𝐒𝐎𝐕𝐄𝐑𝐄𝐈𝐆𝐍𝐓𝐘 ♕ ᴹᵃᶰʲᶤʳᵒ | ❝ 𝐓•𝟏 ❞ ━ 𝒍𝒆𝒔 𝒈𝒂𝒏𝒈𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒚𝒔

♕ ¹ 𝐄𝐦𝐩𝐫𝐢𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞́𝐞

🏍 2100 mots 🏍

🏍️━━━━[♕]𝐄𝐌𝐏𝐑𝐈𝐒𝐎𝐍𝐍𝐄́𝐄

March 6 2006, Juvenile Prison.

Le téléphone en face de moi sonnait. Même derrière cette vitre qui me coupée du monde extérieur, ce téléphone bippant me ramenait à ma dure réalité. Malgré ses yeux violets qui me fixaient durement de l'autre côté, je ne voulais pas saisir ce combiné et entendre ses paroles.

— Voyons Maki, c'est ridicule, il commençait à s'énerver, mais je ne l'entendais pas. Prends ce putain de téléphone, il mima l'objet avec ses mains bronzées.

Je secouais vivement la tête de gauche à droite. Lui, lui il avait réussi à sortir. Il connaissait le doux son de la liberté. Cette vitre nous séparez, mais elle m'empêchait d'accéder à cette liberté que j'aspirais tant.

Dépliant mes bras, je soupirais avant de saisir l'objet des désirs de mon ainé. Le collant au creux de mon oreille, nos regards s'embriquèrent, un fin sourire décorait le visage du forçeur qui était en face de moi.

— Qu'est-ce que tu me veux Izana, j'avançai mon buste, le collant à la table en face de moi, tu veux encore te vanter d'être sorti avant moi ? Combien de fois je devrais le dire que je suis innocente merde !

— Je sais Maki..., il soupira, entortillant son doigt autour du fil beige, c'est d'ailleurs pour ça que je continue de venir te voir petite soeur—

— Ne m'appelle pas comme ça Izana. Tu t'es juste servi de moi pour glorifier la génération S-62, m'exclamais-je.

Quand je suis entrée dans cette prison pour mineurs, je me rappelais très bien avoir été prise sous l'aile d'Izana Kurokawa. Mais intérieurement, il me faisait peur. En réalité, je détestais plus que tout les hommes qui se battaient pour rien.

Mais quand il m'avait approché, si gentiment, ce sourire d'une blancheur m'embobina complètement. Mais si j'avais su qu'il ne voulait qu'une fille simple et sans défense en ami, jamais je ne l'aurais laissé m'impliquer d'aussi bonnes valeurs, jamais cet épisode entre nous n'aurait eu lieu.

— Ose me dire Maki, que mes leçons ne t'ont pas rendue meilleure ! Tu arrives presque à la chevilles des Haitani désormais ! Tu peux largement devenir la reine du nouveau Tenjiku—

— Non Izana, je secouais la tête, le monde des gangs, l'argent facile, tout ça c'est pas pour moi. De toute manière, regarde-moi, je me montrais debout, tournant sur moi-même, t'as vu ? J'suis enfermée comme une vulgaire criminelle depuis je ne sais combien de temps alors que je suis innocente, me rasseyais-je, les joues gonflées.

— Je sais—

— Tu sais beaucoup de choses j'ai l'impression, mais tu agis peu.

Izana eut un sourire en coin, avant de mimer un fin pistolet visant son cœur, murmurant un faible "touché". Il aimait ma répartie plus que tout, j'en étais persuadée. Et même si je disais le haïr, il savait que je l'aimais comme un frère, comme lui m'aimait sûrement comme une soeur. Notte relation avait presque fini par rendre jaloux les Haitani.