|Chapitre 19|

2.7K 127 119
                                    

Elle est incroyable putain.

Je range mes affaires et je commence à sortir de l'amphi dans l'espoir de la rattraper, mais elle a déjà disparu.

-tu t'es fais embêter par une folle mon katsu? Dit une nana qui vient s'accrocher à mon bras

-casses toi. Je grogne agacé

Soudain Eijiro arrive et lui demande de me laisser avant qui lui arrive quelque chose.

-ça va mec? Demande-t-il une fois que la nana est partie

-ouais. Je réponds en avançant dans les couloirs, les mains dans les poches

-alors tu vas faire quoi?

-pour quoi?

-pour T/p. Dit-il d'un air évident c'était super ce qu'elle a dit dans son intervention. Enfin avant qu'elle insulte la plupart des filles de l'amphi...

-ouais.

-tu sais je commence à me dire un truc, plus j'y réfléchis et plus un truc qu'elle a dit me fait de la peine.

-expliques.

-quand elle a dit qu'on peut trouver ça absurde de vouloir mourir car la personne qu'on aimait est partie... j'ai sentis du vécu dans sa voix... ça m'a fait de la peine... explique-t-il d'un air sincère

J'avais même pas fait attention.

-je pense que tu te fais des films. Je réponds en haussant les épaules elle est pas suicidaire.

-tu la connais depuis combien de temps?

-deux, trois semaines.

-donc voilà, je pense pas que tu sais tout sur elle. Si ça se trouve elle a un background assez difficile.

Fait chier, il a raison.

Ça se trouve elle ne m'a dévoilé qu'une partie infime de sa vie. Il y a peut-être quelque chose de plus grave que ses parents qui ne se supportent plus mais qui ne veulent pas divorcer.

-tu te goures. J'ajoute en soupirant

-j'espère que t'as raison.

Le reste de la journée se passe et je finis aux environs de 18:00. Je n'ai pas arrêté d'entendre des trucs débiles sur ce qu'il s'est passé ce midi et j'arrête pas de culpabiliser. Cependant, je pense que j'ai trouvé une idée pour me faire pardonner.

Je ne peux pas supporter qu'elle m'en veuille et j'avoue que ce que j'ai fait était déguelasse.

Pdv T/p:

J'ai eu un avertissement pour ce que j'ai fait en cours de littérature... mais je ne regrette rien. J'ai eu raison d'intervenir car j'en avais vraiment marre d'entendre des rire dans mon dos quand je marchais dans les couloirs. Bizarrement ce n'était que des pouffes pour la plupart.

Le fan club de monsieur populaire sûrement...

J'arrive toujours pas à croire qu'après ces deux semaines passées ensemble il a osé me faire ça... je me sens trahis, humilié, rabaissé, conne et j'en passe. Moi qui pensais sincèrement qu'il avait commencé à éprouver des sentiments envers moi... je ne suis plus si convaincu que ça. Il a réussi à me faire le déteste encore plus qu'avant qu'on commence à se fréquenter.

Connard.

J'ai dû me dire cette insulte en pensant à lui une bonne vingtaine de fois depuis ce midi, et ça soulage.

Furious (Bakugo x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant