IX-Ami ou Plus

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Avertissement, ce chapitre contient des scènes pouvant heurter la sensibilité de certains lecteurs.
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Salut Tommy ! Dis-je en lui préparant déjà sa margarita.

On est mercredi. Tu sais ce que ça veut dire ?

Oui, demain matin tu viens me prendre pour commencer ma formation sur tes amis. Et ce pour deux semaines au minimum.

Exactement, et demain nous commençons avec mes plus proches.

Qui sont ils ?

Russie, l'Espagne, l'Allemagne et je dois avouer travailler avec la Grèce mais le chef m'insupporte.

Bien, j'ai une question ?

Oui ?

Tu ne parles qu'anglais ?

Non je parle couramment Russe aussi, tu sais parler une autre langue ?

Je suis sensé parler Italien mais je séchais les cours parce que j'aimais pas la prof, du coup j'allais en Allemand. Donc, oui.

Ça m'étonnerait qu'on le croise, mais ne lui parle jamais à l'italien, s'il vient te voir vas vers le grec et dis lui qu'il t'emmerde.

Pourquoi le fromage serait là ?

Quand je suis forcé à voir cet enfoiré de raviolis c'est pour un état d'urgence mais heureusement qu'il n'y en a pas beaucoup.
Dis, tu as rhum blanc ici ?

Rien qu'à la mention de cet alcool, un flash me revint en esprit. Mon père avait toujours bu beaucoup. Et un jour quand il m'avait emmené au studio pour la journée père fille il avait énormément bu, il avait commencé à me crier dessus parce que je n'avais pas ramené la bonne bouteille de rhum. Il m'avait jeté le contenu du verre au visage et aller me lancer le verre mais les membres du groupe sont sortis de la cabine pour intervenir.
Non, ici on ne sert pas de rhum. Tu aimes ça ?

Un peu des fois, tu peux me faire autre chose qu'une margarita ? Je te laisse le choix.

Des bières pour nous !

Ça marche pour vous deux !

J'avais préparé une vodka grenade pour Thomas et les bières pour les garçons.

Alors ?

Grenade ? C'est intéressant.

Tu rigoles, la grenade c'est super bon, même si la vodka pure aussi c'est bon.
Il rigola de bon cœur et resta encore quelques heures.
Tout le monde était parti, sauf lui, il était encore là sur le comptoir plus qu'à moitié endormi.
Je préparai deux cafés et commençai à doucement le réveiller.
Thomas, réveille toi, je t'ai fais un café.

Mmh, merci sweetie.
Ce surnom ? Il a du m'appeler comme ça à cause de la fatigue, même si j'aime bien surnom. Ça me fait sautiller le cœur et le réchauffe un peu.

Comment tu m'as appelé ?

Sweetie, oh merde, pardon.

C'est rien, bois ton café. Tu vas pouvoir rentrer chez toi ? Parce que t'as bu du fort toute la soirée.

Mais oui, t'inquiète.

Non, tu ne vas pas rentrer tout seul. Passe moi tes clés je te ramène.

T'as le permis déjà ?

Oui mais on me l'a fait sauté parce que j'ai tapé un gamin quand j'étais dans ton état. Il rigola à l'entente de ma blague.

À L'odeur De CigarettesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant