Chapitre 4

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Je marche de long en large dans ma chambre d'hôtel attendant que mon guide n'arrive. Je suis prête à partir dès qu'il sera là, mes affaires sont prêtent sur mon lit. Enfin, seulement ma valise parce que mon sac à dos ou se trouver mon équipement de survie. Je suis épuisé. Je n'ai pas réussi à dormir, trop inquiète et trop bouleverser pour fermer l'œil.

C'est enfin le jour où je pars à la recherche de mon père.

Je souffle d'impatience. Ma montre affiche 8H00, ce qui veut dire que ce satané Rafael sera en retard d'ici 1 minute pile poil.

Je ne sais pas trop quoi penser de lui depuis que je l'ai rencontré. Nos échanges sont un peu froids pour une première rencontre ce qui me fait un peu peur pour la suite. Le truc, c'est que c'est lui mon guide et que je vais passer pas mal d'heures avec lui pour trouver mon père. D'innombrable et interminable heure pour le retrouvé et ça, seule avec Rafael.

Au moins je pourrais lui faire remarquer son manque de ponctualité.

Je secoue la tête d'un geste rageur et m'assoie sur le lit. Je ne sais pas quoi faire, ni à qui demandé conseil. Je n'ai pas raconté ma journée d'hier à ma mère et je crois que j'ai bien fait. Elle aurait paniqué. Elle ne voulait pas que je vienne seule ici.

Papa dans quoi je me suis lancé toute seule...

Soudain, un léger bruit se fait sur la porte en bois. Je me lève et ouvre d'une traite, dévoilant mon guide.

—Tu es en retard ! Dis-je d'une voix ferme. Tu avais dit 8h et il est...

Mes mots se bloquent dans ma poitrine. Rafael apparaît une épaule posée contre l'encadrement de la porte. Son regard profond me fait me sentir petite, vulnérable.

—Et il est 8h, dit-il simplement.

Puis, Rafael me contourne et rentre dans la pièce. La chambre d'hôtel devient soudainement plus petite et plus chaude. Je frissonne, c'est la première fois que je rencontre quelqu'un comme lui, avec ses yeux si profond, comme s'il pouvait caresser mon âme.

—Oublie tes horaires de bourgeoise Niña, dans la forêt, il n'y a ni montre, ni temps, continu-t-il.

Je serre la main sur le poignet de la porte, espérant calmer ma contrariété puis la ferme d'un geste ferme. Le caractère de mon guide laisser a désiré et malgré sa voix chaude, ses mots sont durs comme de la pierre.

J'inspire et me tourne vers lui en croisant les bras.

—Tu as mon sac? Lui demandé-je froidement.

—Je te l'ai promis, non?

Je l'observe rapidement. Il est habillé d'un pantalon kaki, d'une chemise beige, d'un chapeau et d'une ceinture avec un couteau qui pendouille mais mon sac n'est pas là.

Il se moque de moi ou quoi?

—C'est un truc de guide, faire deviner où sont leurs affaires? Je suis désolé Mr Santos mais je ne suis pas devin, il est ou mon sac?

Oui, je suis fière de ma réplique.

—Appel moi Raf et non, si ton sac était là, on le saurait tous les deux. Mais je sais où il est. Les deux hommes que tu as vus hier font partie d'un groupe. Il revendique être le nouveau "Sentier lumineux" autrement dit, un petit contre tant pour nous.

—Le sentier lumineux? Qui est ce?

—Une organisation extrêmement verticale. Une sorte de folie meurtrière du Sentier dans les années 80, uniquement guidée par les meurtres, les enrôlements de force. Le groupe que tu as affaire, s'en prennent aux tribus alentour et n'hésite pas à piler ce qu'ils ont.

Au cœur de la forêtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant