Après une agréable soirée passée en compagnie des secondes, les choses sérieuses commencèrent dès le lendemain pour Mizuki.
Enfilant pour la première fois l'un des uniformes de Yuei, en accord avec l'idée d'inclusion, elle fut agréablement surprise de constater l'ajout de serviettes éponges dans le revers de la jupe. Le col de chemise avait aussi été modifié, d'un tissu plus technique et absorbant, lui évitant ainsi de finir le dos trempé avant même d'avoir rejoint la salle de classe.
Son suivi commençait chez les premières A et ceux-ci lui réservèrent aussi un très bon accueil, bien qu'ils étaient moins extravertis que les secondes la veille. Elle nota tout de même un forte cohésion due au temps plus long qu'ils avaient passé ensemble. Les classiques groupes d'amis étaient présents mais avant même que les cours ne commencent, au moment où chacun rentrait dans la salle, c'était une vague de salutation qui l'accueillait avec joie. Et aux moments des intercours, ils n'eurent pas de mal à trouver quelques sujets de discussion qui bravaient leur minime différence d'âge et de statut. Si eux étaient encore curieux, ils étaient aussi sérieux et appliqués et lui avaient déjà proposé de faire plus amples connaissances le soir même. Et si elle n'avait pu une fois de plus pas contenir la joie qui s'était emparée d'elle, ils ne s'en formalisèrent pas.
La journée avait donc défilé, succession de cours théoriques abordant un large panel de thématiques. Et même si elle avait eu quelques difficultés à se mettre dans le bain, elle réussit tout de même à comprendre à majeure partie de ce qui avait défilé devant ses yeux et dans ses oreilles. D'autant plus que le gros des programmes étaient similaires d'une école à l'autre, même si le pays était différent. Seuls les cours d'histoire et d'économie lui échappait un peu mais elle était ravie de connaître un nouveau système. Et si Midnight restait axée sur les héros, la jeune femme retenait de poser plus de question à sa mère à son retour.
Le soir même, avant de rejoindre comme promis la classe dans leur espace commun, elle s'attela à la tenue de son journal de bord. Ne voulant rien rater, rien oublier, elle avait déjà mis en forme ce carnet, retraçant jour par jour ce qu'elle avait fait et vu. Quelques annotations sur les cours, l'administration, les élèves, ses impressions, elle ne voulait rien laisser passer. Elle en venait à rajouter d'innombrables post-its colorés, qu'elle accrocha finalement sur le bureau, ne sachant pas encore quoi en faire. Connaitre la petite habitude, les goûts et ou envies de chacun ne lui servirait probablement à rien mais plus elle serait rigoureuse dessus et plus elle espérait diminuer son stress le jour J. Elle accumulait les infos en tout genres, un peu impulsivement, et était encore bien incapable de faire un tri efficace et cohérent. Tout était si nouveau, si intéressant, ces trois mois s'avèreront peut-être un peu trop courts.
Et ce sentiment se renforça après une semaine à suivre la première A. Elle avait maintenant une idée précise de la forme et du fond de chaque cours, théorique ou pratique. En plus des formes basiques et communes à tout type de filière comme les maths ou l'anglais, chaque niveau de la filière héroïque avait un supplément propre au domaine héroïque. Les ateliers sportifs étaient bien sûr axés sur leur Alter, leur emploi dans tout type de situation, en toutes conditions, avec tout type d'approche mais à cela s'ajoutait des moments plus axés sur leur état physique et psychique général. Le reste des enseignements en classe, quant à eux, abordaient des notions qui pourraient s'apparenter à des domaines d'études supérieures. Si elle ne se trompait pas, les secondes avaient en plus de l'histoire héroïque et un peu d'initiation à l'économie. Les premières approfondissaient ces notions d'économie et d'administratif, rentrant peu à peu dans les cadres légaux. En terminal, l'accent était mis sur le social, l'éthique et la sociologie et s'extrapolait au politique. Et bien sûr, tout au long des trois ans, un certain nombre d'heures était consacrées à la relation entre héros et la population ainsi que l'image de soi et la distinction entre les sphères professionnelles et privés. Tous avaient comme but commun et indéniable de préparer à tout ce que les élèves pourraient rencontrer dans le temps imparti de leurs études et c'était justement ça qui plaisait à Mizuki. Ces possibilités si vastes et la malléabilité des enseignements lui apportaient toujours le frisson de l'impatience.
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La force des larmes |My Hero Academia FF|
Fiksi PenggemarBoku no Hero Academia FanFiction Pays différent. Rêve différent. Personnalité... troublante. Mizuki est parfois à côté du chemin principal. Alors autant poursuivre et valider son diplôme particulier dans un autre pays, le Japon semblait tout désigné...