|Chapitre 21|

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les mains dans les poches.

-merde. Je soupire d'un air abattue

Mon frère semble tellement énervé que j'en ai presque peur.
Personne parle et je sens l'ambiance être de plus en plus tendue. A tout moment ça fait une surcharge et les deux se sautent dessus.

-je dois aller en cours donc tu pourrais- mon frère me coupe

-tu te fous de ma gueule?!

-quoi? Je dis en le dévisageant

-pourquoi il est là?! Reprend-il en colère

-j'te l'ai déjà dit bouffon. Réplique Bakugo d'un ton condescendant

-Non, toi tu fermes ta gueule! S'exclame mon frère T/p j'espère sincèrement que c'est pas ce que je pense. J'espère vraiment que tu vas me dire qu'il a débarqué pendant que t'étais dans la salle de bain.

Je baisse les yeux d'un air coupable.

-désolé... je murmure en culpabilisant

-tu me dégoûte. Répond mon frère en soupirant

-...

-j'me casse. Dit-il en s'apprêtant à partir de la chambre quand tu viendras te plaindre de ce qu'il t'a fait... viens pas toquer à la porte de ma chambre pour pleurer. Je te laisserais.

Mon coeur se serre instantanément.
Ses paroles peuvent paraître brutales et blessantes... cependant il fait ça pour me convaincre de ne plus voir Bakugo Katsuki. Il ne veut pas que je sombre de nouveau et ça peut se comprendre... j'étais vraiment au fond du trou... et ma « guérison » est encore très récente. Il me suffit d'un rien pour que je me brise de nouveau.

Comme ce que m'a fait monsieur populaire il y a une semaine.

Heureusement que j'ai su faire face à cet événement. Mais imaginons une seconde les conséquences si je m'étais renfermé sur moi même au lieu d'en parler à mon frère?
Je ne peux même pas compter sur mes parents... alors j'aurais sans doute fait des trucs regrettables.

-d'accord... je réponds alors qu'il me bouscule pour sortir

-si je revois cet emmerdeur ici je le dégagerais moi même T/p. Finit mon frère

Je reste de marbre et je fais mon possible pour ne pas montrer à Bakugo que je retiens des larmes.

Le soutien de mon frère est une chose très importante pour moi.

Certes on se dispute souvent, mais n'empêche que c'est un soutien émotionnel plus qu'essentielle.

-tu devrais partir. Je dis d'un ton sec au blond, en me dirigeant vers mon bureau

-je t'ai dit que je t'attendais.

-ouais bah tu perds ton temps. J'y vais en bus.

-non.

-c'est pas le moment de jouer à ce petit jeu. Je reprends en plongeant mes yeux dans ceux du blonds

Furious (Bakugo x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant