Quarante-et-un : Révélation

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J'avais vraiment trop hâte de voir vos réactions face à ce chapitre car il a son lot de révélation. J'espère de tout cur qu'il vous plaira.
Bonne lecture 😘
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PDV Cassio :

Je pose avec précaution ma main sur la frêle épaule d'Enola et immédiatement elle sursuaute puis cherche à me fuir éxactement comme elle le faisait lors de notre rencontre. Chose qui malgré ma volonté de ne surtout pas m'attacher à ce petit être, me pèse sur le coeur ou du moins ce qu'il m'en reste.

Savoir que tout le travail et les efforts que j'ai mis en oeuvre pour qu'elle accepte enfin ma présence sont réduit à néant par un petit fils de pute ne fait que agrandir mon envie de le détruire. Lui et son chef qui ferait mieux de rester terré dans les égouts si il veut échapper à ma folie destructive et meurtrière.

Je fini par la laisser prendre ses distances puis je me baisse à sa hauteur et avance doucement vers elle. Elle ne crie pas, restant muette bien que ses yeux exorbités me laisse penser qu'elle m'a reconnu malgré l'étau de terreur qui enserre son cerveau et ses pensées.

Elle me laisse tout de même la détacher non sans trésailler à chaque fois que je la touche. Une fois ses mains libres, je vais pour la porter. Mais à peine mes mains passent sous ses aisselles qu'elle se débat me faisant la lâcher.

Étant donné que j'avais commencé a la soulever, elle retombe sèchement au sol en esquissant une grimace de douleur qui arrive même à étrangement m'en faire faire une à mon tour, compatissant face à la douleur qui a brièvement traversé son petit visage.

En temps normal, je n'aurais pas pris la peine de me soucier de ce qu'elle veut mais là elle semble carrément éteinte. Absolument plus aucune lueur de vie n'est présente dans ses belles iris couleur océan.

Alors je ne retentes pas de la soulever. Une idée me vient alors, je pèse le pour et le contre avant de me lancer pour ne pas risquer de la brusquer encore plus. Bien que cela me semble compliquer. Finalement, je décide de le faire pour tenter de la reconecter.

Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes, espérant ainsi lui couper la respiration pour qu'elle sorte de son espèce de transe. Contrairement à ce que je pensais, ses lèvres sont étonnement douce et bien qu'elle est un goût de sel dont je ne veux même pas savoir la provenance sous peine de me désinfecter la bouche à la javel et que les circonstance sont loin d'être les meilleures, l'embrasser reste tout de même très agréable. Bien plus qu'agréable. Si agréable que bien que je sache que ça ne soit absolument pas le moment. Une partie de moi s'invite sans mon consentement à la fête.

Bien heureusement pour moi et ma trique grandissante, le baisé ne dure pas, elle me repousse rapidement une lueur de dégout dans le regard. Sauf que le dégout laisse rapidement place au soulagement et doucement, presque timidement elle passe sa main sur mon visage comme pour être sûr qu'elle ne rêve pas.

Pour être sûre que je suis réellement là. Que son cauchemars ne durera cette fois que très peu de temps. Temps que jespère asez peu important pour ne pas qu'il est un trop gros impacte sur tous les dernieres avancés de la sauvageonne.

- C'est bien moi, c'est Cassio. Je suis venu te chercher. Lui soufflai-je.

Mais comme elle ne répond pas et qu'elle semble sur le point de se redéconnecter de la réalité à tout moment, de repartir dans les méandres de son cerveau embué à la terreur. Je rajoute dans l'espoir que ça occupe ses pensées au moins le temps que je la sorte d'ici:

- Lamario, tu peux m'appeler Lamario.

- La... Lamario ? C'est... c'est ton prénom ? Réagit-elle immédiatement, marrachant alors un fin rictus.

Sa voix est roque comme si elle ne l'avait pas utilisé depuis un moment. Elle me tend les bras signe qu'elle m'autorise enfin à la porter. Chose que je mempresse de faire avant qu'un de ses démons ne revienne obscurci son esprit.

Je quitte alors cette horrible cellule et traverse la maison remplis des corps, des gardes sensés la surveiller maintenant réduit à l'état de cadavres presque déjà en état de putréfaction.

Pour enfin sortir de la maison et monter dans l'une des voitures qui n'attendent plus que nous. Avec Enola toujours bien au chaud dans mes bras où elle s'est carrément endormie. Enfin en sécurité bien installé dans le creux de mes bras. C'est limite comme si elle était faite pour y reposer.

Mais je chasse rapidement cette idée de ma tête. Ne voulant et ne devant surtout pas m'attacher à cette fille. Qui devrait déjà depuis longtemps reposer six pieds sous terre. Et j'aurais dû être la personne l'y ayant envoyé. Pourtant je sais qu'actuellement je ne suis déjà plus en capacité de presser la détente si c'est sa tête dans mon viseur.

Rien ne sert de me cacher la face, elle a déjà un impact sur moi et mes décisions. C'est donc bien pour ça que je ne dois pas plus m'y attacher. Et qu'elle doit disparaître de ma vie, d'une façon ou d'une autre avant que je n'en perde le contrôle.

Pendants les quarante-cinq minutes qu'a duré le trajet retour Enola ne s'est pas réveillée une seule fois. Bien au contraire elle est profondément et paisiblement endormie, reposant de tout son petit corps sur moi. C'est Lilio qui conduit et Samy qui est sur le siège passager tandis que Raik est confortablement installé sur la banquette arrière à mes côtés.

J'ai donc le petit corps de la sauvageonne sur mes genoux, j'ai retiré ma veste pour la couvrir avec car habillée seulement de sous-vêtement elle devait avoir froid.

Lilio nous emmène d'abord à la base pour raccompagner les hommes, faire en sorte que les quelques blessés soit immédiatement pris en charge par notre médecin, s'assurer que le prisonnier soit correctement accueilli et surtout récupérer ma voiture pour pouvoir rentrer au manoir. L'appartement étant corrompu.

Lilio se charge de tout pendants que moi je change de voiture. Sans oublier de prendre au passage une couverture dans laquelle j'enroule Enola. Je la dépose délicatement sur le siège passagers, attache sa ceinture, ouvre la porte arrière à mon chien et une fois tout le monde bien installé, je démarre enfin.

* * *

Arrivé à destinations, j'ordonne à l'un de mes hommes de s'occuper de mon chien. Tandis que moi je soulève délicatement la sauvageonne dans mes bras puis rentre dans le manoir avant d'en monter les escaliers pour tomber dans le couloir avec toute les chambres et rentre dans la pièce en face de celle qui m'est lorsque je viens résider ici normalement attribuer.

Je dépose Enola sur le lit en la recouvrant bien des draps. Ces derniers étant blanc deviennent vite marron au contacte de la saleté qui la recouvre mais je ne peux ni la laver ni la changer de peur de la réveiller. Je préfère la laisser dormir plutôt que protéger les draps. Et puis je doute que savoir que je l'ai changé et encore moins lavé dans son sommeil, lui fasse de toute façon très plaisir.

Je la trouve vraiment très faible, comme si elle n'avait pas mangé pendant des jours. Alors qu'elle n'a disparu que trois jours. Je vais donc demander au médecin de passer pour l'ausculter surtout que le sang sur ses cuisses est assez inquiétant.

Mais en attendant qu'elle se réveille je vais lui faire chauffer de la soupe pour qu'elle reprenne un peu de force. Je la laisse donc se reposer et appelle le médecin qui me dit qu'il sera là dans moins d'une heure.

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Alors le premier bisouuuuus ?

Cassio qui avoue qu'il commence à s'attacher à Enola ?

Cassio qui s'inquiète et prend soin de "sa" petite sauvage ?

Et surtout sont prénom, personne avait trouvé et j'en suis fière. Je ne pense pas qu'il plaira a tous le monde mais moi je surkiff.

Venez sur insta, je vous attends pour parler de ce chapitre pas super long mais dans lequel il s'en passe des choses. (_cap_caps_)

A demain pour un nouveau chapitre. Oui je suis en vacances alors je passe à 4 chapitres par semaines eheh.

Alzarsi | T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant