Treize : Colère

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PDV Cassio :

J'ai passé la matinée à tester de nouvelles armes, chose qui m'a un peu détendu. Car depuis hier où j'ai appris que l'autre Bâtard à attaqué l'une de mes propriétée dans l'espoir de récupérer la sauvageonne, je suis à la limite de tuer chaque personne que je croise.

Je sais que j'ai peut-être été un peu dur avec Enola mais ce n'était vraiment pas le jour pour jouer à la rebelle. J'espère qu'elle ne sera quand même pas trop terrorisée de sa nuit, je ne l'ai pas entendu faire de cauchemar dons je ne pense pas. Du moins je l'espère parce que je n'aurai pas la patience de recommencer du début à gagner sa confiance. Déjà que je ne sais même pas pourquoi je ne l'ai pas directement jeté dans mes caves, j'aurai déjà obtenu mes informations et son corps pourrirait déjà dans une ruelle sombre et peu utilisée vu qu'elle ne me servirait plus à rien.

Je suis au volant de ma Maserati noir en direction de ma base, je dois récupérer un dossier avant d'enfin rentrer à la maison retrouver et surtout libérer la sauvageonne. Alors que je sors de l'autoroute, mon téléphone émet un bip. Je ne m'en préoccupe pas habitué qu'il sonne toute la journée. Mais au bout de quelques minutes, il recommence et je me rend alors compte que ce n'est pas un message mais l'alarme que je reçois lorsque la porte de la chambre d'Enola bouge.

Je ne prend même pas le temps de me garer et attrape mon téléphone pour savoir ce qu'il se passe. Je vois alors que la porte a été ouverte et refermée deux fois il y a quelques heures. N'ayant pas utilisé mon téléphone jusque là, bien trop occuper à tuer des personnages fictifs. Je n'avais pas vu cette notification et vu que je n'ai pas désactivé l'alarme elle resonne toutes les dix minutes.

Je m'empresse de faire demi-tour et m'engage à tout vitesse sur l'autoroute. Le trajet dure en temps normal une quinzaine de minutes mais il ne m'en faut que six pour apercevoir ma propriété. Alors que je me gare devant, une nouvelle alarme se déclenche m'indiquant une nouvelle ouverture de la porte. Je sors de ma voiture et entre dans ma villa furieux.

En seulement trente seconde je me retrouve devant la porte, d'où provient étrangement une conversation entre la sauvageonne et mon bras droit. S'en ai trop pour moi et je fais irruption en lançant :

- Oh mais ne t'en fais pas, je ne suis pas en colère je suis furieux. Mon ton est si froid et haineux que les deux sursautent en se tournant dans ma direction, le teint soudainement livide pour Enola et légèrement palot pour Lilio.

- Je peux tout vous expliquer boss. Tente mon bras droit.

- J'y compte bien mais avant je vais devoir te punir, tu savais que tu n'avais pas le droit de l'approcher et encore moins de la toucher.

- Je ne l'ai pas touché ! S'offusque-t-il.

- Baisse d'un ton, n'oublie pas à qui tu t'adresse ! Le réprimandé-je. Avant de reprendre un peu plus calmement. Ah oui et elle s'est détaché toute seule peut-être ?

- Moi au moins je n'lui ai pas fait de mal.

PDV Enola :

Suite à sa provocation Cassio saute sur Lilio et lui met son poing dans le visage. Mon libérateur ne s'est même défendus et saigne maintenant du nez. Je pense qu'il ne veut pas empirer sa punition, chose que je conçois toute à fait. Je m'en veux énormément, c'est entièrement de ma faute si Lilio a des ennuis. S'il ne m'avait pas détaché il n'aurait pas eu besoin de revenir et la brute ne l'aurais jamais surpris ici.

J'ai peur pour lui mais encore plus pour moi, ils sont amis donc je ne pense pas que la brute irait jusqu'à véritablement le blesser mais moi il m'a démontré hier qu'il n'hésiterait pas à employer la force. C'est pourquoi depuis qu'il a fait irruption dans la pièce je suis partie me réfugier dans le coin et n'ai pas réellement relevé les yeux terrorisé à l'idée de croiser son regard obscur pourtant si clair à la base.

En entendant un bruit de chaîne je m'empresse de regarder dans leur direction. Cassio vient de récupérer les menottes abandonnée sur le lit et revient au niveau de son ami. Il lui demande de se mettre à genoux mais ce dernier refuse alors il l'y oblige avec une clé de bras. Une fois à genoux il lui attache les mains puis les chevilles et finis par tout raccorder à un croché en bas du mur. Mon libérateur est maintenant contraint de rester dans cette position.

La brute quitte brutalement la pièce sous ce que je devine des insultes étant donné que Lilio crie en italien. Je n'ai pas le temps de soufflet en me rendant compte qu'il m'a oublié qu'il réapparait du scotch à la main. Il s'empresse de bâillonner son prisonnier, mais avant qu'il ne le condamne au silence, je crois l'entendre crier "Maho". Mais je n'ai pas le temps d'y réfléchir plus car déjà il s'approche de moi.

L'angoisse monte, j'ai de sérieuse raison de croire que je vais passer un sal quart d'heure et l'agitation de Lilio augmentant à chaque pas que fais la brute ne m'aide aucunement. Il finis devant moi, se baisse et attrape mon menton afin que je le regarde. Alors que je suis à un cheveux de perdre le contrôle.

Ce que je vois me fige, il semble pouvoir perdre le contrôle à tout moment. Je voudrais détourner le regard mais la pression de plus en plus forte, entraînant une forte douleur sur le bas de mon visage m'en dissuade.

- Je m'occuperai de toi plus tard en attendant je t'interdis de le détacher sous peine de subir pire. Me suis-je bien fait comprendre ? Crache-t-il entre ses dents.

- Ou... oui. Articulé-je difficilement tant ses doigts me presse le menton.

Il me relâche et retourne vers Lilio avant de lui chuchoter quelque chose. Chose qui semble plus le faire s'agiter que le calmer. Il part enfin en nous disant "A plus".

La porte à peine fermé que le regard du prisonnier se tourne vers moi et semble me supplier d'au moins lui enlever le morceau de scotch qui l'empêche de parler. Etant donné que si il est dans cette situation c'est pour m'avoir détaché et que la brute m'à demandé ou plutôt ordonné de ne pas le détacher. J'hésite grandement bien que n'ayant pas eu d'ordre contraire pour cela, je finis par décidé que je lui dois bien ça.







Je suis vraiment désolée pour mon absence mais j'ai eu une grosse perte de motivation et entre ça, le fait que j'ai repris les cours et dû rattraper 2 semaines de retard et que ça ne va pas forcément en ce moment. Je n'ai pas écrit de nouveaux chapitres.

Mais ils m'en reste 3 d'avance, alors je vous laisse choisir. Si vous préférez attendre un peu que je retrouve la motivation et écrive quelques chapitres. Ou bien que d'ici dimanche je vous poste les chapitres que j'ai pour me faire pardonner mais au risque de ne pas en avoir après pendant un moment le temps que j'en réécrive.

Que préférez vous ?

Alzarsi | T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant