Trois : Un vrai repas ?

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PDV Enola :

Cassio a dans ses mains des espèces de menottes, c'est sûr mon cœur va lâcher avant même que je sache si il me veut vraiment du mal. Au moins si je meurs maintenant je prends pas le risque de souffrir. Mais imagine il me veut pas de mal, ouais non idée débile il m'en veut forcément. Sinon il m'aurait pas menacé de me tuer.

Le temps de ma petite réflexion sur si je dois mourir maintenant ou pas, il a eu le temps de traverser la pièce et il entreprend de m'attraper un poigné. Mais avant qu'il me touche je saute du lit pour me réfugier à l'opposé de la chambre. Enfin ça c'est sans compter sur sa réactivité, il me rattrape avant même que j'ai posé mes pieds au sol. J'ai beau me débattre comme je peux, il fini par réussir à m'attacher. Bien que ses menottes ne soit pas en métal et ne font pas mal, je ne peux presque plus bouger.

- Arrête tu vas te faire mal, c'est juste pour pouvoir te soigner parce que tu ne m'a pas l'air de vouloir collaborer.

- Je vais juste soigner ta blessure au torse puis je te laisse tranquille.

J'entend qu'on me parle mais l'angoisse a totalement pris possession de mon cerveau. Les informations n'arrive plus jusqu'à lui. Je sais juste que je suis totalement à la merci de ces deux hommes. Une main qui dénoue mon peignoir me sors de ma transe pour m'y replonger encore plus profondément. Je met toute l'énergie qu'il me reste à essayer d'éloigner cet main en vain. Lorsqu'elle touche enfin ma peau, s'en ai trop et je me noie dans ma terreur.

- Je vais te désinfecter ça, ce n'est pas très beau.

Le médecin continu de me parler, peut-être pour me rassurer mais tant qu'ils ne seront pas à plus de cinq mètres de moi je ne me calmerai pas. J'ai de plus en plus de mal à respirer bien que ma respiration soit si forte que je l'entend à travers le brouha que fais mon cerveau. Alors que j'atteint le point de non retour plus de main sur moi. Je tente un regard dans leur direction et vois qu'ils ont reculé, pas assez pour que je me sente en sécurité mais pour qu'ils doivent avancer d'au moins un pas les bras tendu pour pouvoir me toucher.

Ma respiration ainsi que mon rythme cardiaque se calment un peu, sans revenir tout de même à la normale. Je me rend compte que à force de me débattre du sang coule le long de mon poigné droit. Cassio et le docteur attendent que je reprenne mes esprits pour prendre la parole.

- Si je te détache vas-tu te laisser faire ? Me demande Cassio.

- Je veux pas. Souffle-je si bas que je ne sais s'il m'a entendu.

- Je ne pense pas t'avoir posé une question qui réclame ce genre de réponse. Alors ?

- D'accord, je vais être sage.

Il me détache en enlevant juste les cordes qui relis les menottes aux barreaux. Enfin libre de mes mouvement, je me recroqueville.

Après deux minutes le médecin se rapproche et reprend son travail. Ou plutôt il essai puisque dès que sa main me touche je redeviens une vraie furie. Mon mystérieux sauveur, me rattache aussitôt en rallant. Il fini de me soigner tant bien que mal alors que je vis chaque seconde où il me touche comme une véritable torture. Viens le moment de s'occuper de mon poigné, pour cela Cassio me le détache complétement cette fois mais garde mon avant bras dans sa poigne.

Au bout de deux minutes mon poigné est bandé et on me redétache une bonne fois pour toute j'espère. Pendant que le médecin range et quitte la pièce, je me réfugie dans mon coin, sans oublier d'emporter les habits.

- Tu vois t'es pas morte, t'avais pas besoin de faire tout ce cinéma. Je laisse ça là, je sens que ça resservira plutôt que prévu. Et il pose les menottes à coté de la table de nuit. Puis se dirige vers la sortie, alors que j'enfile rapidement le jean et le sweat, mais au moment d'ouvrir la porte il laisse sa main sur la poignée et se retourne vers moi.

J'ose enfin le regarder plus en détail, c'est un bel homme au cheveux aussi noir qu'un corbeau. Je pense qu'il doit faire au moins 1m90 et je peux voir à travers sa chemise noir entrouverte qu'il est musclé. Il a la peau bronzé et je pense au vu de son accent qu'il est lui aussi Italien.

Tout comme moi il m'observe en détails, ses yeux finissent par rencontrer les miens pour la première fois. Et avant que je ne détourne rapidement le regard, je tombe dans un marron si clair qu'il en ai presque vert.

- Je vais te rapporter à manger, tu veux quoi ?

Je... je peux vraiment lui dire ce que je veux ou je dois attendre qu'il décide si je veux obtenir quelque chose qui ressemble à un vrai repas. Voyant mon désarroi il me redemande en précisant bien que si je ne me dépêche pas de choisir j'aurai que ce qu'il me trouvera.

- Un steak et des frittes si vous voulez bien.

- Je te ramène ça dans un instant. Puis il quitte la pièce, me laissant reprendre pleinement mes esprits, dans l'espoir de manger un vrai repas.





Troisième chapitre, ça avance petit à petit. Je ne veut pas me presser alors ça risque de prendre peut-être un peu de temps avant que l'histoire ne se mette vraiment en place.
Prochain chapitre demain soir au plus tard si tout va bien.
J'espère que ça vous aura plus.

Alzarsi | T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant