Avertissement, ce chapitre contient des scènes pouvant heurter la sensibilité de certains lecteurs.
____Je m'étais réveillé après tout le monde, comme à mon habitude, mais pour ma gouverne le lit de Thomas est plus que confortable. J'avais pris une douche et m'étais habillé dans mon style, un jean large troué avec un gilet de costume corseté et une chemise et une paire de Dr Martens pour ne pas déroger à l'habitude.
Bonjour tout le monde ! J'avais embrassé la joue de Thomas, toujours dans mon rôle.
Bonjour Margaret.
Tu te joins à nous pour faire un tour au musée aujourd'hui ?
J'aurais aimé, mais mon frère m'a appelé pour de l'aide, et je peux pas vraiment refuser vu le temps que j'y suis pas allé. C'était un semi-mensonge, j'allais me défoncer la gueule avant d'aller à l'asso. Parce que même ma chemise était une excuse pour pas que Tommy ne voit la rougeur de mes veines se je grattais.
D'accord, tu veux que je te fasse ton café ?
Je veux bien, je ne comprends toujours pas ta nouvelle machine. Un Irish s'il te plaît.
Margaret, dans quoi travaillais tu avant ?
J'ai fais des études dans le milieu de la médecine mais j'ai du arrêter pour des raisons personnelles, ensuite j'ai commencé à travailler dans un bar en tant que barmaid.
Tiens mon amour.
Merci. Un Irish était une manière de boire un truc avec de l'alcool pour faire passer un peu le manque je pense.
Faut que je me dépêche, je vais être en retard. J'avais bu mon café en une traite et m'apprêtais à partir. Avec un peut d'hésitation j'avais laisser mes lèvres frôlaient celles de Thomas.
Je vous laisse j'y vais, ce fut un plaisir de vous rencontrer madame et messieurs.Margaret, merci d'être venu, ça fait du bien de t'avoir à mes côtés.
Tu m'as manqué aussi Dav'.
On avait passé la journée avec des résidentes du foyer et à parler avec elle.
Je vais acheter un truc, je te rejoins à la maison avec des fraises.
Ça roule.
J'avais marché pour rejoindre Jamie avec beaucoup d'argent sur moi.
Salut poupée !
Salut Jay !
Comme d'hab ?
Le quadruple c'est possible ?
Pour toi ? Absolument.
Merci.
T'as quelque chose a fêter ou à enterrer ?
Pas forcément, je vais faire la fête ! Je me tais encore et toujours. Je voulais juste me défoncer.
Tiens, cent-cinquante pounds s'il te plaît.
Je sais pertinemment qu'il me fait une ristourne. Alors je vais simplement le remercier avec un grand sourire.
Pour toi, merci Jayjay ! Je partais en souriant.
J'avais peur de ce que je m'apprêtais à faire. Mais j'en mourrais d'envie aussi. Je ne ferais pas d'overdose, mon corps est bien trop habitué. J'avais trouvé un coin tranquille pas super loin de chez moi mais où David ne traîne pas. Je me suis posé et quasiment enfilé les sachets complets, au bout de la moitié du troisième mes jambes avaient commencées a trembler et mon nez à saigner. Il y a des chances que je meurs maintenant. Mais il y a des chances que ça ne soit qu'une phase, qui sait ?
Je sais que ça ne résoudra rien à mes problèmes, mais je me sens si bien, quand elle est en moi je n'ai pas vraiment besoin de me soucier de quoique ce soit. Mon corps continuera de prendre les dégâts de ma faiblesse psychologique pour longtemps encore, je ne pourrais jamais arrêter.
Plus maintenant.
Ma tête commençait à taper involontairement contre le mur. Je crois que c'est parce que j'ai mal à la tête... puis après plus rien, juste du froid.
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À L'odeur De Cigarettes
RomanceMargaret Turner, une jeune femme ayant vécu plus d'une centaine de vies en seulement vingt-six ans. Fille aînée de bonne famille elle croyait en être la déception jusqu'à leur départ prématuré. Elle fera la rencontre de cet homme aimant les margarit...