Cinq : Tester la marchandise

10.5K 335 267
                                    

PDV Cassio :

Je quitte sa chambre, la laissant planté au milieu. Elle m'intrigue de plus en plus, avec ses réaction toute plus exagérées les unes que les autres. Je descend les escaliers et me dirige vers la cuisine pour déposé son assiette. Assiette dont elle n'a même pas mangé la moitié mais je m'occuperais de ça plus tard. Pour l'instant je vais aller consulter le dossier contenant toute les informations que j'ai demandé sur elle.

J'apprend qu'elle ne m'a pas menti, elle s'appelle bien Enola, Enola Müller . Elle a 21 ans, elle fait des études pour devenir journaliste et ses parents sont mort dans un accident d'avion quand elle avait 17 ans. Elle a aussi un frère, un certain Nicolas plus vieux de trois ans. C'est un petit dealeur qui se serait attiré des problèmes avec le bâtard et ne pouvant payer sa dette il a préféré lui vendre sa petite sœur. Sympa le grand frère. La disparition d'Enola remonte à y'à trois mois, ce qui signifie qu'elle les a passé en compagnie de l'autre bâtard. Elle doit donc être en possession de nombreuses informations qui pourront être utile à mon business. Manque plus qu'à gagner sa confiance pour qu'elle arrive à aligner plus de trois mots autre que "je veux pas".

Je me doute qu'elle à du vivre des choses pas facile vu l'état dans lequel je l'ai trouvé mais elle devrait justement avoir compris que personne ne se soucis de se qu'elle veut ou pas. Mais bon je vais pouvoir me servir de cela pour me la mettre dans la poche. Ça me ferait presque de la peine si j'avais un cœur que de savoir que sa naïveté va encore servir à quelqu'un mais vu comme je n'en ai pas, ça ne me gêne aucunement. Surtout si c'est à moi qu'elle sert. Malheureusement mes projets de la faire rentrer dans mon réseau de prostitution et même d'en faire ma pute si affinité se voient réduit à néant. Je ne prendrais pas le risque de perdre des clients parce que madame "ne veut pas". Et comme je lui ai dit, je n'ai pas de temps à perdre dans l'apprivoisement d'une bête sauvage, afin d'assez gagnersa confiance pour la mettre dans mon lit. Bien qu'elle soit toute à fait à la hauteur physique pour y finir.

M'étant perdu dans mes pensées sur la sauvageonne, je n'ai pas entendu toquer à la porte. Je m'en rend compte lorsque mon seul ami et bras droit pénètre dans mon bureau.

- J'en connais un qui est resté dans la chambre de la pute bien que son corps soit ici. Fanfaronne Lilio.

- Ce n'est pas une pute. lui répondis-je plus sèchement que je ne l'aurais voulu.

- Mouais si tu le dit mais j'en ferais bien mon quatre heure. Je peux tester la marchandise si tu veux. A peine a t'il fini que je me lève et tape de ma paume sur mon bureau. Ce qui a l'air de bien le faire marrer puisque le petit rictus narquois qu'il a en permanence vient de s'agrandir à tout son visage.

- Ça va, ça va pas besoin de sortir les crocs, je ne fais que te proposer mes services.

- Je préfèrerai que tu me dise plutôt ce qui t'amène.

- A parce que maintenant il faut une raison pour venir voir son capo préféré, je suis profondément outré là. Il est talentueux et utile lorsqu'il s'agi des affaires mais pour me faire chier c'est un professionnel.

- Accouche avant que je m'énerve et que tu passe par la fenêtre.

- Ok ok veuillez bien m'excuser pour ce petit égarement patron ça ne recommencera plus. Si seulement il pouvait être sérieux mais il prononce cette phrase si souvent que même un nouveau né ne se ferait pas avoir. Le temps qu'il finisse de faire le mariole, je nous sort deux verres et nous serre du whiskey.

- Je venais pour te dire que les anglais ont enfin accepté notre proposition et qu'ils ont signé l'accord sans rechigner depuis que tu leur a si gentiment offert ces onze prostituer. Mais en même temps qui n'accepterai pas de vendre carrément sa mère en échange de prostituer, pas moi en tout cas.

- Je te rappelle au cas ou tu aurais oublié que ta mère en plus d'être morte est elle même une prostituer ce qui fait que la moitié de ces filles était probablement tes demi sœurs.

- Heureusement que tu es là mon cher ami pour me rappeler que je suis un fils de pute, tu as raison j'ai tendance à l'oublier.

- Tu me fatigue à un point que si j'avais pas besoin de toi pour mes affaires tu serais déjà dans mes caves.

- Allons ne dit pas des choses comme ça tu sais que j'ai un petit cœur fragile.

Je préfère ignorer sa remarque puéril et lui demander des nouvelles sur les recherches du bâtard. Ça fait déjà un quart d'heure qu'il est dans mon bureau et appart me casse les couilles il ne m'a pas appris grand chose. En plus il va bientôt devoir partir à sa rencontre avec les britanniques et moi j'ai un tout autre genre de rendez-vous qui m'attend et il promet d'être intéressant. Au bout d'une trentaine de minutes nous avons fait le tour de ce dont nous devions parler, je le congédie donc.

- Aller a plus sinon je risquerai de faire attendre les anglais et la patience est loin de faire partie de leur qualité. Je ne voudrait pas devoir leur donner en guise d'excuse pour mon retard une autre de mes sœurs, je vais finir par ne plus en avoir. Et il quitte la pièce mort de rire de ses propre propos.

Mais seulement une minutes plus tard la porte se réouvre sur sa sale gueule orné d'un sourire qui m'annonce que je vais devoir lui mettre un coup de pied au cul pour qu'il aille faire son job.

- Attends attend, avant que tu ne me tue j'ai une bonne raison pour ne pas être encore partis. Je me demandé si tu n'avais pas changé d'avis sur ma proposition, tu sais pour que j'essaye la marchandise ? Je lui jette le pot à crayon qui était posé sur mon bureau et il se le prend en pleine face avant de définitivement claquer la porte en lâchant des insultes à mon égard.

Maintenant je vais pouvoir me dépêcher de finir mon travail pour pouvoir retourner voir la sauvageonne.



Comme promis 2 chapitres en 1 jours, j'espère qu'il est à la hauteur de vos attentes. J'apprécie beaucoup vos messages et ils me motive à écrire encore plus de chapitres. J'ai quelques chapitres en avance et bien que j'essaie de me relire pour éviter les fautes je voudrais que quelqu'un me relise pour être sûr malheureusement pour moi je n'ai personne dans mon entourage avec du recul sur la darkromance. Je fait donc appel à vous mes lecteurs, si quelqu'un veut bien se dévouer (en plus elle aura les chapitres en avance), bien que je ne pense pas que ça intéresse beaucoup de monde veuillez m'envoyer un message en privé avec pourquoi ça devrait être vous plutôt que la voisine comme ça, ça laisse le temps au personnes de voir ma demande et non que ce soit premier arrivé premier servis. Prenez soin de vous je revient normalement d'ici samedi soir avec un nouveau chapitres. Bonne année a vous.

Alzarsi | T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant