Chapitre 64 : Bonheur

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Démétri continuait de serrer son âme sœur contre lui quand il fut interrompue par la vision désagréable des Roumains qui s'approchaient d'eux. Démétri n'aimait pas ça. Il se détacha donc de Lili et passa devant elle, la protégeant de son bras.
-Il en reste un, c'est le moment d'attaquer.
-Rentre chez toi, Vladimir. Il n'y aura pas d'attaque.
La voix apaisante de Carlisle fit son effet et ils disparurent vers les bois. Son regard se posa sur Lili, puis sur Démétri et enfin derrière le traqueur. Aro était toujours là seul. Il dit alors:
-Carlisle, mon ami, j'espère que tu sauras me pardonner.
-Va, Aro et peut-être que je t'excuserais. Demande à tes gardes de ne pas chasser dans la région, nous devons conserver notre identité.
-Ce sera fait, Carlisle. Ma chère Lili, je te félicite. Tu as défait Rose. Tu mérites du repos.
Lili répondit par un petit sourire et regarda le vampire partir.
-Tu veux passer dire au revoir à Nessie, Lili ?
Lili regarda Démétri et répondit :
-J'aimerais bien ça, oui.
-Tu peux aussi. Dit il en s'adressant à Démétri qui approuva d'un signe de tête. Carlisle avait de nombreuses qualités mais sa capacité à donner de secondes chances était la principale.
Démétri accompagna donc Lili chez les Cullen et resta en retrait.
-Tante Lili !
Lili enlaça la fillette qui semblait ravie de la voir, ce qui était la même chose pour la jeune femme. Elle avait l'air vraiment heureuse, près de cet enfant et le vampire s'en voulait de priver son âme sœur d'enfants. Parce que même si ça avait marché pour les Cullen, ils ne feraient pas d'enfants. Il ne supporterait pas de la voir mourir.
-Tu l'aimes vraiment alors...
La voix d'Edward Cullen brisa le silence et il se retourna pour voir le père de famille derrière lui. Il devait avoir espionné son esprit.
-Je suis fou d'elle, Cullen. Tu dois savoir ce que ça fait non ?
Visiblement le télépathe entendait d'autres de ses pensées puisqu'il se mit à sourire.
-Je le sais, en effet. Et je sais, aussi, que tu devrais lui parler. Parle lui de ce à quoi tu as pensé. Avant qu'il ait pu répondre, le vampire retrouva sa famille et laissa le traqueur à ses pensées. Démétri n'attendit pas longtemps puisque Lili vint vite le rejoindre. Ensemble, ils repartirent vers la maison de Lili.

Une fois qu'ils furent arrivés, la jeune femme ne put s'empêcher d'enlacet à nouveau le vampire qui la serra contre lui. Ils étaient tous les deux heureux d'avoir évité les problèmes et d'être à nouveau réunis. Démétri déposa un baiser sur le front de la jeune femme qui le serra plus fort avant de dire :
-Je suis si contente de t'avoir à nouveau près de moi. Je t'aime.
Les mots de la jeune femme ravirent le vampire qui répondit :
-Je t'aime aussi, mon ange. Je t'aime tellement. Je t'aime tellement que je ne veux pas te priver de quoi que ce soit.
Lili se détacha de lui et le regarda d'un air confus. Démétri devait avouer que c'était la pire manière d'amener le sujet mais il ne savait pas comment faire différemment.
-De quoi tu parles ?
-Je parle des enfants. Des enfants que je ne peux pas te donner. Parce qu'il est hors de question que tu en meures. Mais je ne peux pas te priver d'une famille ou de quelque chose que tu désires alors je comprendrais que...
Démétri n'arrivait pas à poursuivre. L'idée de la voir avec quelqu'un d'autre luu était insupportable.
Le visage de Lili perdit un peu de sa joie et le traqueur s'en voulut. La jeune femme réfléchit et lui répondit :
-J'avais tiré un trait sur les enfants depuis longtemps en fait. Depuis que Rose m'a retourné. Je ne me voyais plus en avoir. Et tu me suffis largement. Je ne veux pas d'autre chose. Tu es ma famille.
Démétri ne put s'empêcher d'afficher un sourire conquis et d'embrasser la jeune femme. Ses mots le touchaient beaucoup. Savoir qu'il suffisait à la sorcière le rassurait parce qu'avant, il pensait toujours qu'elle avait oublié ses projets pour ne pas le blesser.
-Qu'est-ce qu'on va faire maintenant, mon ange ?
Lili sourit et se pencha à son oreille pour lui murmurer :
-J'aimerais prendre un bain, si tu es partant. Et te parler en même temps, d'une idée que j'ai eu.
Démétri, en embrassant Lili, lui répondit :
-J'approuve ta décision.
Démétri porta ensuite la sorcière à l'intérieur et en enlevant sa cape il alla préparer l'eau. La jeune femme pendant ce temps, regarda autour d'elle et fut ravie de constater que tout était parfait. Renesmée était sauvée. Elle était avec Démétri. Tout allait bien. Elle était en paix. La jeune femme appela ensuite sa cousine pour lui dire que tout allait bien et que rien de destructeur n'avait été déclenché envers les clans. Elle se sentait toujours mal pour les Denali, mais il ne fallait rien attendre de bon de Caius, alors elle n'était pas vraiment surprise. Alors qu'elle raccrochait, les lèvres de Démétri vinrent se poser sur sa nuque et descendirent avant de remonter. Comme à chaque fois, la cadence du cœur de Lili augmenta et elle dit à Démétri :
-Tes lèvres me manquaient.
-Ne t'inquiète pas mon ange, lui souffla le vampire, je m'assurerais que tu n'oublies pas les sensations qu'elles te procurent.
Les mains de Démétri vinrent ensuite enlever son pull avant de la guider vers la salle de bain. Ils se déshabillerent ensemble et ne purent s'empêcher d'admirer le corps de l'autre comme si ils ne l'avaient jamais vus. Lili, une fois dans le bain, se cala sur le torse de Démétri, sa position préférée. Le vampire caressait ses cheveux quand il lui dit :
-Je veux te montrer le monde, mon ange. Je veux te le faire découvrir, avec le regard d'un immortel. Je veux que tu découvres toutes ses merveilles.
Lili inclina sa tête pour qu'elle puisse voir les yeux du vampire qui la regardait avec passion.
-J'approuve ta décision. Répondit la jeune femme avec un sourire, je ne veux pas rester là trop longtemps. Parce qu'à chaque fois, quelque chose de mal se produit et nous sommes séparés. Je ne veux plus que ce soit le cas.
-Ce ne sera plus le cas. Tu as ma parole
Démétri passa un doigt sur les lèvres de la jeune femme avant de continuer :
-Je serais un guide parfait. Dis moi simplement où tu veux aller.
-Je veux retourner là où tu es né.
Démétri comprit que la jeune femme voulait parler de l'Égypte et répondit, avec un sourire :
-Je suis fier que tu choisisses l'Égypte mon ange. J'ai hâte de t'y emmener.
Pour répondre, Lili embrassa passionnément le vampire. Ils n'avaient pas de mots, désormais. Ils se comprenaient sans. Lili et Démétri étaient heureux, comme ils ne l'avaient jamais été, et pour cause, de beaux jours les attendaient. Des jours plein d'amour et de surprise.

DAWN I: THE CHOSEN ONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant