Alzarsi | T.1

Trente-deux : Téléphone

2 semaines plus tard :

PDV Enola :

Depuis la soirée, que nous avons quitté pour mon plus grand soulagement tout de suite après que Cassio soit sorti du bureau, il ne s'est pas passé grand chose. J'ai continué d'apprivoiser la cohabitation avec la brute et ça se passe de mieux en mieux. Je supporte bien mieux sa présence, elle en devient même rassurante. Bien évidemment il continu de sortir voir des femmes et j'ai remarqué qu'il ne revenait pas toujours plus détendu que lorsqu'il quitte l'appartement. Je trouve ça un peu bizarre, c'est pas sensé être du plaisir pour les hommes le sexe ? Je comprends vraiment plus rien.

Mais pas trop le temps de me pencher sur la question plus que ça car j'ai un emploie du temps de livre à lire très serré et chargé. La brute ayant probablement marre de me voir errer sans but m'a donné une espèce de petite tablette. Ne nous-y méprenons pas, je n'ai pas accès à internet ni aux réseaus sociaux. En revanche il m'a installé une application où l'on peut lire ou écrire des histoires. Et franchement j'adore ça, je n'ai jamais été attiré par les livres dématérialisés étant bien trop attacher à la bonne odeur d'un livre neuf et de pouvoir réellement le tenir dans mes mains. Mais je suis tomber amoureuse de cette application, j'y ai découvert tellement d'histoire qui mériterai d'être éditées. C'est fascinant.

Ça m'a vraiment bien occupé l'esprit. Par contre il y a certaine scène que je suis obligé de passer. Des scènes avec des contactes physique. Où euh.. le garçon et la fille ne sont pas toujours habillé. Je comprends pas trop comment tous les gens en commentaires font pour adorer et attendre avec impatience ce genre de scène. Beurk. J'ai essayé hein, d'en lire mais le résultat reste le même à chaque fois. Un profond dégout s'empare de moi et je suis obligée de faire une pause pour ne pas vomir. Du coup j'ai abandonné. Maintenant dès que les personnages commence à s'embrasser je ne lis que d'un œil et si ils vont plus loin je saute le passage.

Je viens de lire une histoire vraiment trop bien, un vrai coup de cœur. Et maintenant j'ai une panne de lecture. C'est vraiment horrible quand ça fait ça. Dès que je lis une histoire qui me plaît vraiment et me tiens en haleine jusqu'au bout. Une fois que je la termine, j'ai un gros coup de mou. Comme une mini dépression. Et toute les histoires que je commence ne me plaisent pas alors que je suis sûre quand temps normal elle me plairait énormément.

Du coup là je m'ennuie. Je voudrai bien m'occuper de Maho mais d'après Cassio il faut encore attendre quelques jours. Normalement d'ici deux jours je l'aurais tellement soulé qu'il m'y amènera en vitesse lumière. En plus ça fait un moment que je ne suis pas sortie d'ici et je commence à saturer. Je sais que c'est pour ma sécurité mais ma santé mentale déjà bien bancal, j'en ai peur, va finir par en prendre un coup. Surtout que toujours d'après la brute, il n'y a plus de nouvelle du Connard. Il a apparemment disparu de la circulation. Plus d'attaque sur les hommes du capo ni rien. Cassio m'a dit qu'il y a deux possibilités, soit il a finis par abandonner soit il se repli pour frapper bien plus fort dans quelques temps. Mais dans tous les cas ça nous laisse un peu de temps tranquille.

En ayant marre de ne rien faire, je pars à la recherche du rustre qui me sert de coloc. Et oui encore un nouveau surnom. Je crois que c'est définitivement une de mes nouvelles passions. Faut juste espérer que je ne me trompe pas quand je m'adresse à lui sinon il risque de pas trop apprécier. Et on sait tous comment réagit cette brute international lorsqu'on ose le contrarier. D'ailleurs lorsque je le rejoins au salon, il est au téléphone et il crie je ne sais quoi en Italien. Bien que je ne comprenne pas un traître mot de ce qu'il vocifère, je comprends bien qu'il est énervé et que c'est loin d'être des mots d'amour.

- Si. Forza, vaffanculo e recupera questa merda prima che mi prenda cura di te. Ti ho avvertito di più Lilio. (Ouais. Allez, vas te faire foutre et récupère moi ce merdier avant que je ne m'occupe de toi. Je t'avais prévenu Lilio en plus.) S'agace-t-il une fois de plus. Mais cette fois j'ai compris qui est son interlocuteur.