PDV Enola :
Je sens des mains qui commence à me déshabiller, j'essaie de les repousser mais mon corps ne répond plus. Il est comme figé, je n'arrive pas à bouger le moindre muscle. Même mes cordes vocales ne fonctionnent pas, j'ai beau crier, hurler aucun son ne franchi la barrière de mes lèvres.
Mon pantalon m'est violement enlevé, mon tee-shirt arraché. Je me retrouve en sous-vêtement, toujours impuissante. Alors que je sens une respiration dans mon cou, ma brassière est arraché avant que ma culotte ne subisse le même sort.
Me voilà maintenant nu devant je ne sais combien d'homme avide de mon corps. Seule mes larmes expriment mon désarroi. Je ne veux pas qu'ils me touchent ni même me regardent mais mon corps semble avoir cessé de fonctionner.
Des mains.
Des mains partout.
Des mains partout qui me touche.
Certaines s'en prennent à ma poitrine d'autre à mon cou ou encore à mon ventre. Je sens aussi des respirations et des bouches même sur mon visage pourtant noyé des mes pleures. Une main se place sur mon cou pour me maintenir mais j'ai déjà abandonné toutes luttes. Les autres se retire me laissant reprendre mon souffle.
Mais ce n'est que pour quelques courtes secondes. Car déjà je sens un genoux qui s'immisce entre mes cuisses et qui les écarte de force. Mon corps ne répond toujours pas et même si c'était le cas mes membres sont maintenu en place par ces hommes répugnants qui regardent comme si mon entre-jambe était le match de l'année.
Soudain alors que je tente de prendre une dernière inspiration avant que mon âme ne meure, j'entend une voix lointaine qui semble crier mon prénom.
PDV Cassio :
Il est 3h38 et je viens tout juste de gagner ma chambre. Bien que je ne sois pas spécialement fatigué, je sais qu'il faut que je dorme un minimum d'heure pour être au maximum de mes capacité. Autant physique qu'intellectuel.
Je retire ma chemise ainsi que mon jean, restant en caleçon chaussette ne supportant pas d'avoir les pieds à l'air. Je me mets sous les draps propre et attrape mon téléphone pour vérifier que je n'ai pas de message me signalant un quelconque problème. Tout me semble ok alors je le repose et me mets en position pour dormir.
Soudain alors que j'allais tomber dans les bras de Morphée, j'entend des cries provenant de la chambre d'en face. Ayant l'habitude je ne m'en soucis guère et me dit qu'ils vont bientôt cesser. Mais lorsqu'un crie aussi fort que déchirant retenti, je réalise qu'en face de ma chambre se trouve celle d'Enola et ces cries lui appartiennent.
Je bondis de mon lit pour aller dans sa chambre. J'ouvre précautionneusement la porte et la vois, grâce à la lumière de la lune passant par la fenêtre pas fermé, recroquevillé sur elle même dans son coin en train de s'agité et de crié.
Je m'avance dans la pièce pour la rejoindre mais je marche sur quelque chose faisant un bruit de plastique qu'on écrabouille. C'est enfaite la bouteille de ce midi. Je suppose donc qu'elle l'a mis ici pour que si un intrus rentre le bruit la réveille quand il y marchera dessus. Moi qui la pensée bête, la sauvageonne à peut-être finalement un cerveau. Bien que ça ne lui soit d'aucune utilité puisque personne n'est autorisé à rentré dans cette chambre à part moi.
Arrivé à sa hauteur je m'accroupi et lui secoue doucement le bras en l'appelant. Ça ne semble pas fonctionner alors je la prend dans mes bras. Quand je pense que ça marche puisqu'elle cesse de gesticuler, elle reprend en y mettant encore plus de hargne.
Je la pose délicatement sur le lit et l'enjambe pour la secouer en continuant de crier son prénom. Ayant l'impression que rien ne pourra la sortir de son cauchemar,je n'hésite pas à passer à la manière forte. Si sa chambre n'était pas à deux mètres de la mienne, je ne me serais pas donné autant mal pour la réveiller mais c'est le cas alors je lui met des petites gifles.
Enfin, elle cessent de s'agiter et surtout de me casser les oreilles puis ouvre les yeux complètement perdu. Enola reprend doucement sa respiration en regardant par la fenêtre, ne m'ayant toujours pas remarqué. J'en profite donc pour la détailler une nouvelle fois, ses fines lèvres gercées, sa chevelure châtain ébouriffé, ses long cils et ses beaux yeux bleu d'une profondeur à s'en noyer.
Mais qui dit que je vois ses yeux dit qu'elle vient de me remarquer et donc la fin du calme. Je recule rapidement avant que je perde un tympan mais elle se contente de sangloter.
PDV Enola :
Je... je ne sais pas exactement ce qu'il vient de se passer mais je faisais un cauchemar et quand je me suis réveillé Cassio était penché au dessus de moi m'observant de son regard froid. Il s'est reculé quand mes yeux ont accidentellement croisé les siens.
Je pense que je l'ai réveillé en criant et que c'est lui qui m'a ramené à la réalité juste avant le moment fatidique. Je voudrais le remercier mais je pense qu'il est en colère et je ne voudrais jeter de l'huile sur le feu. Je me souviens de ses paroles d'hier et j'ose espérer que pour lui je ne vient pas de lui donner une bonne raison de me faire du mal.
Surtout qu'il m'a amené jusqu'au lit et que même si je viens juste de le remarquer il est presque nu. Va t'il lui aussi me violé. Bien qu'il ai dit le contraire hier, il reste un homme et ça parole n'a aucune valeur à mes yeux.
Je n'est plus la force de me battre alors je me laisse tomber par terre à genoux, tête baissé et l'implore de me pardonner, en espérant qu'il reparte sans rien me faire.
- Je... je suis déso désolé. Je reprend mon souffle avant de continuer. Je voulais pas vous réveiller. Je vous jure que je... que je ne recommencerais pas. Mais ne me punissez pas piti... pitié.
- Eh chuuut. Regarde moi. Je secoue négativement la tête en réponse.
- Je ne vais rien te faire, je veux juste que tu me regardes.
Je lève lentement la tête dans sa direction mais gardes le yeux clos en serrant les paupières pour être bien sûre de ne pas croisé son marron clair.
- C'est bien, maintenant ouvre les yeux.
- Je.. désolé Monsieur je.. je Mon souffle se bloque et je n'arrive pas à finir ma phrase.
Je ne distingue plus rien tellement la panique me submerge. Je ne sais plus ou je me trouve ni qui est en face de moi. Je me perds entre mon cauchemar, mes souvenirs et la réalité. Je sais seulement que je viens de le réveiller et que je vais encore me prendre une raclé.
- Enola, ouvre tes yeux. C'est moi, Cassio. Je ne vais rien te faire. Je suis pas encolère, je veux juste que tu me regardes.
La pression est si forte en moi que je sens ma tête commencée à tourner, je vais perde connaissance d'une minute à l'autre. Soudain Je sens ses doigts essuyer mes joues délicatement puis caresser mes paupière close, chose qui étrangement me sort de mon état de trans.
Son touché n'est pas agressif loin de là. Il est même rassurant pourtant je n'ai plus ressenti un touché comme autre chose qu'agressif depuis longtemps. Ma respiration se calme et je finis par ouvrir les yeux, pour tomber directement dans les siens. Appréhendant sa réaction, qui ne tarde pas à venir, je me fige.
Voilà le deuxième chapitre promis de la semaine, bien que j'ai de l'avance sur les chapitres que je publie pour être sûr qu'en cas de démotivation, je puisse tout de même publier. J'essaie de publier quand j'en écrit un nouveau mais avec la reprise je n'avais même plus la motivation de corriger les chapitres pour pouvoir les poster.
J'espère tout de même que ce chapitre vous a plu, il n'a pas forcément était facile à écrire. Et je ne suis pas sûr d'arriver à faire ressentir toutes les émotions qui traversent Enola dans ces moments où elle perd le contrôle.
Merci de m'avoir lu, si vous voulez j'ai poster sur tiktok à quoi ressemble les personnages que vous avez déjà rencontré. Mais ce n'est que comme moi je les imagine, vous êtes bien évidemment libre de les imaginer comme vous le voulez.
Mon tiktok : Sweety.wolf

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Alzarsi | T.1
Romance" Alors que je faisais mes études pour devenir journaliste, mon grand frère un petit dealeur de cité en France à décidé de me vendre pour arrondir ses fins de mois. C'est pourquoi je me suis retrouvée dans cette cave attachée à un lit avec comme se...