Trente-huit : Jouons à un jeu

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️ Scène de violence ⚠️

Bonne lecture. 😘
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PDV Cassio :

Ça fait officiellement vingt heures qu'Enola à disparu ou plutôt qu'elle s'est faite enlever. Ces connards l'ont kidnappé dans mon propre immeuble, dans mon propre appartement alors que je lui avais promis qu'elle y serait en sécurité.

Le pire c'est qu'ils ont frappé au seul et unique moment où je n'étais pas présent. Au premier instant où j'ai levé ma garde. Et ça ne peut pas être une coïncidence. Il y a forcément une putain de taupe dans mes rangs.

A vrai dire depuis qu'ils ont attaqué la villa, j'avais déjà des doutes mais aucun moyen de les confirmer ou d'identifier la supposée taupe. Mais là ils viennent de m'offrir ce fils de pute sur un plateau. Car seul les hommes chargés de surveiller l'immeuble savaient que j'avais relâché ma garde et qu'Enola était seule.

Ce qui rétréci les suspects à treize personnes. Mais puisque je connais suffisamment dix d'entre eux pour savoir qu'ils n'auraient jamais osé. Il ne m'en restes que trois à interroger. Lilio est d'ailleurs parti avec quelques hommes les chercher. Ils ne devraient plus tarder.

- Ils t'attendent Capo. Me dit Lilio après avoir ouvert la porte de mon bureau, de l'un de nos QG, dans lequel je me suis enfermé depuis au moins cinq heures.

Je pose immédiatement les papiers que j'étais entrain de classer et le suis dans le couloir puis les escaliers menant au cellules et salle de torture.

Les trois hommes que nous devons interroger nous attendent sagement assis sur des chaises, les mains et les chevilles liées au pieds des chaises dans l'une des mes salles de torture. Je rentre le premier et tourne autour des hommes comme un prédateur. Lilio lui s'appuie contre un mur et pianote sur son téléphone, pas très intéressé par la scène qui se joue devant lui.

Je reste silencieux, observant le moindre mouvement et traits des gardes qui se trouvent ici. Tandis que un paraît terrorisé, les deux autres cachent mieux leur peur. Je choisi donc de commencer par le plus faible.

Il a la lèvre fendu signe que Lilio n'a pas su m'attendre pour commencer les festivités. Ce con n'est jamais foutu d'attendre d'être arrivé pour commencer à  tabasser les prisonnier. Il faut toujours qu'il les cogne une ou deux fois, il a vraiment aucune patience lorsqu'il sait qu'il va pouvoir faire mumuse. Cependant, le faible reste en bien meilleur état que les deux autres qui ont déjà chacun un œil au beurre noir.

Je m'assois sur la table en fer qui trône au milieu de la pièce et me saisi du dossier avec la photo qui ressemble le plus à ma première victime. Je lis rapidement les informations qui pourrait m'être utile, comme son adresse, celle de sa mère, le nom de sa copine etc...

- Dis moi James, ta mère elle va mieux depuis son opération du genou ? A peine ai-je prononcé son prénom que le dénommé James s'est mis à trembler.

Même s'il s'avère que ce n'est pas lui la taupe, je ne risque pas d'être clément avec lui. Je ne cautionne absolument pas que mes hommes soient en vérité des faibles. Je ne suis pas un tyran, je fais en sorte que ceux qui ont des familles puissent leur rendre visite. Je ne les utilise pas comme chair à canon, bien au contraire.

Et j'ai déjà discuté avec bon nombre d'entre eux. Mais ils savent qu'ils me doivent le respect et que je ne cautionne pas la faiblesse. Ce sont les deux seules choses qui peuvent m'amener à m'en prendre à eux. En plus évidemment d'une quelquonc trahison

- O... ou oui Ca... Ca... Capo. Je crois que je vais lui tirer une balle entre les deux yeux dès maintenant. Il bégaye encore plus que la sauvageonne et va savoir à qu'elle point je ne supporte pas ça. J... je n'ai ri rien f... fait, j... je je vous le pro promet. Ajoute il difficilement.

- Je peux savoir où est-ce qu'il a été trouvé celui là ? Demandai-je à Lilio.

- Aucune idée mais en tout cas ce n'est pas l'homme qu'on cherche. Je m'en occupe ? Me demande-t-il en haussant les épaules, signe qu'il s'ennuie.

- Fais toi plaisir.

- Non non s'il-vous-plaît Capo ne le laissez pas faire ! Je... je dois finir de payer l'opération de ma mère ! S'écrie le condamné ayant compris le sort qu'on lui réserve.

- Ne t'en fait pas tu n'aura pas servis à rien puisque ta mère va toucher la prime. Et c'est sur ces belles paroles que Lilio sort son arme de son dos et tire sans attendre. Mettant ainsi fin à la vie de ce misérable d'une simple balle entre les deux yeux.

Maintenant qu'il ne me reste plus que deux suspects et que autant Lilio que moi nous ennuyons, je décide de le laisser jouer à son jeu favoris.

C'est alors avec un grand sourire digne d'un psychopathe qu'il prend dans l'armoire un révolver. Et plus précisément un revolver Python à 12 coups. Il fait tourner le barillet tout en s'approchant des hommes. Entre le sourire et la façon dont il tient l'arme, comme si c'était un jouer, on pourrait vraiment le comparer à un psychopathe et c'est d'ailleurs l'effet recherché.

Lilio aime particulièrement la torture psychologique là où moi je suis bien plus douleur physique. Et c'est d'ailleurs pour ça que nous formons un duo parfait et que très peu de personnes ont résisté à plus de 2h en notre compagnie.

- Je suppose que vous connaissez la roulette russe ? Leur demande-t-il une fois juste devant eux.

N'obtenant aucune réponse ni de l'un ni de l'autre il referme le barillet en leur indiquant qu'il y a 12 coup et 1 seul chance de perde ou plutôt de mourir.

Mais ce qu'ils ne savent pas et ne doivent pas savoir c'est qu'il n'y a même pas de balle dans le barillet. Alors oui ça enlève tout le danger du jeu mais le but n'est pas de les tuer accidentellement mais d'obtenir des informations et un mort ne parle pas.

- Ploum ploum ça sera toi qui mourra au bout de trois. Un deux trois ! Et il appuie sur la détente alors que l'arme est pointer sur le visage de celui de droite. Il recommence son manège deux fois de plus avant que celui de droite ne s'écrie.

- Ce n'est pas moi la taupe ! Je vous en supplie, j'ai une famille. Arrêtez !

- Donc si ce n'est pas toi c'est lui ? Demande Lilio en pointant l'arme sur l'autre. Mais au lieu de tirer quand l'homme acquiesce il le détache et lui ordonne de partir mais de rester dans le coin.

Et tandis que l'autre fils de pute comprends son erreur je demande à Lilio de l'attacher aux chaînes qui pendent du plafond pour que je puisse commencer à m'amuser. Et oui ce con vient de se balancer tout seul.

Car ni mon bras droit ni moi n'avons dit que nous cherchions une taupe, seulement qu'on aller leur poser quelques questions sur leur inutilité à protéger la morveuse. Une fois la taupe bien installé je commence par le rouer de coup de poing sans lui poser aucune question. Juste pour lui faire mal. Mal comme ses petits copains doivent être entrain de faire à ma petite sauvage. Ce n'est que lorsque des bleus apparaissent sur ses côtes que je m'arrête.

- Ora piccola merda, dimmi dov'è la ragazza ! (Maintenant sale petite merde, dis-moi où est la fille !)

- Probabilmente si fa scopare come la troia che è. Inoltre, ho sentito che non l'hai nemmeno assaggiato. Che peccato. (Probablement entrain de se faire baiser comme la salope qu'elle est. En plus, j'ai cru comprendre que tu ne l'a même pas gouter. Quel dommage.)

- Lilio va me chercher le chalumeau. Je crois qu'il n'a pas très bien compris à qui il a à faire.

Ce con quitte la pièce limite en courant comme un enfant le jour de Noël dont on viendrai enfin de l'autoriser à aller ouvrir ses cadeaux. Si j'étais pas habitué et même peut-être pire, son comportement me foutrait la chair de poule.

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Alors Lilio, toujours aussi gentil ?

Et Cassio qui s'inquiète prévisible ?

Vous pouvez venir discuter du chapitre sur insta. (_cap_caps_)

Prenez soin de vous à mercredi bisous 😘.

Alzarsi | T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant