Quarante-neuf : Chute

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PDV Enola :

Après m'avoir annoncé que nous étions seul et que nous n'attendions personne, Lamario a quitté ma chambre en me conseillant ou plutôt en m'ordonnant une fois de plus de ne pas déballer mes affaires. J'en déduis donc que nous n'allons pas rester ici longtemps et que ce n'est pas notre destination finale.

Mais dans ce cas où m'emmène-t-il ?

Le stresse et la panique qui s'était envolé en découvrant que nous ne nous rendrions pas dans un endroit inconnue, revient tout de suite au galop. Et s'ajoute à ça ma peine qui ne fait que s'agrandir face au comportant de la brute aussi froid que lorsque nous nous étions retrouvé que tout les deux après l'attaque.

J'essaie vraiment de ne pas penser à toute les choses qui ne vont pas dans ma vie pour me concentrer seulement sur les bonnes. Cependant c'est loin d'être facile lorsque toutes ces choses se déclinent en même temps sans aucune explication. J'ai eu beau réfléchir encore et encore je ne comprends vraiment pas pourquoi Lamario agis de cette façon.

Surtout que d'habitude et il beaucoup plus du genre à dire ce qu'il pense quitte à blesser plutôt que d'être hypocrite. Après il est quand même pas non plus au niveau de Lilio, qui lui ne connait même pas la définition du mot : tact.

Donc je ne pense pas qu'il essaie de me faire comprendre qu'un de mes actes ai pu l'énerver ou même le blesser. Bien que je ne pense pas être en mesure de le blesser. Je décide d'attendre et de surtout prendre sur moi pour ne pas envenimer les choses.

J'apprécie beaucoup notre relation actuelle et la perdre définitivement me ferai beaucoup de peine. Il doit tout simplement être à cran à cause d'une mission ou d'une vente qui doit s'être mal passé et vu que je suis la seule présente, c'est moi qui prends.

Bien que savoir que dès que quelque chose ne va pas, il me prend comme souffre douleur me fais rager. Je préfère encore ça que de m'imaginer qu'il en a tous simplement marre de jouer au faux gentil avec moi. Parce que si c'était le cas, cela me ferais vraiment trop de mal. Surtout que il y a encore quelques jours j'avais encore des réticences face à sa soudaine gentillesse. Mais j'ai finis par me dire que peut-être qu'il s'est habitué à ma présence et qu'elle ne le dérange plus autant qu'avant.

Il fait maintenant complètement nuit et mon estomac trouve qu'il est plus que temps de manger. Alors je quitte à contre cœur la sécurité de ma chambre pour rejoindre la cuisine et espérer trouver de quoi me rassasier. Mais le destin voir même la vie semble contre moi car il n'y a absolument rien dans le frigo et pas beaucoup plus dans les placards.

J'hésite donc à partir à la recherche de la brute pour lui demander de commander quelque chose à se mettre sous la dent. Mais notre dernière interaction me revient en mémoire alors je chasse cette idée de ma tête.

Je finis par trouver de quoi me faire un sandwich et m'en contente pour ce soir puisqu'en vérité tous ce stress m'a quelque peu coupé la faim et après mon sandwich, la nausée est venue la remplacer. Je passe en suite rapidement à la salle de bain pour faire tous ce que j'ai à faire avant d'aller me coucher.

Puis m'allonge dans le lit dans l'espoir d'arriver à m'endormir malgré qu'il n'y est personne à mes côtés car je n'ai pas osé aller demander à Lamario de venir dormir avec moi.

* * *

Comme je m'y attendais, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Ressassant seulement encore et encore sur le pourquoi du comment tout le monde semble si soudainement dérangé par ma seule présence. D'ailleurs, lorsque je me lève et pars en quête d'un petit déjeuner je ne croise toujours pas la brute.

En faite je ne l'ai pas revu depuis qu'il a quitté ma chambre juste après être arrivé. Il n'est peut-être même plus dans la maison. Peut-être qu'il m'a laissé seule ici, à mon triste sort. Enfin, ça c'est ce que j'aurai pu penser si je ne l'avais pas entendu crier au téléphone après je ne sais qui, il y a juste dix minutes de ça.

Finalement c'est seulement vers quatorze heures que la brute pointe enfin le bout de son nez. Il débarque dans ma chambre d'un seul coup en me disant de récupérer mes affaires puis de le rejoindre à la voiture. Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'il est déjà reparti tout aussi vite qu'il est apparu. Je prends donc mon sac et quitte la pièce non sans y jeter un œil pour être sûre de ne rien y laisser.

Le trajet se passe de nouveau en silence puisque je ne tente même plus de lui adresser la parole pour lui demander notre destination ou pour quoique ce soit d'autre. Quant il va enfin se calmer et qu'il va vouloir que je lui refasse en confiance en lui parlant, il pourra se la mettre là où je pense sa confiance.

Je veux bien faire des efforts et me montrer un peu obéissante mais il ne faut pas non plus pousser mémé dans les orties. Ce couillon va s'en mordre les doigts ça c'est sûr.

Le trajet ne dure pas longtemps et bien trop vite je reconnais ce qui me semble être un aéroport privé. Compte il réellement que je monte bien sagement dans un avion sans que je sache où ce dernier m'emmène ? Alors là il peut aller se faire foutre et bien profond qui plus est.

Mais le fait de me demander mon avis ne semble même pas lui effleurer l'esprit car à peine la voiture à l'arrêt qu'il prend nos affaires dans une mains et mon poignée dans l'autre et qu'il me traîne jusqu'à l'intérieur d'un de ces maudits avions. Et purée qu'est-ce que ça ne m'avais pas manqué qu'il me tienne de cette façon.

Voyant que je reste planté au milieu du couloir que forme les différent siège en cuir il m'interroge du regard. Me permettant ainsi de pouvoir enfin recroiser son regard qu'il ne m'avait plus donné depuis la veille. Ayant enfin toute son attention je lui demande rapidement où l'on va.

Mais une fois de plus il ne daigne pas me répondre. Alors je croise mes bras sur mon torse pour lui montrer que je suis déterminée à ne pas bouger de là tant que je ne saurai pas. Il finit donc pas capituler las de mon comportement.

- On va en France. Contente ? Maintenant assieds-toi.

Heureuse d'avoir enfin eu le dernier mot, je ne me pose pas plus de question que ça, le rejoins et prend le fauteuil pile en face du sien. Une madame vient nous dire que l'avion va décoller et nous demande d'attacher nos ceintures. Choses que nous nous empressons de faire.

Quand l'avion a décollé et qu'il n'y a plus de danger la madame revient et nous demande si nous voulons quelques choses. Lamario prend un verre de wiskey et moi je me contente d'un simple verre d'eau.

Elle nous rapporte rapidement nos boissons et je vide mon verre d'un coup ayant très soif. En reposant le verre je remarque que Lamario observe ce dernier bizarrement avant de reporter son regard sur moi comme si il attendait que quelque chose se passe.

Mais étant prise d'une soudaine fatigue probablement dû au fait que je n'ai pas dormis cette nuit, je ne m'en préoccupe pas plus que ça et laisse mes paupières se fermer. Me plongeant ainsi dans un sommeil artificiel et surtout sans rêve.

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Il ne reste plus qu'un chapitre avant de poser le point final à cette histoire.

Je souhaite déjà vous remercier pour tout vos messages, vos commentaires et vos votes ça me fait a chaque fois extrêmement plaisir.

Merci aussi au lecteurs fantôme qui se contente de juste me lire. J'espère que mon histoire vous plaît tout de même.

Si je vous remercie ici c'est parce que au prochain chapitre je parlerais de ma prochaine histoire et je ne veux pas trop vous faire de monologue de peur que vous ne lisiez pas.

Bref bisous à demain encore merci de suivre mon histoire 😘.

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Alzarsi | T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant