PDV Enola :
On retourne à la voiture en silence, je me dépêche d'y pénétrer toujours pas rassurée de voir autant d'homme au tour de moi. Je ne saisis pas pourquoi on ne reste pas avec Lilio et Maho et pour changer la brute ne m'a absolument rien expliqué. Comme si j'étais sensée avoir la science infuse ou alors mon avis ne l'intéresse tellement pas qu'il ne voit pas l'utilité de me tenir au courant de la situation. Je penche plutôt pour la deuxième option mais un peu d'espoir ne fait pas trop de mal. Au bout d'une dizaine de minutes de trajet je romps le silence.
- Pourquoi on ne reste pas avec les autres ? Tente-je.
Il tourne doucement la tête dans ma direction, m'observe rapidement puis se retourne vers la route. Je continue de le fixer peu sûre de moi mais voulant tout de même une réponse. Bien que depuis l'attaque j'ai décidé de ne plus laisser Cassio me maltraiter pour rien et de lui résister. La peur que je ressens vis-à-vis de lui ne s'est pas subitement envolée, bien au contraire. Depuis la gifle et toute les autres fois où je lui ai tenu tête et qu'il a fini par me "punir" d'une façon ou d'une autre, j'ai très peur de la moindre de ses réactions. Mais d'un autre côté il n'est jamais allé trop loin alors je pense pouvoir lui survivre jusqu'à ce qu'il comprenne que je ne suis pas un petit animal de compagnie.
- Parce qu'un détraqué en a après toi et que je ne veux pas mettre mes hommes et mon business inutilement en danger. Alors on va passer un peu de temps rien que tous les deux. C'est pas super ça ? Me répond-t-il emprunt d'ironie lorsque je pense qu'il ne daignera jamais me répondre.
- Et euh ça va durer combien de temps ?
- Ça n'a même pas commencé et tu en a déjà mare de moi ? La cohabitation va être dure pour toi la sauvageonne. Se marre-t-il comme si savoir que je vais passer les prochains jours rien qu'avec lui était super drôle pour moi.
- Tu peux pas m'appeler par mon prénom comme les gens normaux ?
- Non mocciosa car je ne suis pas normal.
- Ça j'avais remarqué merci.
- Je te trouve bien insolente ces dernier temps. Ne t'ai-je pas déjà dit de surveiller ce qui sort de ta bouche ?
- Si bien sûr. Mais...
- Oui ? Mais ? Mais quoi ?
- Je... enfin je...
- Aller vas-y lance toi. Je suis curieux de savoir d'où te viens ce soudain courage. Profites-en.
- J'ai... j'ai décidé de ne plus vous... te laisser me traiter comme une prisonnière, comme... comme un animal de compagnie.
- Mmmh. Se contente-il de répondre un sourire narquois au bord des lèvres.
Je n'ai pas le temps de plus me questionner sur son absence de réaction qu'il gare la voiture et m'ordonne de sortir, ignorant donc totalement notre précédente discussion. Nous nous retrouvons devant un grand immeuble au cœur de la ville. Je ne sais laquelle mais une ville d'Italie puisque je n'ai pas l'impression que l'on est quitté le pays.
Vu qu'on ne change pas les bonnes vieilles habitudes ou plutôt que les mauvaises ont la vie dure, il se saisi une fois de plus de mon poigné à peine suis-je sortie de la voiture. Il me traîne jusque dans un ascenseur, appuie sur le bouton du dernier étage, tape un code à je ne sais combien de chiffre et me libère une fois les portes verrouillées.
Je suis surprise de tomber directement sur un petit hall d'entrée lorsque les portes se rouvrent. La brute pénètre l'appartement en premier pressé d'aller je ne sais où. Il s'enfonce dans un couloir en me disant de visiter, que ma chambre est la première à gauche et que je suis formellement interdite de ne serait-ce qu'ouvrir la moindre porte des autres pièces du couloir.
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Alzarsi | T.1
Romance" Alors que je faisais mes études pour devenir journaliste, mon grand frère un petit dealeur de cité en France à décidé de me vendre pour arrondir ses fins de mois. C'est pourquoi je me suis retrouvée dans cette cave attachée à un lit avec comme se...