Chapitre 31

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La seconde fois où elle émergea, la première chose qu'elle perçue fut la fraicheur qui se diffusait en elle en partant de son front. Un linge humide était placé sur sa peau et retombait un peu sur ses yeux. Elle ne pouvait même pas savoir s'il y avait de la lumière là où elle était. Mais l'atmosphère était douce, chaude et agréable. Elle sentait le coton effleurer ses mollets et ses avant-bras en une légère caresse.
Elle avait retrouvé ses sens, ses sensations, son corps. Ce qui était brouillon, fouillis et troublé avait retrouvé un ordre. Elle savait où se trouvait ses pieds et sa tête, sa droite et sa gauche. Son monde avait retrouvé sa place.


Un long soupir s'échappa de ses lèvres.


- Mizuki...tu es réveillée ?


A peine murmurée, la question avait porté à ses oreilles un son connu et rassurant. Elle savait à qui appartenait la voix, elle voulait lui répondre. Mais les limbes étaient encore trop présents autour d'elle pour qu'elle ne puisse laisser sortir sa voix. Aussi, elle remua le bout de ses doigts.
Aussitôt, ceux qui étaient posés sur son poignet migrèrent vers la paume de sa main et elle pu sentir la peau ferme et rugueuse sous sa pulpe en refermant ses doigts.


- Reste encore un peu, prend ton temps, poursuivit la personne à ses côtés. Si tu as quelque chose à dire tu sers fort ma main, ok ?


Tapotant de la pointe de l'index, elle transmit son accord.


- Quand ça sera bon, je t'expliquerais tout.


Nouveau oui, elle sentit un pouce effleurer le sien avant de rechuter dans l'inconscience.


Son troisième réveil fut plus vif que le précédent, elle su qu'il serait le bon. Le linge était moins frais, il avait même glissé mais la main était toujours au creux de la sienne. Papillonnant, ses paupières s'ouvrirent lentement, habituant peu à peu ses pupilles à la luminosité ambiante. Ce n'était pas un bain de soleil, simplement les reflets des rayons tamisés filtrés au travers des volets. A peine avait-elle posé ses yeux sur le plafond qu'elle chercha à se redresser...
...avant d'être aussitôt recouchée, doucement mais fermement.


- Pas avant que Recovery Girl et Aizawa-sensei ne t'aient ausculté.


Elle tourna la tête, rencontrant le regard sérieux qui était porté sur elle. D'une voix un peu plus rocailleuse qu'elle ne l'aurait cru, elle protesta.


- Je me sens mieux, c'est bon Togata-kun.

- Pas question, tu risques double peine s'ils ne te voient pas allongée.


Elle abdiqua, encore trop fatiguée pour résister une troisième fois.
La tête sur l'oreiller, elle s'intéressa enfin à la pièce où elle se trouvait. Ni sa chambre ni l'infirmerie, elle ne reconnaissait pas les meubles. Dans une demi-pénombre, elle ne devinait pas leur couleur ou celle des plaintes, impossible de deviner le bâtiment. Et sans indications précises des entrées de lumières, elle ne savait pas non plus qu'elle heure il était. Il lui semblait que des jours étaient passés, mais la lucidité de ses souvenirs lui soufflait au contraire que ce n'était peut-être que quelques heures.


- Depuis combien de temps es-tu là ? Et combien de temps ai-je dormi ?


Elle craignait la réponse, qu'importe la durée, mais le temps que le blond choisisse ses mots, elle ne pu rien lire sur son visage.


- Ça doit faire environ deux heures que je suis là, je pense. Je n'ai pas écouté les sonneries.


Prenant chaque mot pour un indice, elle put au moins savoir qu'ils n'étaient pas le week-end, ni aux aurores. Mais cela ne lui indiquait pas s'ils étaient toujours la même semaine que l'attaque et s'ils se trouvaient plus proche du crépuscule que de l'aube. Visiblement, le terminal n'avait pas décidé de lui donner les informations qu'elle convoitait de sitôt.


- Quand tu es revenue du centre-ville mardi avec les élèves de seconde A, après ton passage à l'infirmerie, tu es partie t'endormir dans ta chambre. Hado-san a voulu aller te voir dans la soirée pour prendre de tes nouvelles et elle a trouvé la porte ouverte. En entrant, elle t'a vu complètement fondue sur ton lit, une sorte de gros slime comme elle le disait, mais tu tremblais et tu semblais étouffer et hurler dans le vide.


Mizuki fut prise d'un frisson à l'entente de ces mots et serra la main qui se trouvait toujours dans la sienne. Un pouce vient recaresser sa peau, sans pour autant qu'une pause soit marquée dans le récit.


- Elle est aussitôt aller voir Recovery Girl pour qu'elle t'ausculte. Mais même elle n'avait jamais vu ça, son Alter n'a eu aucun effet sur toi. Ils ont demandé à Aizawa-sensei d'essayer de rétablir ton état d'origine et t'ont ensuite amené ici pour garder un œil sur ton état. C'est une chambre du bâtiment des professeurs, pas très loin de celle de Recovery. Quand elle est à l'infirmerie, elle demande à quelqu'un de rester avec toi au cas où.


Fouillant dans sa poche, il en sorti son téléphone qu'il déverrouilla dans lui laisser voir l'écran avant de de remettre à sa place.


- Aujourd'hui on est jeudi et il est 13h57. Ça faisait une quarantaine d'heure que tu dormais.


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Bel après-midi petits aventuriers!

Beau temps et week-end long, je poste sur un post-trauma moi. Je choisi bien mes moments :') Il fait vraiment beau aujourd'hui en plus, c'est super plaisant. J'espère que vous profitez bien du beau temps ~

Bonne fin de week-end à vous, il continu encore demain!

La force des larmes |My Hero Academia FF|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant