Quarante-deux : Réveil

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PDV Enola :

Quand mes yeux se rouvrent une puissante lumière m'aveugle, m'obligeant à les refermer immédiatement. Lorsque que je réitère plus doucement l'expérience quelques secondes plus tard, je découvre que je suis dans un lit au draps blancs plus si blancs que ça d'ailleurs, dans une chambre que je n'ai jamais vu.

Je me redresse doucement et tombe dans le regard marron qui d'ailleurs ressort vert avec la lumière du soleil de Cassio. Ou plutôt si je me souviens bien Lamario. Oui c'est ça Lamario. Lamario Bartoli.

- Je t'ai fait de la soupe. M'informe-t-il en me montrant la table de chevet sur laquelle repose un bol empli d'un liquide orange d'où s'échappe de la fumée.

Je ne perds pas de temps et me jette sur la nourriture qui m'a l'air bien bonne et surtout bien chaude. Car bien que je sois au chaud sous les draps, j'ai l'impression que le froid de la cellule est toujours en moi. La première gorgé de liquide m'arrache un gémissement de bonheur tellement j'avais faim et la soupe me réchauffe de l'intérieure. En quelques minutes je termine la totalité du bol le ventre bien repu. Et c'est en relevant enfin mes yeux que je me rend compte que Ca... euh Lamario à disparu.

- Je t'ai fait couler un bon bain chaud si tu veux. Dit d'ailleurs celui-ci en revenant de la salle de bain donc.

Je me lève et traverse fébrilement la pièce, manquant de finir parterre au moment où je passe devant lui. Mais je finis tout de même dans la salle de bain sans rencontrer le sol. Comme il me l'a dit, un bain chaud m'attend dans la baignoire.

Je n'ai plus qu'a retirer le peu de vêtement qui me couvre et m'y glisser dedans. Je me rend d'ailleurs compte que je n'ai même pas eu l'idée de me cacher de Lamario. Mais bon je suis plus à un homme de plus ou de moins à me voir à moitié nu.

Mon corps frissonne quand il rentre en contact avec l'eau presque brulante. Une grimace de dégout étire mes lèvres lorsqu'à peine suis-je dans l'eau qu'elle se colore d'un horrible marron rouge. Je me frotte alors rapidement essayant de faire disparaître toute trace de Rick sur mon corps. Une fois rincé de toute impureté je sors de l'eau maintenant presque noir. Bien que j'ai galéré à enlever tout le sang du à mes règles que j'avais sur les cuisses, il n'en reste à présent plus du tout.

Enroulée dans une grande serviette blanche immaculée, je fouille les différents tiroirs dans l'espoir de trouver une protection hygiénique. Et c'est finalement dans le placard sous l'évier que je déniche le saint graal. Je m'habille du sur-vêtement appartenant probablement à Lamario au vu du parfum qui s'en dégage, je passe un coup de brosse puis de séchoir dans mes cheveux puis attrape une brosse à dent neuve. Je dois m'être brossée les dents bien cinq fois avant de reposer la brosse d'une main tremblante me rendant compte que ce n'est pas du dentifrice qui me purifiera la bouche.

Quand je me regarde dans le miroir, je me trouve extrêmement fatiguée, d'énorme cernes ornent le dessous de mes yeux et l'étincelle de vie qui persistait dans mes iris semble avoir totalement disparue. En conclusion je fait peur à voir avec mon bleu sur la pommette et mon visage aussi vivant qu'un cadavre.

Mes yeux finissent par s'attarder sur mes lèvres et quand je me rappelle que la brute m'a embrassé elles se mettent à me brûler. Comme si malgré les nombreux brossages de dents l'emprunte de ses lèvres sur les miennes y reste, y est indélébile. Comme si il m'avait marqué de ses lèvres.

Je finis par rejoindre la chambre à pas de loup espérant ne pas croiser Lamario maintenant que je me souviens du baiser. Je me doute qu'il ne signifie absolument rien pour lui mais je ne peux m'empêcher de baisser les yeux, les joues chaudes quand je le vois assis sur le lit aussi à l'aise qu'un roi sur son trône.

Mais de tout de même dans élan de folie je continue d'avancer jusqu'au lit sous son regard pénétrant. Je termine par m'assoir timidement à l'autre bout du lit bien trop faible pour rester une secondes de plus sur mes deux jambes.

- Le médecin ne va pas tarder, c'est juste pour vérifier que tu n'es pas de problème d'accord ? Voyant que je ne réagis pas le regard fix sur mes mains. Il reprend : Parce que tu avais du sang aux jambes et je ne voudrais pas passer à coté de quelques choses. Est-ce que euh... est-ce que tu sais d'où il vient ?

Son air inquiet et sa voix étonnamment douce me surprenne au plus au point mais ce n'est pas pour autant que je daigne parler. Heureusement il ne s'en formalise pas et va ouvrir la porte au médecin.

Pendant ce temps moi, je retourne dans la salle de bain, pour prendre la boite de serviette hygiénique. Espérant qu'il comprenne sans que je n'ai besoin de parler. Mais avant de passer la porte j'hésite car que Lamario sache que le sang dont j'étais couverte lorsqu'il m'a sauvé était celui de mes menstruations me fait me sentir extrêmement honteuse.

Pourtant je finis quand même par y aller preferant cela plutôt que des questions indiscrète. D'ailleurs dès qu'il la vois il semble si soulagé qu'il laisse échapper un petit soupir. J'en déduis donc qu'il a compris que ce n'était rien de grave. Il me fait ensuite signe d'aller sur le lit pour que le médecin puisse m'ausculter.

Ce dernier, le même que la dernière fois installe son matériel et m'approche comme on approche un animal craintif. C'est peut-être ce que je suis devenue après tout. Je le laisse faire ce qu'il veut sans me débattre, je n'en ai clairement plus la force mais mon corps exprime tout de même son inconfort et son rejet à l'aide de tremblements, de frissons et de mouvement de recul incontrôlable.

Au bout de quelques minutes il se tourne vers Lamario et lui donne son diagnostique que je n'écoute que d'une seule oreille. Je retiens juste qu'à part la faiblesse dont je fais manifestement preuve tout va bien. Il conseille beaucoup de repos et une alimentation saine.

Et pour le sang entre mes cuisses il déduit des serviettes hygiénique que ce ne sont que mes règles puisque je ne semble pas avoir de gènes quelconque et que j'ai un implant contraceptif dans le bras datant d'il y a maximum un jour au vu de la cicatrisation. Rien que je ne savais déjà quoi.

- Est-ce que tu as besoin de quelque chose ? Me demande-t-il une fois le docteur reparti.

Je secoue négativement la tête pour lui répondre ce qui semble commencer à l'agacer.

- Enola ? Regarde moi.

Nouveau hochement négatif de ma pars.

- Eh... Piccola mocciosa je vais rien te faire tu le sais ça pas vrai ? M'interroge-t-il en m'attrapant le menton et étrangement seulement un petit frisson me traverse le corps face à son contact.

Cette fois c'est d'un hochement positif que je lui répond.

- Bon, va te reposer. Maho pourra rester avec toi tout à l'heure si tu veux.

Je pars m'installer sur le lit beaucoup trop exténuée pour m'installer parterre dans un coin mais heureuse et impatiente de revoir le petit monstre. J'espère juste qu'il ne se rendra pas compte de mon état. Comment veux-tu qu'il ne s'en rende pas compte alors que tu ne parles plus idiote. Me souffle une voix alors que mes paupières se ferme sur Lamario quittant la chambre.

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Chapitre beaucoup moins intéressant que le précédent mais ils ne peuvent pas tous être aussi chargés que celui d'avant. J'espère quand même qu'il vous a plus.

A mercredi pour la suite. N'hésitez surtout pas à venir me donner vos retour sur insta. (_cap_caps_)

Alzarsi | T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant