Chapitre 17 : Que Le Cauchemar Commence

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Tout était flou. Tout était noir. Tout était confus. Il lui semblait que le sol était doux et dans une certaine mesure confortable. Des voix parlaient. Prononçait elle son prénom ? Il lui semblait que oui. Mais où était elle ? Pourquoi tout était aussi confus ? Pourquoi les personnes insistaient elles autant ? Ah. La lumière. Faible et éclairé par une lampe électrique, de vieille origine. Le plafond ensuite. En bois. Les fenêtres. Elles donnaient sur un ciel complètement noir. Des rideaux blancs, de la couleur de la pureté y étaient accrochés. Ensuite, sur le côté droit, le canapé. Rouge délavé. Sur ce canapé était assise deux silhouettes noires. L'une fluette et l'autre musclé, de manière modérée. Soudain quelqu'un au dessus d'elle. Une femme. Cheveux blonds. Jeune. Très jeune.

-Tu n'y a pas été de main morte Thomas.- Thomas. Ce prénom appartenait à une personne mauvaise. Elle le sentait.
-Il faut qu'elle soit calme. Alors, oui j'ai un peu forcé.- A l'entente de cette voix, la jeune femme voulut se relever. Elle ne réussit qu'à s'asseoir. La pièce se stabilisa. Lili reprenait conscience peu à peu. Elle se souvint, malgré sa migraine des récents événements. Elle vit ensuite Félix assis dans un fauteuil, sa silhouette massive dépassant du fauteuil. Jane était sur le canapé. Son regard était dur comme le fer. Démétri était à côté d'elle et semblait prêt à bondir. Alec était sur le côté, près de la fenêtre. Pourquoi ne bougeaient ils pas ?

-Bonsoir ma chère. Tu es finalement réveillée. J'espère que tu te montreras plus coopérative que tes amis. Alice a dû s'en occuper. -Thomas s'approcha de Lili et la jeune femme eut un mouvement de recul. Il la repoussait et ne faisait qu'augmenter sa migraine. Visiblement, cela faisait rire Thomas. Le sourire qu'il arborait ne présageait rien de bon.

-N'aie pas peur, ma douce. Je ne te ferais aucun mal. - Le fait qu'il emploie le même surnom que Démétri ne la rassurait pas. Cela mettait profondément mal à l'aise. Elle avait l'impression qu'il en savait plus qu'il ne le devait. Thomas passa ensuite sa main sur la joue de la jeune femme, ce qui lui valut un sifflement sourd de Démétri. Mais ça ne l'amusa qu'encore plus.

-Ne me touche pas. - lui répondit Lili, les dents serrées qui l'aidaient à maitriser le tremblement de sa voix.

-Cette flamme, que tu as en toi, elle brûle d'une chaleur, si intense que je peux la sentir, rien qu'en posant ma main sur ta joue. C'est impressionnant. Tu ne sais pas à quoi la plupart d'entre nous serions prêts pour la posséder. Si nous t'avions connu quelques années plus tôt, nul doute que tu nous aurais rejoints.

-Avant que vous ne provoquiez l'accident qui a tué mes parents ou après ? - Thomas se recula et rit :

-Quelle insolence. Je t'admire. Tu es très courageuse. Jack, rejoins nous. -L'homme, à la musculature impressionnante vient rejoindre la pièce. Il semblait aussi massif que Félix. Lili sortit ses jambes du canapé et se retrouva face à Démétri. Le vampire semblait inquiet. Lili sentit qu'il voulait lui transmettre quelque chose mais à cause de sa migraine, elle ne parvenait pas à capter le message. Même si il était loin d'elle, et qu'ils étaient en très mauvaise posture, la jeune femme se sentait réconfortée. Elle n'était pas seule. - Je vais te poser des questions et Jack va vérifier la véracité de tes réponses. Si tu me mens, je... ne sais pas encore ce que je ferais mais je le ferais. - Le cœur de Lili rata un battement. De la torture ? Décidément, cette soirée devenait de plus en plus charmante.

-Qu'est ce que vous leur avait fait ? - Thomas se tourna vers les 4 vampires immobiles et répondit à Lili :

-Alice a dû les contraindre à rester calme. Ils gâchaient tous la soirée. Mais toi, évidemment, tu vas vite les libérer en répondant à mes questions. Voici la première : Depuis combien de temps es tu à Volterra ?

DAWN I: THE CHOSEN ONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant