros qui a joué un rôle dans l'excursion pour le Dragon Rouge.
L'histoire romantique des deux âmes similaires qui se battaient ensemble sur le champ de bataille et se transformaient en amants soufflait comme un vent doux dans toute la ville. Ceux qui avaient pris l'odeur de ce conte s'attendaient à un grand mariage à leur retour.
Le célèbre guerrier, Riftan et le magicien surdoué, la princesse Agnès!

Elle pensait qu'un divorce était imminent, la descendant en spirale comme une avalanche imparable. Même le prêtre qui avait présidé leur mariage l'aurait pensé. Pas une âme n'ignorait comment la tyrannie de duc De Croix était la raison de leur mariage. Il avait une cause légitime et une justification pour demander le divorce.
Mais pourquoi avez-vous...?'
Elle jeta un coup d'œil vers le profil de Riftan. La brise dérivait dans leur voiture les balançant doucement. Son visage glacial, qu'il a dû développer après la sévère expédition, a servi à créer une atmosphère inaccessible. Ses cheveux désordonnés étaient même encombrés comme un nid d'oiseau sur son front, et sa peau brûlée et dorée donnait à sa belle apparence une atmosphère encore plus exotique.
Max n'avait jamais vu la princesse Agnès en personne, mais elle a fait des histoires difficiles de sa grande beauté. Des mèches blondes brillantes et des yeux d'un bleu profond comme l'océan. Elle n'avait aucun doute que si elle se tenait à côté de lui, ils ressembleraient à des gens d'un beau tableau.
Pensant ainsi, elle jeta un coup d'œil prudent à son reflet sur la fenêtre de la voiture. La vue d'un front large, du petit pont bas de son nez et d'un visage qui, pour elle, avait l'air bizarre à cause de ses grands yeux, la saluait. Des taches de rousseur brunes reposaient sur le dessus du nez comme de la saleté, et ses cheveux, qui avaient été tressés pour contrôler ses boucles rebelles, avaient encore des poils capricieux qui dépassaient comme de la paille.
Seules des pensées terribles étaient présentes dans sa tête. Elle était convaincue qu'il ne voulait pas qu'elle soit sa femme. Il doit y avoir autre chose, que voulez-vous que je fasse? pensa-t-elle, à la réception de ses peurs.
Comme s'il remarquait qu'elle le scrutait et le regard douteux de ses yeux, il la regarda finalement en arrière. Pris par ses yeux perçants, Max baissa rapidement la tête. L'homme a trouvé son action déconcertante et a craché une petite malédiction.

« Même si c'est terrible d'être avec moi, essayez de cacher votre répulsion. Je n'ai pas l'intention de quitter cette voiture à cause d'une femme au cœur faible! »

Avec son agitation toujours croissante, Max a dit à la hâte:« Oh, non, non! Ce n'est pas terrible. Non, je n'ai jamais dit ça... »

 « Dans ce cas, qu'y a-t-il avec ce regard de dégoût ! », a-t-il craché venimeusement une seconde plus tard.

Dans l'impulsion, Max leva précipitamment ses mains pour couvrir son visage. S'il était vrai que la confusion la rendait effrayée et nerveuse, elle était tardivement consciente de la façon dont elle devait le regarder avec ses émotions déprimantes exposées. Cela a dû le rendre désagréable.
« Je sais que vous savez bien à quel point notre situation,  n'est pas... ordinaire. »

L'homme soupira devant son silence obstiné. Seulement à son insu, Max transpirait abondamment d'anxiété.
Il a poursuivi, plus pondéré cette fois-ci: 

« Je ne sais pas grand-chose de vous. Je suis sûr que c'est la même chose pour vous. Mais tu es ma femme maintenant, et je dois t'emmener avec moi tout au long de mes jours, comme le déclarent les vœux. Mais comment puis-je te considérer comme ma femme si tu frissonnes autant juste en étant à côté de moi? »

« T-toute l-la vie ... »

Son regard étonné faisait déformer son visage, furieux ou d'autre chose, Max était déjà perdu.

« Nous nous sommes mariés il y a trois ans. N'est-ce pas la volonté du ciel pour un couple marié de vivre ensemble pour toujours? »

Elle le regarda comme si une deuxième tête avait germé de son large cou. Elle n'arrivait pas à y croire; une telle personne n'avait vraiment pas l'intention de rompre son mariage?
Peut-être qu'il ment pour une raison quelconque, peut-être que ses mots sont pour se moquer de moi parce qu'il pense que je n'ai pas entendu parler de ses fiançailles avec la princesse. Malgré ses paroles, les pensées dans la tête de Max ne faisaient que suivre un chemin abyssal.