Allongée sur mon lit gigantesque et douillet j'observais le plafond pensive. Damian m'avais fait visiter le manoir Wayne tout en m'expliquant que son père était parti en mission avec plusieurs membres de la Justice League et qu'il ne serait donc pas de retour avant encore deux jours.
Je n'avais jamais vu pareil demeure que la sienne. Gigantesque et surdimensionnée étaient pour sûr les adjectifs qui qualifiaient le mieux l'immense manoir Wayne. Celui-ci comportait un nombre incalculable de chambres, de salons, de salles d'eau et cuisines. Les couloirs formaient de longs chemins labyrinthiques et l'absence de vie dans un bâtiment pourtant si grand finissait de porter la confusion. La quantité d'oeuvres et de pièces d'arts étaient affriolante et montrait dans toute sa splendeur la richesse démesuré de la famille Wayne. Lorsque j'avais pointé un tableau en particulier car il était particulièrement connu et réputé mondialement Damian avait simplement dit que ce n'était pas une réplique en haussant les épaules avant de poursuivre la visite.
Si le manoir était gigantesque la propriété sur lequelle il était implanté était encore plus vaste. Les jardins qui s'étendait tout autour faisaient au moins trois fois la taille de la demeure et étaient très bien entretenus avec leurs allées désherbées, leurs arbustes taillés et les plantes fleuries un peu partout. C'était à se demander comment un terrain où résidait si peu d'êtres vivants faisait pour rester en aussi bon état.
Au terme de la visite rapide il m'avait ensuite conduite à la chambre que son majordome, M. Pennyworth avait gentiment préparer à mon attention. En y resongeant je pense que c'est grâce à cet homme discret et d'apparence tout à fait ordinaire voir légèrement effacé que ce manoir tenait debout et ne partait pas en miettes. À n'en pas douter que ce n'était pas Damian qui s'amuserait à gérer la tenue de l'immense bâtisse, si cela ne tenait qu'à lui il vivrait dans un simple appartement rustique et passe partout, fidèle à son goût prononcé pour l'austérité et la simplicité de vie. Et ce qui était encore plus certain c'était que ce n'était pas le père de ce dernier qui gérait sa gestion car s'il était Batman, le chevalier noir de Gotham patrouillant les rues la nuit et Bruce Wayne, le milliardaire richissime gérant l'une des plus grande entreprise de la ville le jour, il ne pouvait en plus s'occuper de cela.
Damian avait été extrêmement rapide et bref pour la visite. Il savait que j'étais harassée et m'avait bien fait comprendre une bonne fois pour toute que je devais me reposer juste avant de fermer la porte de la chambre qui m'avait été attribuée. Je n'avais pas protesté, il avait raison et je savais quand il fallait que je cesse de repousser mes limites et me montrer raisonnable. Et puis je n'avais tout simplement plus la force ni l'envie de continuer à me battre pour rester éveillée. J'étais épuisée et tout ce dont je rêvais c'était de sombrer dans le sommeil pour au moins cent ans et ne plus me réveiller. Je savais bien que c'était un souhait puéril et égoïste de ma part que jamais je ne pourrai réaliser au risque de perdre tout ceux à qui je tenais.
Je me devais de rester bien éveillée et alerte pour protéger mes amis, ma famille et arrêter enfin le meurtrier qui avait osé détruire des vies innocentes. Je savais par ailleurs que je ne trouverai réellement de repos que lorsque je serrai certaine que ce fou soit hors d'état de nuire.
Un bâillement me décrochant la mâchoire, je n'avais même pas pris le temps d'enlever le large pull épais de Damian ou même son short ample et large qui tombait jusqu'à mes genoux. Mes yeux avaient survolé la chemise de nuit qui avait été soigneusement pliée puis poser sur la couverture parfaitement lisse de mon lit sans s'y attarder. La seule chose que j'avais pris le temps d'enlever avait été les chaussons duveteux que le jeune homme et maître de maison m'avait si généreusement prêté. J'avais protesté contre ses attentions argumentant qu'en tant que demi-démone je ne ressentais pas le froid, ce qui n'étais pas entièrement vrai car je ressentais bel et bien les températures mais contrairement aux humains j'y étais moins soumise.
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Sombre Présage - Fanfiction TITANS / DC Univers
FanfictionSombres sont les mots du corbeau, Obscures sont les maux du rouge-gorge, Pourtant clair est leur chant. Depuis les évènements qui avaient failli m'arracher tout ce à quoi je tenais, je m'étais jurée de tout faire pour les protéger. Tout, absolument...