Chapitre 12

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« Peu m'importe que ce jour soit sans soleil,
Ton seul sourire illumine mon ciel. »
- Monique Moreau.

Calliope

Il le répète. Mon prénom. Mais moi je n'arrive à prononcer aucun son. Je n'en reviens pas. Pincez-moi. Le choc thermique me fait avoir des hallucinations. Ou alors c'est la fatigue ? Je ne réalise toujours pas et n'arrive pas à bouger d'un iota. Il se tient là, devant moi, aussi beau que dans mes souvenirs. Aussi puissant que le roc. Je me rends compte que tout mon être tremble une fois que le sol se rapproche très vite de moi.

Quelle idée de s'arrêter sous la pluie Calliope. Toi aussi !

Hadès se précipite vers moi et arrive à m'attraper avant que je ne m'éclate le front contre le sol. Son corps contre le mien est brûlant et ça fait un bien fou. Parce que j'ai super froid. Il appelle Pandore et elle déboule à vive allure dans le couloir.

– J'ai froid, articule-je.

Super je suis un cirque maintenant.

Elle lui dit d'aller me mettre sous l'eau chaud et qu'elle s'occupe de moi. Quand il me soulève, c'est plus fort que moi, je cale ma tête contre son torse.

– Merci, je murmure doucement.

Peut-être un peu trop doucement parce que je crois qu'il ne m'a pas entendu. Mais honnêtement là je m'en fiche. Mes yeux se ferment d'eux-même et je m'endors instantanément contre la poitrine d'Hadès.

Je ne peux plus bouger. Un étau puissant me retient prisonnière parmi les draps et une chaleur insoutenable m'enveloppe. Je remue, tente de me dégager mes rien à faire. Je commence à suer à grosse goutte. J'ai vraiment très chaud. La prise semble se détendre alors j'en profite et me retourne pour me retrouver face au dieu des Enfers.

Quoi ?

Comment ?

Pourquoi ?

Je parie que c'est encore un coup de Pandore. Si je l'attrape je l'étripe.

Il semble dormir paisiblement, ses cils faisant de l'ombre sur ses joues sans défaut. Sa tignasse brune éparpillée sur son front, rend son visage moins dur. Il est d'une beauté à couper le souffle.

Je ne comprends toujours pas ce qu'il fait dans mon lit à me tenir aussi fermement.

Dans mon lit.

Cette pensée me met le feu aux joues. Hadès est dans mon lit. Avec moi dans ses bras. C'est surréaliste. La dernière fois que je l'ai vu, il disait ne plus vouloir me voir.

Incroyable. Il est revenu. Une petite bulle de bonheur explose dans ma poitrine. Aussitôt éclatée, je me reprends sur les idées que j'ai tirées à la va vite.

Je secoue la tête et souris de mes bêtises. Je soulève la couette et sors de ma chambre, laissant Hadès dans mon lit.

Pandore se prépare du café quand je rentre dans l'entrée du salon.

– Aspirine juste à côté de ton verre.

Je regarde dans la direction qu'elle montre avec son doigt et avale cachet. Je m'assois sur le tabouret voisin et un regard complice suffit à nous faire exploser de rire. Je m'essuie une larme de rire qui est apparue au coin de ma paupière.

– Et pour Hadès dans mon lit, c'est toi aussi ?

Je soulève la tasse de thé chaud jusqu'à mes lèvres mais n'ai le temps d'en boire qu'une gorgée. Une masse déboule dans le couloir.

Les dieux de l'Olympe - T1 Perséphone (1ère personne) [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant