Alzarsi | T.1

Trente : Altercation

Dix jours plus tard :

PDV Enola :

Exactement dix jours sont passés depuis que j'ai accepté sans réfléchir de l'accompagner à un évènement. On est donc le jour j et je ne sais toujours pas en quoi ça consiste. J'ai beau avoir essayé d'en savoir plus, Cassio est une vraie tombe quand il s'y met. J'ai même voulu me désister. Lui promettant de me laisser attacher sagement. Mais lui comme moi savions que jamais je ne laisserai faire sans me débattre bien que ce soit peine perdu. D'ailleurs il a tenu son engagement et n'a plus essayé de me menotter au lit le soir. Je n'ai pas non plus essayer de m'échapper, de toute façon je ne serai pas allée bien loin. Il ne m'a plus laissé ressortir depuis la journée shopping et l'ascenseur qui est la seul sortie de l'appartement demande un code pour l'utiliser et bien sûr je ne le possède pas.

J'ai donc passé ces dix derniers jours enfermée dans l'appartement, mais ce n'est pas plus mal. La sortie au centre commercial, bien qu'on y soit allé lorsqu'il n'y avait presque personne. M'a prouvé que je n'étais pas encore prête de revivre sereinement au milieu d'inconnu. J'ai donc passé mes journées à lire et devant Netflix. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, je ne me suis pas ennuyer. Bien au contraire, j'en ai profité pour faire mes marques dans ce nouveau logement et tout simplement faire ce dont j'avais envie. Je me doute que devoir rester enfermée n'est pas ce dont la plupart des gens appellent faire ce qu'ils veulent. Mais pour moi pouvoir me balader librement dans l'appartement, choisir voir cuisiner ce que je veux manger et choisir de regarder un film plutôt qu'un autre dépasse amplement l'espoir de liberté que j'avais il y a encore quelques semaines.

Je réapprends donc à vivre et me comporter normalement. Je ne sursaute presque plus lorsque Cassio apparaît dans une pièce sans me prévenir. Je ne me crispe plus autant au moindre bruit ou moindre geste brusque. Cependant j'ai conscience qu'il reste encore un long chemin à parcourir avant d'avoir l'illusion de mener une vie normal. Cassio ne peut toujours pas me toucher ou s'approcher de trop prêt sans que je ne me sente en danger. Mais il ne fait pas non plus beaucoup d'effort, bien qu'il essaie de moins m'imposer de chose, il reste lui même et n'hésite pas à me remettre à ma place à la moindre occasion.

Ce dernier passe la plupart de son temps dans ce que je pense être son bureau, puisque je n'ai toujours pas l'autorisation de visiter les pièces du couloir. On ne se croise que quelque fois en dehors des repas et ce n'est pas pour me déplaire. Il ne sort jamais ou presque de l'appartement. Je pensais qu'il ne le faisait jamais jusqu'à ce que je découvre que presque chaque soir il s'absente environ une heure. Pas très rassurée de me retrouver seule la nuit et je l'avoue, curieuse de savoir où il va et ce qu'il fait. Un soir, j'ai finis par l'attendre devant l'ascenseur pour le chopper avant qu'il ne m'abandonne encore une fois à mon triste sort et lui demander des explications. Mais Cassio reste une brute voir un homme des cavernes qui sait et ça ne s'est pas passé comme prévus.

Flashback quelques jours plus tôt :

J'en ai marre que monsieur la brute se barre tous les soirs pour revenir une heure plus tard. Me laissant seule sans défense et surtout sans me prévenir. N'arrivant pas à m'endormir j'ai donc décidé de l'attendre devant l'ascenseur pour le confronter. Après avoir passé plus d'une semaine rien qu'avec lui, je me sens un peu plus en sécurité et je crois savoir comment m'y prendre pour ne pas l'énerver. Pourtant il y a quand même ce nœud de stress et d'appréhension dans mon estomac. Mais je n'ai plus le temps d'hésiter ou de faire marche arrière.

- Je peux savoir ce que tu fais là ? T'es pas sensée dormir ? Me demande-t-il méfiant en me découvrant.

- Je te retourne la question. Tu vas où comme ça ?

- Contrairement à toi, je n'ai aucun compte à te rendre. Alors vas dormir.

- Je veux juste savoir pourquoi tu me laisse seule sans défense tous les soirs, alors que tu es sensé me protéger.

- Je vais juste quelques étages plus bas et une alarme me préviens en cas d'intrusion donc non tu n'es pas sans défense. Et je ne pense pas que tu veuilles vraiment savoir ce que j'y fais.

- Si je veux savoir ce qui est plus important que ma sécurité. Clamai-je sûr de moi.

- Bien des choses, bien des choses petite sauvage. Mais si ça t'intéresse temps, je fais redescendre la pression avec une femme.

- Redescendre la pression avec une femme ? Répétai-je bêtement.

- Oui avec sa bouche, sa chatte et des fois bien d'autre choses. Je suis assez précis ou tu veux dessin ? Se moque-t-il.

- Non beurk ça ira. T'es entrain de me dire que tu délaisses ma sécurité pour faire l'amour avec une femme ?

- Aves des femmes déjà et puis techniquement je ne leur fais pas l'amour bien au contraire.

- Mais t'es vraiment pas possible !

- Quoi tu es jalouse ? Tu préférerais que je reste avec toi ? Tu sais si tu me laissais te toucher, je ne délaisserais plus ta protection. Me demande-t-il un air énigmatique au visage tout en se rapprochant, me bloquant entre lui et les portes closent de l'ascenseur.

- Non je suis loin d'être jalouse où je ne sais quoi. Et... et arrête, ne t'approche pas. Ne me touche pas.

- Bien alors si tout est clair, retourne te coucher piccola mocciosa et laisse les grands jouer entre eux. Me souffle-t-il à l'oreille maintenant bien trop proche que ce que je peux supporter.

Retour au présent :

Après notre altercation assez traumatisante pour moi, je suis sagement retournée me coucher. Quand à lui il n'a pas abandonné son idée et est descendu rejoindre son amante. Je sais qu'il a continué les soirs suivants ne prenant absolument pas en compte notre discussion. Le lendemain j'ai tout fait pour le croiser le moins possible, bien évidemment il s'en ait rendu compte et ne s'en ai pas caché. Se moquant ouvertement de moi et de je cite "ma peur ridicule de l'affronter après avoir appris qu'il m'abandonne pour baiser des femmes qui elles le désire et en redemande". Heureusement ça à finis par lui passer et il ne m'en a plus reparlé après avoir ajouter que : si je le voulais je pourrais être à la place de toutes ces femmes, qu'il suffit juste de lui demander.

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J'espère que le chapitre vous a plu. Prenez soin de vous. A vendredi 😘.