Neuf : Pas si gentil

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PDV Enola :

Ça fait un moment maintenant que j'ai finis ce que Lilio m'a apporté et toujours aucune trace de Cassio. Peut-être qu'il veut me faire payer de l'avoir réveillé.

N'ayant que peu dormi cette nuit et rien a faire le sommeil me gagne petit à petit. Bien que j'essai de lutter mes paupière se font de plus en plus lourde jusqu'à se fermer complètement.

***

Je ne sais pas exactement combien de temps j'ai dormi mais seulement quelques heures ont du passer car le soleil n'a pas l'air d'avoir beaucoup avancé. En m'étirant je remarque qu'un nouveau plateau est apparu. Bien que je sois contente de pourvoir remplir mon estomac et que Cassio ne m'est pas abandonné à mon triste sort. Savoir qu'il est rentré pendant que je dormais m'angoisse. De ce que j'ai pu comprendre il est un homme dangereux et lunatique. Je ne suis donc pas à l'abris qu'un jour il me fasse du mal.

En m'approchant pour manger je remarque deux nouveaux livres déposé à coté du plateau. Je me dépêche d'avaler la purée en entière cette fois car j'ai assez faim et la quantité est juste parfaite. Au moment de prendre le verre d'eau un morceau de papier tombe par terre.

Finis bien toute ton assiette, je ne l'ai pas beaucoup rempli. C. Est inscrit dessus, dommage que je l'ai vu que maintenant sinon j'aurai laissé un peu de purée. Je ne veux pas qu'il pense que je lui obéit au vu de sa réaction la dernière fois où j'ai fait ce qu'il m'a dit.

Je repose tout sur la plateau et prends les livres avec moi pressée de m'y plonger. Une fois plus ou moins bien installée dans le coin, je lis les résumés pour savoir par lequel je vais commencer. Je choisi finalement celui qui parle d'une jeune fille qui entre à la fac et va rencontrer un jeune homme insupportable réputé pour enchainer les filles. Ça m'a l'air pas mal et le prénom de la fille me plaît. Enfin plutôt son surnom parce que Theresa ça fait trop vieux, mais Tessa je pense que c'est un prénom que je pourrais donner à ma fille. Bien que j'ai abandonné l'idée d'avoir des enfants et même tout simplement un mari.

***

Plongé dans ma lecture je n'ai pas vu le temps passer et il fait maintenant nuit. J'ai passé l'après midi sur ce livre, il est bien et j'apprécie les personnages. Le garçon dont l'héroïne s'entiche me fait rire avec son air de badboy, si il savait ce que sait que la vie quand on est véritablement méchant il arrêterais et deviendrais un gentil garçon. Mais je l'aime bien quand même il me fait rire à tout casser à chaque fois qu'il est en colère, comme si détruire la vaisselle allait résoudre ses problèmes.

A être restée toute la journée sans bouger mes muscles sont tout tendu, seul une bonne douche chaude pourra me détendre. Je n'ai jamais pris autant de douche de ma vie en ne m'ayant pas sali. Mais je n'y est pas eu accès pendants si longtemps que je pourrais prendre trois douche par jour pendant un mois que je ne rattraperais même pas le nombre de douche que j'ai manqué.

Je prend mes habits avant pour ne pas avoir à me balader en serviette. Je choisi donc une nouvelle culotte, un jogging et un tee-shirt à manche courte tout simple. Une fois déshabillée je me réfugie dans la douche.

C'est le bruit d'une porte qui claque qui me dis que je ferais mieux de me dépêcher de sortir. Chose que je me presse de faire. Une fois mes habits enfilés, je sors prudemment de la salle de bain mais ne trouve personne dans la chambre. Peut-être que le bruit venait de dehors.

Je hausse les épaules et me retourne pour aller dans mon coin mais je lâche un cris de peur et de surprise mêlée lorsque je trouve l'abruti en train de me fixer, debout appuyer dans le coin du mur. J'ose le regardé dans les yeux et je me perds dedans. C'est sa voix qui mes ramène à la réalité.

- Je t'ai apporté à manger ce midi mais tu dormais et vu ta nuit agité je n'ai pas voulu te réveiller. Je me suis dit que comme ça au moins je pourrai dormir ce soir.

- Je m'en doutais. Mais est-ce que vous pouvez dégager de ma place ? Ose-je lui dire dans un élan de confiance, afin de cacher la panique montant peu à peu à la vue de cet homme si proche de moi, en le regardant dans les yeux, sans relever sa pique bien qu'elle m'est touchée.

Il se déplace bien mais pas pour me laisser la place, il me prend par la gorge, inverse nos positions et me plaque au mur maintenant derrière moi. J'essai de me débattre pas pour le provoquer mais parce que mon cœur va sortir de ma poitrine tellement la peur me consume. Chose qui ne fait que lui faire resserrer sa prise sur mon cou.

- Je pensais t'avoir déjà dit de faire attention à cette bouche. Dommage moi qui voulait te proposer un tête à tête avec moi, je ne sais pas si tu le mérite. Il ponctue sa phrase en serrant encore davantage ses doigts.

- J... je pré préfère mou... mourir plutôt que m... manger a... avec vous. Dis-je tant bien que mal avant qu'il ne me soulève carrément du sol. Je ne sais pas d'où me vient tout ce courage feint mais je n'en peux plus de manquer de m'évanouir dès qu'il s'approche.

- Si j'était toi je me tairais, j'ai passé une journée à chier et j'ai pas beaucoup dormis alors ne me chauffe pas.

Son regard devenu noir me transperce et je baisse les yeux. Les larmes coulent à flots sur mes joues tandis que l'air n'atteint plus mes poumons.

- Maintenant je vais te lâcher et allais chercher à manger, pendant que tu vas gentiment m'attendre sur le lit puis nous allons manger tranquillement ensemble. Compris ?

- O... ou.. oui. Il me serre tellement que ma gorge me brûle et que je n'arrive pas à parler.

- Quand c'était pour me faire chier tu arrivais bien à me regarder dans les yeux donc tu vas faire pareil et me demander de te pardonner ton insolence. Il me lâche et je tombe immédiatement à genoux en prenant de grandes inspirations qui me brûle la gorges.

- Oui pardon Ca.. Cassio. Articule-je difficilement en le regardant dans les yeux cette fois.

- Bien, maintenant que les choses sont au clair et que tu as compris que tu n'est pas en vacances ici, on peut oublier et passer à table. Durant sa phrase, sa voix à perdu de sa froideur et ses yeux ont repris leur marron-vert. Relève toi et vas m'attendre sur le lit. Son ton et son regard ne laissant aucune place à la discussion me font comprendre que je ferais mieux de lui obéir, chose que je m'empresse de faire alors qu'il sort de la pièce un sourire narquois au visage.

Me laissant dans un état de panique extrême. J'essaie de ralentir les battements de mon cœur ainsi que ma respiration mais j'y peine.

Il vient de me montrer son vrai visage et de perdre le peu de confiance que je lui avait accordé.




Comme annoncé, me revoilà si vite avec un nouveau chapitre.

J'espère que vous ne trouvez pas Enola bipolaire, elle a vécu des choses horribles et en ai traumatisée mais pour l'avancée de l'histoire, le caractère à la base bien trempé de mon héroïne et parce que à mon sens il y a bien des moments où sa force de caractère arrive à reprendre le dessus sur son traumatisme bien que la plus part du temps ce soit l'inverse.

Je tiens à vous prévenir que Cassio est loin d'être un bon samaritain, bien qu'il essaie d'être patient avec la petite Enola. Les prochains chapitres risquent d'être un peu plus violent.

Alzarsi | T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant