PDV Cassio :
Après m'être assuré qu'elle se soit endormie, j'entreprend de la détacher. Je pense que ça fait un moment qu'elle est enchaîné car son poigné où était la menotte est rouge et bleu voire violet à certain endroit. Elle n'est pas en bon état mais j'arrive à deviner malgré son teint pâle et la saleté dont elle est recouverte que c'est en temps normal une très jolie fille.
Au moment de la soulever pour la transporter je me rend compte qu'elle ne doit même pas peser quarante kilos. C'est à ce demander comment ce bâtard traite ses putes, vu son était je dirai mal, très mal.
Je la dépose délicatement à l'arrière de la voiture et monte devant en espérant qu'elle ne tombera pas dans un tournant. Mais vu les bleus que j'ai pu apercevoir elle n'est pas à un prêt. Avec la dose de sédatif que je lui ai administré et l'épuisement de son corps elle devrait dormir tout le trajet du retour et même peut-être plus.
* * *
PDV Enola :
Je me réveille après ce qui me semble une bonne nuit de sommeil. Chose qui n'est pas arrivé depuis que j'appartient à Monsieur ou Connard comme j'aime bien l'appeler. En ouvrant les yeux je me dis que peut-être l'attaque d'hier n'était pas un rêve et que on est vraiment venu me sauver. J'observe l'endroit où je me trouve, ça m'a l'air d'une chambre puisqu'il y a un lit, sur le quel je me trouve, une table de nuit, une espèce d'armoire, une ouverture menant certainement à une salle de bain, une petite fenêtre et une porte.
Méfiante, je me dirige vers la porte afin de savoir si je suis vraiment sauvé. Je ne voudrait pas me faire de faux espoir. Mais mon ventre se tord de peur lorsque je remarque que cette dernière ne s'ouvre pas malgré mes nombreuses tentatives.
Comprenant que je ne sortirais que lorsque quelqu'un l'aura décidé. Je me réfugie dans un coin de la pièce, celui à l'opposé de la porte. J'entoure de mes bras mes genoux et pose ma tête sur ces dernier tout en commençant à sangloter. Ma tête commence à imaginer des scénarios plus pire les uns que les autres, mais aucun que je n'ai pas déjà vécue.
Au bout d'une dizaine de minute des bruits de pas ainsi que des voix qui se rapprochent se font entendre. Si à cet instant je pouvais mourir d'appréhension ce serait déjà le cas.
Quand la porte finis par s'ouvrir, un homme, celui de hier rentre et referme aussitôt dernière lui mais pas à clé cette fois. Bien que je n'ose pas le regarder dans les yeux ayant peur d'une quelconque punition, je sens le regard de l'homme m'analyser. Il semble attendre un signe de ma part lui permettant d'avancer dans la pièce. Mais rien que d'être dans la même pièce que lui me fait paniquer alors qu'il ne compte pas sur moi.
- Quel est ton nom puttana ?
Sa voix est super roque, tellement qu'elle me fait frissonner d'effrois. Par contre pourquoi me traite-t-il de pute ? Un nouveau surnom mignon ? Je sais pas mais ça ne m'annonce rien de bon.
- Eh je te parle alors à moins que tu sois muette, ce que je sais que tu n'est pas vu comme tu as braillé l'autre jour. Répond-moi.
L'au... l'autre jour ? Comment ça ? Eh mais j'ai dormi combien de temps moi ?
Merde je lui est toujours pas répondu, il va me frapper c'est sûr. Mais est-ce que j'ai vraiment le droit de donner mon prénom, mon vrai prénom je veux dire. Et non les surnom dégradant que me donne Connard.
- E....Enola, je m'appelle Enola. Et vous comment dois-je vous appeler ? Dis-je peux sûr de moi.
- Appelle-moi Cassio. Me répond-t-il d'un air énervé tout en s'approchant de moi.
- N... non je... je veux pas. S'il vous plaît. Crie-je en espérant que ça suffise à le faire changer d'avis.
- Arrête d'hurler comme si j'allais t'abattre sur le champs sinon ça risque de finir par arriver ! S'énerve-t-il tout en arrivant à moi.
Entre le fait que moins d'un mètre nous sépare et qu'il vient de me menacer de me tuer, mon corps se tend et d'énormes sanglots m'échappent malgré que j'essaye de les retenir craignant qu'il ne les prenne pour un affront.
- Je préfère. Maintenant va prendre une douche, tu en a bien besoin. Je te fais déposer des habits sur le lit mais ne met que les sous-vêtement. Voyant la panique me monter encore plus à la fin de ça phrase il reprend : Tu pourras finir de t'habiller quand tu sera soigné. Puis il quitte la pièce en oubliant pas de refermer à clé cette fois.
Bien que je ne sois pas du tout rassuré, je me dirige vers la salle de bain que je ne prend pas le temps d'observer. Ayant trop peur des représailles ou que quelqu'un débarque si je ne me dépêche. Je saute dans la douche une fois déshabillé et me lave rapidement bien que ça fasse un moment que je ne me suis pas lavé. Une fois bien propre de partout, je m'enroule dans une serviette.
Arrive le moment fatidique, rejoindre le lit pour récupérer les habits. Je vérifie que la serviette me couvre bien puis me précipite vers le lit en espérant croiser personne. Heureusement seul les habits m'attendent au bords du lit. Je récupère les sous-vêtement ainsi que le peignoir et retourne dans la salle de bain, bien qu'elle ne possède pas de vraie porte. J'enfile la culotte et le soutien gorge tout deux noir, puis cache le maximum de ce corps qui me répugnent à l'aide du peignoir.
Je retourne dans la chambre et tombe nez à nez avec Cassio qui m'attend contre la porte, les bras croisés. Bien qu'il semble plutôt calme je me stop préférant garder le maximum de distance entre nous et attend qu'il prenne la parole, ce qu'il ne tarde pas à faire.
- Allonge toi sur le lit qu'on puisse facilement...
- NON, NON pas ça. La panique me gagne si vite à l'entente de ses mots que je ne lui laisse pas le temps de finir, ce qui semble l'agacer au plus au point.
- J'allais dire pour pouvoir plus facilement t'ausculter mais tu l'aurais su plus vite si tu ne m'avais pas coupé la parole. Donc va sur le lit qu'on puisse te soigner, tu as de vilaines blessure à l'abdomen.
Je secoue négativement la tête ayant trop peur pour parler. Je ne veux pas me retrouver soumise à un homme en m'allongeant si peu vêtu sur ce lit. Les souvenirs des nombreuses fois où c'est arrivé me revienne et je me déconnecte du monde réelle. C'est sa main sur mon bras qui me rappelle à l'ordre, mon corps réagis instantanément de lui même. Je me débat aussi fort que je peux pour qu'il me lâche, mais j'arrive juste à ce qu'il resserre sa prise. Il finit par me jeter plus ou moins délicatement sur le lit et se recule enfin alors que l'air n'atteint plus mes poumons.
Je suis dans un tel état que je le vois à peine quitter la pièce. Mais il revient quelque minutes après en compagnie de ce qui me semble être un docteur. Je relève les yeux pour pouvoir anticiper leur moindre mouvement mais je vois ce que Cassio à dans les mains et mon cur manque de sortir de ma poitrine.
Désolé pour le retard, je n'ai pas eu le temps de publier aujourd'hui. J'espère quand même que ce deuxième chapitre vous a plu. Il est un peu plus long que le premier mais j'ai conscience qu'il ne soit pas très long. Je pense du moins pour l'instant faire des chapitres assez long mais poster régulièrement.
Nésitez pas à me laisser votre avis en commentaire.
Le prochain chapitre devrait arriver jeudi matin au plus tard. Et je vais essayer de m'y tenir cette fois. 😅😅😅
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Alzarsi | T.1
عاطفية" Alors que je faisais mes études pour devenir journaliste, mon grand frère un petit dealeur de cité en France à décidé de me vendre pour arrondir ses fins de mois. C'est pourquoi je me suis retrouvée dans cette cave attachée à un lit avec comme se...