Vingt-trois : Attaque

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PDV Cassio :

- Bip ! Bip ! Bip !

Je me réveille en sursaut suite à ce "bip" incessant. Je suis tellement épuisé que je met bien une longue minute à comprendre que ce n'est d'autre que l'alarme anti-intrusion de mon téléphone qui sonne. Une fois l'information que des intrus viennent de pénétrer la villa, bien arrivé à mon cerveau. Je saute du lit, enfile un sweat qui trainait au pied du lit, prend mon arme au passage et quitte la pièce rapidement.

Les premiers coups de feu résonne lorsque je pose le pied en dehors de ma chambre. Mais vu l'atténuation du bruit pourtant si fort habituellement, j'en déduis qu'ils ne sont pas encore là. Ils sont probablement vers les chambres des putes, ce qui me laisse largement le temps de faire évacuer les personnes faibles.

C'est donc sur cette pensée que je traverse le couloir pour pénétrer la chambre d'Enola, qui heureusement contient également Maho. Le réveil en plein milieu de la nuit, entre coups de feu, mon entrée fracassante et la lumière artificiel qui leur brûle les yeux, les laissent pantois. Ce n'est pas plus mal puisque je profite de leur état de choque pour attraper Maho, le caler sur ma hanche et me saisir du poigné d'Enola afin de quitter précipitamment la chambre.

C'est seulement au milieu des escaliers que la sauvageonne reprend assez ses esprits pour vouloir s'échapper au contact que je lui impose. Elle se débat tellement qu'elle manque de nous faire chuter. Mais je n'ai vraiment pas le temps de gérer une crise, c'est pourquoi je la bloque entre le mur et moi.

- Ce n'est vraiment pas le moment alors contente-toi de me suivre sagement si tu veux vivre.

Sous mon regard noir, elle finit par simplement hocher la tête. Alors je me décale, reprend son poigné sans trop serrer ma prise et reprends ma route sous ses tremblements. Arrivé au salon, je tombe sur Samy qui me fait rapidement un rapport de la situation. Il n'y a pas beaucoup d'ennemi mais ils sont très bien équipés, ils ont déjà maîtrisé tous les gardes extérieur et vu que la plupart de mes hommes ne sont pas présent, ils ont le dessus pour l'instant.

- Forme deux équipe, une qui s'occupe de mettre en sécurité mes employés et l'autre qui s'occupe d'amener les intrus dans le secteur 3. Là bas vous aurez carte blanche. Une fois cela fait, rejoignez moi dans deux jours à la villa des Messini.

- Bien capo. Et pour Raik ?

- Occupes toi en.

Samy passe la porte qui mène à tout les autres secteurs de la villa et je le suis jusqu'à ce qu'il tourne en direction du secteur 1, celui des prostitués pour exécuter mes ordres. Quand à moi, toujours le petit dans les bras et Enola qui me suit, je vais au garage. Lilio m'y attend déjà, je lui donne Maho qui maintenant bien réveillé s'empresse de cacher son visage dans son cou pour sangloter.

- Dans deux jours, au manoir de ton père.

Il acquiesce puis monte dans l'un des SUV, le petit toujours fermement serré contre lui. Je nous dirige à notre tour vers une autre voiture mais la sauvageonne décide au même moment de rester au près de Maho. Elle se débat pitoyablement pour aller à l'opposer de là ou je l'emmène mais sa force est quasi inexistante face à la mienne. Alors j'ignore ses gémissements de plainte et la fait rentrer de force du coté passager. Je contourne la voiture, prends place au volant et démarre rapidement, ne lui laissant même pas le temps d'essayer de sortir de la voiture. Abattue elle s'attache, se cale contre la portière le plus loin possible de moi et finis par s'endormir au bout de vingt minutes de sanglots mal étouffés.

Quand à moi je met le cap sur l'autoroute, direction Ancône. La ville de mon enfance et le début de mon adolescence. Bien que je m'étais promis de ne plus y aller quand cas d'extrême urgence, là bas je sais qu'on sera en sécurité et puis j'ai des choses à y faire.

***

PDV Enola :

J'émerge doucement avec une douleur insupportable à la nuque, je mets quelques secondes avant de me souvenir où je me trouve. Je suis dans une voiture. Soudain je me rappelle ce qui c'est passé hier soir. On était tranquillement entrain de dormir avec Maho avant que Cassio ne débarque brutalement dans la chambre. Il n'a pas pris le temps de nous expliquer quoique soit ou de nous laisser le temps de comprendre qu'il nous a saisi et fait traverser la maison jusqu'au garage. Où il a abandonné Maho au bras de Lilio pour finir par me jeter dans cette voiture et de prendre la route. J'ai finis par m'endormir, tombant de fatigue et de choque.

La voiture est à l'arrêt sur un parking d'un genre d'air de repos. La brute est appuyé à l'avant sur le capo entrain de fumer tout en écrivant sur son téléphone. Je vais pour le rejoindre mais la portière ne cède pas, il m'a enfermé à l'intérieur. Quand il a terminé, il remonte et va pour démarrer mais je le stop.

- Il faut que j'aille au toilette.

- Non. T'avais cas y aller avant.

- Mais je dormais, je pouvais pas savoir.

- J'en ai rien a foutre.

Il attrape un sac plastique à l'arrière me le jette sur les genoux, puis démarre comme si de rien n'était. J'ouvre le sac et y découvre une bouteille d'eau et un sandwich. Bien que j'ai soif, je ne boit pas me contentant du sandwich que je be mange même pas à moitié sans le remercier. Il ne mérite aucun remerciement, je comprends bien que la situation hier soir était critique mais ce n'est pas une raison pour être méchant avec moi.

C'est vrai quoi, il ne me fourni aucune explication. Me sépare de Maho pour rester seule avec lui. Me jette de force dans une voiture. Me parle comme si j'étais son chien. Et encore il est plus agréable avec Raik. M'empêche d'aller au toilette comme si on avait pas le temps alors qu'il ne semblait pas si pressé pour fumer sa cigarette. Il agit comme si la situation était de ma faute alors que je n'ai rien fait de mal. Non ? Si ?

Je finis par me rendormir la tête rempli de question sans réponse. Mais ce repos est de courte durée car après ce qui me semble être seulement une trentaine de minutes, je me sens secouer. Je me redresse d'un coup, me cognant la tête à la fenêtre et balbutie des excuses incompréhensibles. Il ne prend même pas la peine de me répondre m'ordonnant simplement de sortir après l'avoir lui même fait.

Je m'exécute rapidement, heureuse de pouvoir enfin sortir et m'étirer. Mais il ne me laisse pas le temps de profiter de l'air frais ou de pouvoir déplier totalement mes jambes, qu'il se saisi de mon poigné comme s'il lui appartenait et se dirige vers le guichet de l'hôtel qui nous fait face.

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Petit message, parce que ça fait un moment que j'ai rien dit. Même j'essaie de répondre a tous les commentaires.

Je tenais vraiment à vous remercier pour tous vos messages adorable qui m'encourage chaque jours a continuer cette histoire. Un grand merci aussi pour les 20k de vues.

Ce n'est pas sûr parce que je n'ai pas fini d'écrire mais normalement on est avec ce chapitre a la moitié de l'histoire.

Donc maintenant que vous connaissez mieux les personnages ça me ferait plaisir que vous me disiez ce que vous pensez de chacun. Vous pouvez même tenter quelque question si vous ne comprenez pas un truc ou si vous ne cernez pas bien un perso. Ou alors un truc que vous aimeriez si vous les aviez en face de vous.

Cassio :

Énola :

Mahorys :

Lilio :

Filipo :

L'inconnu :

Samy :

Bonne fin de week-end 😭. À bientôt.  Portez vous bien.

Alzarsi | T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant