Sombre Présage - Fanfiction TITANS / DC Univers

°•.\Chapitre 23/.•°

Comprenant parfaitement ce qu'il ressentait je n'insistait pas plus. Malgré moi je ne pu m'empêcher de prendre la parole afin de lui alléger un minimum le coeur.

— Je te comprend, bien plus que tu ne peux le croire. Je suis comme toi. Ma mère a été violée et a été forcé de me porter pendant neuf mois. Porter un bébé qu'elle ne souhaitait pas et qui avait été implanté dans son corps par la force et la souffrance.

Ma voix se serra. Je repensais à ma mère à se qu'elle avait du endurer en portant en son sein une vie, un nuisible qui avait été créé en elle par son violeur.

— Plus grande elle m'a avoué que me porter moi le produit de son traumatisme et viol avait été l'une de ses plus grandes épreuves. Mais elle m'a aussi dit qu'elle ne regrettait pas ce qui était arrivé car cela avait permis ma naissance. Elle m'a toujours dit que dès l'instant où ses yeux avaient pénétré les miens elle avait su qu'elle ferait tout pour moi. Et elle l'a fait tu sais... Elle est morte pour moi. Pour me sauver. Pour me mettre hors de porté de mon père.

Mes yeux mauves étaient dans le siens orageux.

— Tout ça pour te dire que à tout malheur sa part de bon. Et je peux t'affirmer que Clark Kent ne regrette pas que tu sois né. Il t'aime.

— Comment peux-tu en être si sûr ? Attaqua-t-il mordant.

— Je le sais parce que je l'ai vu de mes propres yeux. Après que tu ais disparu il est venu à la tour des Titans, il te cherchait. Quand il a comprit que nous n'en savions pas plus que lui il est reparti aussi vite qu'il est apparu et je peux te garantir que ce qu'il ressentait était tout sauf bénéfique.

Le jeune homme se retira, prenant un peu d'espace et croisa les bras sur son torse comme pour se protéger d'une quelconque attaque.

— Tu ne peux pas être sûr de ce qu'il ressentait, tenta t-il refusant de croire se que je lui disais.

Je me levais à mon tour. Ma chaise racla sur le sol sans que je n'y fasse attention et je m'approchais tout près du demi-kriptonien.

— Je le sais parce que je l'ai vue dans ses yeux. J'en ai vue des regards tourmentés, souffrant et obscur tout au long de ma vie. Je sais en reconnaître lorsque j'en vois. De plus je suis empathe, ce qui signifie que j'ai clairement ressenti son mal être, l'inquiétude et la douleur qu'il ressentait de ne pas savoir si tu allais bien, lui declarais-je avec clarté afin qu'il saisisse l'entièreté de ce que je lui annonçais.

Celui-ci baissa son regard vers le sol, subjugué par une poussière assurément pas imaginaire au vue de l'état de l'appartement.

Je savais qu'il lui faudrait du temps pour accepter ce que je venais de lui dire. Tout comme il lui faudrait du temps pour accepter de voir Superman pour parler avec lui. Et c'était pour cette raison que je lui proposais de rester avec moi le temps qu'on trouve une solution.

— Vraiment ? Me demanda-t-il tout en relevant les yeux vers moi.

J'acquisais vigoureusement.

— C'est la meilleure chose à faire en considérant la situation. Mais je te préviens nous sommes ici chez moi alors ce sont mes règles.

Puis je lui tendis la main, l'invitant implicitement à sceller notre accord de cohabitation. Il s'empressa de la serrer vigoureusement dans la sienne et de la secouer du haut vers le bas plusieurs fois. Dès que je le pu, j'extirpais ma main de sa prise et m'en retournais déposer mon assiette et mes couverts dans l'évier tandis qu'un bâillement me décrochais presque la mâchoire. Enfin je me tournais vers le reste de l'appartement et la chambre qui m'attendait avec envie alors que Kon-El ouvrait la bouche.