The Blue Bride[TERMINÉE]

Septième Nuit

Ulrich y pénétra aussi quelques secondes après.

Ils étaient l'un en fasse de l'autre. La voiture se mis en marche, dû à la route, nos deux voyageurs bougeaient au rythme des secousses.

Ayame observa le paysage par l'intermédiaire de l'infime fenêtre tandis qu'Ulrich ne la lâchait pas du regard.

Des cheveux brun obsidienne, un nez plat, une bouche petite mais voluptueuse, par chance elle n'avait pas de tache de rousseur, seulement quelques grains de beauté ici et là sur le visage.

Ses vêtements d'hier étaient toujours intacts. La grande capte était gardée soigneusement par ce cher Ulrich. La chemise était quelque peu froissée et sale à quelques endroits mais rien d'alarmant.

Ayame sentait encore l'odeur des flammes sur ses vêtements et la sensation de chaud lui parcourait tout son corps, lui donnant des frissons.

Ayame n'aimait pas son visage, elle le jugeait beaucoup trop banal.

Elle tentait souvent de compenser avec sa personnalité, bienveillante et responsable quand le moment l'imposait. Ayame voulait devenir adulte beaucoup trop tôt.

« Nous allons passer par votre village. »

Ayame le regarda, ses yeux emplis de tristesse et de mélancolie, se redirigeaient ensuite par la fenêtre.

« Quand vais-je retrouver l'usage de mes jambes ?

-Cela dépend de vous. Il semble que votre corps vous tient sous état de choc. Mais je peux, peut-être vous aider répondit Ulrich, avec un sourire au coin des lèvres.

-C-Comment ? Demanda Ayame regrettant presque cette question.

-Soulevez votre jupon demanda Ulrich ou plutôt l'ordonna en faisant référence de sa main à son pantalon.

-Je vous demande pardon ?! Cria Ayame.

-C'est la seule solution, notre cavale ne peut pas se résumer à vous sur mon dos ou dans mes bras affirma tranquillement Ulrich.

-Les vampires n'ont pas une force surhumaine ? Demanda Ayame pour l'agâcer.

-Seriez-vous capable de tenir dans mes bras jusqu'à notre destination sans mourir de honte ?

Si Ayame n'était pas si bienveillante, elle n'en aurait eu cure de ses provocations. Mais il est vrai qu'Ayame ne supporterait pas le voyage de cette manière. Elle était encore prête à s'enfuir concernant ce prétendu voyage.

Gênée, Ayame s'exécuta. Ulrich n'avait pas tort, si le démon réapparaissait, Ayame serait bien contente de pouvoir courir et bouger à sa guise. De plus, elle pourrait s'enfuir aisément. Et accesoirement, elle voudrait se défendre d'elle-même.

Tout en retirant son pantalon, ses mains crispées se mirent à trembler. Ulrich avant d'envelopper ces mains autour des siennes, il la couvrit de sa longue cape qu'il gardait précieusement.

« N'ayez crainte. Je ne vous ferais aucun mal, détendez-vous affirma Ulrich tout en la fixant. Son regard transperçait Ayame. »

***

Il faudrait peut être arrêté de transpercer les gens du regard Ulrich...