Je reviens dans la chambre vers 1h du mat. Je trouve la chambre comme je l'ai laissé,dans l'obscurité. Je prends la peine d'allumer les lumières et jette un regard sur le lit de ma coloc. Bizarrement elle n'y est pas. Où peut-elle bien être à cette heure de la nuit? J'entends un fin bruit au balcon alors je m'y dirige pour au moins savoir ce que c'est. J'ouvre la porte fenêtre qui sépare le balcon de la chambre et trouve Nimfa recroquevillé sur elle dans l'angle du mur,la tête entre les jambes. Qu'est ce qu'elle a ? Je me baisse à son niveau puis pose ma main sur son épaule.
Moi: Nimfa tu-
Je ne finis même pas de parler qu'elle me saute dessus en enroulant ses bras autour de mon cou. Je suis figée et confuse. Je sais pas trop si je dois aussi la prendre dans mes bras puis la calmer et lui demander ce qu'elle a vu qu'elle pleure ou la repousser. Merde j'ai jamais été confrontée à ça et à une telle confusion, d'habitude quand les meufs ça chiale pour un truc je les laisse et me casse en mode inconnue mais là c'est différent. Ses larmes coulent dans mon cou et puis pff j'y peux rien,j'sais pas être gentille. Je repose les mains sur ses épaules et l'écarte de moi. Elle est en face de moi,toute tremblante et peine à me regarder tellement elle pleure. Elle essaie de revenir dans mes bras mais je la recale toujours de mes mains sur ses épaules. Je prends sur moi et lui demande
Moi: qu'est-ce que t'as ?
Nimfa:je- une coupure- il y a - une coupure d'électricité et je j'étais ici et je- j'ai peur du noir- mes crises- je- me laisse pas.
Je la regarde mélanger ses mots. En gros je crois qu'elle pleure parce qu'elle a peur du noir et c'est une crise là. Je comprends pourquoi c'est toujours moi qui éteint sa lumière de chevet quand elle dort. J'aimerais l'aider mais je sais pas comment faire. Finalement je la repousse ce qui la ramène dans sa position de départ puis la regarde se recroqueviller sur elle une fois de plus. Je suis conne et méchante je sais mais faut me comprendre.
Nimfa: comprimés
Moi: désolée tu vas devoir te débrouiller seule.
Je dis après une longue minute de silence. Je tourne les talons et retourne dans la chambre. Je prends une douche et pars me coucher.
Encore une journée de plus et puis merde on est Lundi pff.
Je me lève,fais ma routine et commence à ranger mes clopes dans ma poche. J'ai pas envie d'aller en cours aujourd'hui *comme d'hab en fait*. Ouais bref on sait chuis flemmarde. Je regarde le lit de ma coloc(en vrai j'le fais tout le temps) et remarque qu'elle n'y est pas. Je me remémore tous les évènements de la veille et me demande où est-elle allée après ça. Instinctivement je cours ouvrir la porte fenêtre (celle qui sépare le balcon et la chambre) puis la vois couchée au sol, inconsciente,merde elle respire pas mais putain qu'elle genre de conne j'ai été hier à la laisser comme ça? Chuis stupide et méchante,voilà elle respire plus. Et si elle était morte. Mon sang ne fait qu'un tour dans mon corps et je me raidis à cette pensée. Je me baisse à son niveau,la soulève en mode princesse et me dirige à l'infirmerie.Infirmière :elle a refais une crise
Moi:oui c'est ça
Infirmière:ici n'est plus trop un lieu sûr pour gérer tout ça, ça devient grave donc on a besoin d'une autorisation pour l'emmener à l'hôpital un médecin généraliste peut gérer son cas pas moi.
Moi:*paniquant* c'est grave?
Infirmière:à ton avis
Moi:merde!
Infirmière: qu'est-ce qui s'est passé ?
Moi:je sais pas je l'ai trouvé apeurée hier et voilà ce matin elle est évanouie
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Comme une {prison~
FanficElle fixait avec insistance du haut de ses 1.82 chaque coin et recoin de la ville,une clope à peine entamée entre les lèvres,les yeux légèrement fermés et le regard faussement désintéressé. Ses yeux étaient sombres et glaciales,ses cheveux étaient e...