Furious (Bakugo x reader)

|Chapitre 20|

J'avoue ne pas savoir quoi répondre.

Je n'ai pas de canapé comme chez lui. Si j'accepte on sera contraint de dormir dans le même lit... sans compter que mon frère peut débarquer à tout moment.

Je ne sais pas quoi dire...

-alors? S'impatiente-t-il en tapant du pied nerveusement contre le parquet

-quoi que je dises tu resteras donc j'ai pas trop le choix... je soupire en le dévisageant

-exact.

-je te préviens que je ne te défendrais pas si mon frère arrive et qu'il te casse la gueule.

-je pense que ça devrait aller, je vais pas à la salle pour rien.

-ok... je réponds en levant les yeux au ciel pourquoi tu veux rester ici?

-parce que tu ne m'as pas pardonné.

-et alors? Je suis une folle et une fille sans intérêt... pourquoi tu voudrais rester avec moi alors que tu pourrais sortir et coucher avec les filles que tu veux.

-parce que ces filles ne sont pas toi. Dit-il en fronçant les sourcils d'un air sérieux

Mes joues prennent aussitôt une teinte rosé.

-je... je ne comprends pas. Elles sont beaucoup mieux que moi Bakugo.

-pourquoi tu te rabaisses? Tu n'as rien à leur envier.

-si.

-ah bon? Prouve le. Affirme-t-il en s'approchant de moi

-leur beauté.

-c'est tout?

Je hausse les épaules et lève les yeux vers lui. Il est si proche de moi que je suis obligé de lever la tête pour le regarder.

-la beauté est subjective T/p. Tu peux pas donner cet argument.

Je n'ai pas envie de lui parler de la véritable raison. Du fait que je ne sois pas à l'aise avec mon corps.

La plupart des filles sont dans le même cas que moi d'ailleurs...

-laisse tomber. Je dis en me concentrant de nouveau sur mon cours c'est une conversation stupide...

Il soupire et marche derrière moi d'un pas lent ce qui me stresse.

-j'ai l'étrange impression que tu me caches des trucs, la taré. Lance-t-il d'un ton agacé

-je n'ai aucune obligation envers toi. Je vois pas pourquoi je te raconterai toute ma vie... encore moins pourquoi j'aime pas mon corps. Je dis sans réfléchir

Merde.

Il s'arrête subitement de marcher, avant de vernir à côté de moi et de s'accroupir pour être à ma hauteur. Il tourne mon siège pour que je sois face à lui et je reste muette.

-donc c'est ça. Affirme-t-il d'un air penseur

-bref. Je répliques en essayant de me lever mais il m'en empêche

Je me sens très gêné et la manière dont il fuit mon regard est encore plus embarrassant. Je ne sais pas si il réfléchit ou si il me juge...

-pourquoi t'aimes pas ton corps? Demande-t-il de sa voix rauque

-je... ça te regarde pas... je soupire rouge de honte

Pitié arrête de parler de ça!