The Blue Bride[TERMINÉE]

Vingt-et-unième Nuit

« Vous n'auriez pas dû voir ça. La voix du prête était devenue plus tranchante et naturelle. Il était à présent facile de discerner son ton naturel et la fausse voix qu'il empruntait plus tôt.

Ayame s'avança devant la table de corps mutilés avant de se séparer du prêtre par un obstacle. Ils tournaient autour de cette immonde table chacun des deux marchaient doucement.

-Je ne fais pas ça par plaisir. Ses corps, ses visiteurs étrangers que je piège, ils sont là pour nourrir les démons c'est de cette manière que je protège cette immense ville.

-Vous croyez vraiment que vous gardez en jouc ces créatures en leur donnant quelques bouts de corps humains ? S'ils ne vous attaquent pas vous et votre satané ville, c'est uniquement parce que leur maître leur interdit. Vous tuez ces pauvres gens pour rien !!

-C'est faux !! Vous mentez !! Lucifer en personne me l'a dit, tue ces gens et tu sauveras ces habitants !!

-N'importe quoi !! »

Tous deux s'emportèrent et le prêtre donna un grand coup contre la pile de corps mutilés.

Ayame en profita pour fuir d'où elle venait mais elle sentit des mains autour de son corps.

Elle sauta devant elle dans le vide tout en donnant un coup au hasard avec son couteau derrière elle. Ce coup approximatif fit mouche puisqu'elle entendit le prêtre crié de douleur.

A présent par terre, le sang coulant dans cette grotte vint éclabousser le corps d'Ayame. A présent tremper de la tête aux pieds, elle essayait de ne pas paniquer.

Elle ne s'attarda pas assez pour voir les dégâts, elle courut jusqu'aux échelles. Presque arrivée au sommet, une main avait attrapé son pied, la faisant basculer au point de départ.

Sa chute était telle qu'elle perdit connaissance dans l'eau rougeâtre du sous-sol...

***

Le lendemain, Ulrich revenu dans le dortoir et découvrit une lettre d'adieu d'Ayame.

« Je suis désolée Ulrich, mon amour, mais je ne peux plus continuer ainsi. Tu étais parti alors j'en ai profité pour fuir aussi dans la nuit. N'essaye pas de me chercher, j'ai pris un bateau en direction d'un nouveau continent, je souhaite refaire ma vie. »

Cette lettre déboussola Ulrich. Quand il surprit le prêtre derrière lui.

« Je suis navré Monsieur, j'ai essayé de la sermonner mais rien n'y faisait, elle souhait partir. Je n'y ai pas opposé de résistance, pardonnez-moi.

-Je vais essayer de la retrouver sur le port, peut-être que le bateau n'est pas encore parti. »

***

Malin le prêtre dit donc.