PDV Enola :
Toujours assise au bord du lit, je me lève pour aller m'installer de quoi dormir. Mais lorsque je pose un pied parterre, des mains me saississent par les hanches et me tire au milieu du lit. Je me débat, essayant de me soustraire aux bras de la brute mais ça ne fait que renforcer son étau sur mon pauvre petit corps.
Tel un serpent étouffant sa proie, il me sert dans ses bras pour m'empêcher de fuir. Et bien sûr comme à chaque fois, après l'étape du débatage viens celle du fisage. Mes muscles se tendent au possible, mon rythme cardiaque s'accélère, ma respiration se coupe et de gros frissons me traverse le corps me faisant trembler de tout mon long.
J'ai beau essayer de prendre de grande respiration, l'air ne parvient plus jusqu'à mes poumons. J'ai beau fermer les yeux, gardant mes paupière fermement close, je me revois bloqué sous ses corps prêt à souiller le mien.
- Chuuuut. Calme toi. Regarde, fait comme moi inspire (prend grande inspiration) puis expire (expire doucement).
Je tente de faire ce qu'il me demande. De me caler sur sa respiration pour faire taire le brouhaha dans ma tête. Lorsqu'il prend une inspiration, j'essaie d'en faire autant et pareil quand il relâche doucement son air. Je continue même si cela ne fonctionne pas, l'air n'atteint toujours pas mes poumons mais me concentrer sur autre chose que ses mains sur moi m'évite de plonger plus profondément dans la crise. Cest seulement au bout d'une dizaine de respiration que j'arrive à rerespirer plus ou moins normalement.
- Voilà cest ça. Continue piccola mocciosa. Inspirrrrrrre et exxxxxpire. Il desserre sa prise, ne laissant que ses mains sur mes hanches. Ya juste mes mains sur tes hanches d'accord et elle bouge pas de là promis.
Je ne lui réponds pas. Bien que ma respiration soit redevenu acceptable, mon corps est toujours autant tendu et de petits sanglots me traversent encore la gorge. En temps normal je sais que s'il me promet de ne pas toucher plus que mes hanches, il le fera. Mais après ce quil vient de se passer la peur que la gifle ne lui suffise pas pour me punir, prend le dessus sur le peu de confiance que je lui accorde.
- Essaye de dormir, tu semble épuisée.
- C... Ca... Cassio si... sil-te... sil-te-plaît. Lâ... lâch... lâche moi. Articule-je difficilement.
- Non mocciosa. T'avait qu'à rester sage.
- Je... Tu... tu... as était méchant alors que je navais rien fait de mal.
- Je peux savoir depuis quand tu me tutois toi déjà ?
- Euh je... je...
- Déstresse. A croire que je fais de frapper pour ça.
- Bah euh Tu... tu viens de me gilfer.
- Dors sauvageonne.
PDV Cassio :
Après une trenteine de minutes à ne pas oser bouger, aussi rigide que du béton. Elle a fini par se détendre petit à petit jusqu'à s'endormir plus ou moins paisiblement. Quand à moi je n'arrive pas à m'endormir, l'esprit beaucoup trop encombrer. Entre l'attaque d'hier et la tentative de fuite ratée de la sauvageonne mon cerveau carbure à trois mille à l'heure.
Je ne me serais jamais douté que dès que j'aurai le dos tourné, elle oserait se faire la malle. Pourtant jaurais dû le prévoir, bien qu'elle ne soit pas ma prisonnière, elle n'est pas libre pour autant et après des mois enfermée sans voir la lumière du jour il est tout à fait compréhensible qu'à la première occasion elle est essayée de m'échapper. Surtout que bien que je ne sois pas le méchant de son histoire je ne suis pas non plus le gentil et je lui ai prouvé une fois de plus tout à l'heure. Je vais donc devoir prendre des dispositions pour ne plus lui laisser de telles opportunités de se barrer.
***
Je me rend compte que j'ai fini par m'endormir, probablement bien trop fatigué pour continuer de garder les yeux ouvert. Lorsque je me réveille brutalement, un petit corps en panique tentant de séloigner de moi à tout prix. J'entend son coeur battre de là où je suis, ce qui signifie qu'il doit battre extrêmement vite.
Comme à chaque fois qu'elle est en crise elle murmure des choses incompréhensibles pouvant s'apparenter à des "Non non je veux pas. Je veux plus." Elles est totalement déconnectée de la réalité, ne se débattant même pas vraiment contre moi mais plus contre l'un de ses cauchemars. Et au vus de sa panique et ses nuit agitées, ses cauchemards ne doivent pas être des plus vides.
- Enola c'est moi Cassio. Chuut calme toi. Tu sais bien que je vais pas te faire de mal. Bon si on oublie la gifle mais on a cas mettre ça sur la liste des erreurs de parcours d'accord ?
Bien évidement je reste une fois de plus sans réponse. Ni ma tentative de la rassurer ni celle d'humour ne fonctionnent. Alors dans un dernier espoir qu'elle retrouve ses esprits avant de faire une crise cardiaque. Je relâche tout doucement la pression qu'exerçait mes mains sur ses hanches, jusqu'à ne plus du tout la toucher.
Je l'observe, grâce à la luminosité de la lune, rassembler le peu de force qui lui reste pour dans un mouvement purement automatique. Se lever, traverser la chambre, rejoindre l'unique coin vide de la pièce et enfin dans un gémissement craintif se rouler en boule parterre.
J'attends qu'elle soit bien endormie pour me lever, prendre la couverture et lui la mettre. Je me surprend à rester au dessus d'elle à l'observer dormir. Et je remarque que même en dormant elle conscerve une expression de méfiance, d'inquiétude et de douleur mêlé.
J'en viens même à me demander si un jour elle pourra reprendre une vie normal ou du moins un semblant. Je ne sais pas exactement ce qu'il lui est arrivé mais il ne faut pas être un géni pour comprendre qu'elle a été violé et pas qu'une fois à mon avis, au vu de ses réaction. Mais en attendant elle fait des efforts et essaie de prendre sur elle, avant quelle ne se réveille en panique elle semblait même plutôt apaisée dans mes bras.
Je n'ai toujours pas pris de décision sur ce que je ferai d'elle une fois cette histoire terminée. En tout cas, j'ai définitivement abandonné mon idée d'en faire une prostituer. Reste juste à savoir si je la libère juste et la laisse se débrouiller. Ou bien si je la dépose chez les flics tel un cadeau. Ou encore si je l'enferme directement dans un hôpitale psy. Ou alors, je la tue simplement, ce qui en soit serait potentiellement un cadeau pour elle puisque qu'on se le dise sa vie est fichue et elle n'aura jamais le courage d'y mettre fin toute seule. Sinon elle l'aurait déjà fait.
---------------------------------------------------------
Voilà le chapitre comme énoncé tout à l'heure.
Merci beaucoup au personne qui sont allés s'abonner à mon insta.
Vous pouvez d'ailleurs venir discuter du chapitre sur mon insta : _Cap_caps_
VOUS LISEZ
Alzarsi | T.1
Romance" Alors que je faisais mes études pour devenir journaliste, mon grand frère un petit dealeur de cité en France à décidé de me vendre pour arrondir ses fins de mois. C'est pourquoi je me suis retrouvée dans cette cave attachée à un lit avec comme se...