XXXV-Crois En Mon Amour

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Point de vue de Thomas :

Axel, tu parles encore à des gens qui ont suivi Nick ?

Ouais. Qu'est-ce que je pourrais faire pour vous Boss ? Il était sorti de dessous la voiture.

Je veux savoir si la mort d'Alex et Nick ont un lien. Je veux surtout pouvoir aider Margaret, mais ça c'est autre chose.

Patron, vous vous turlipinez beaucoup pour ça, un gars qui meurt c'est pas sympa mais c'est la vie. Alors que là ça va foutre la merde pour un deuil qui passe mal pour la blonde ?

Il commence à m'énerver, s'il pense que je vais suivre ses conseils mal formulés il se trompe. Contente toi juste de me donner les informations. Deux jours grands max. Je me souviens d'avoir eus deux pères. Mon père biologique et mon parrain. Chacun d'entre eux m'a appris des leçons différentes quant à la manière d'aimer leur femme. Mon père m'a appris à la couvrir de cadeau, de lui offrir le monde de tout faire pour elle. Mais mon parrain m'a appris, que si son collier de diamant n'était pas assez brillant on le ramène chez le bijoutier et on lui casse la gueule pour avoir manquer de respect à sa femme.
Je vais suivre les enseignements de mon parrain pour le moment. Je sais que Margaret m'attend chez moi, elle n'est pas seule je l'ai laissé avec Mira. Ça fait deux jours qu'elle ne parle pas, c'est limite si elle bouge. Elle passe son temps au lit avec Mira. Des fois je l'entends pleurer et parler à Mira, elle l'a remercie de l'écouter, lui dit qu'elle est belle douce et gentille. Quand ses pleurs sont terminés Mira sort de la chambre, c'est là que j'y vais pour m'assurer que tout va bien. La recouvrir si besoin, mettre un Doliprane et de l'eau sur la table de nuit, avec un petit mot pour la faire sourire. Ma Margaret me manque. Ma Margaret à l'odeur de cigarettes. Elle n'est plus, elle n'a pas la force de se levé pour fumer.
C'est moi ! Je suis rentré ! J'étais passé par une boulangerie pour lui prendre des viennoiseries avant de rentrer. Pas un mot dans l'appartement. Je suis rentré dans la chambre et la voyant assise par terre.

Margaret ? Ça va ?

Thomas c'est si dur. Elle semblait à peine vivante.

Je sais mon ange. Mais tu vas y arriver. Pour l'instant on va manger un truc et on va aller se doucher.
Je vais lui changer les idées pour le moment...
Elle avait mangée avec tant de bien que de mal, mais c'était déjà ça.
Il y a des affaires propres qui t'attendent dans la salle de bain appelle moi si besoin.

Point de vue de Margaret :

J'étais assisse sous l'eau chaude de la douche. Je sais que je n'ai pas besoin de quelqu'un pour me frotter le dos ou quoi, mais j'ai l'impression que la présence de Thomas m'apaise. Comme un baume qu'on applique sur mon cœur.
Thomas ! Tu peux venir ?
Il était entrer en se cachant les yeux.
Tu peux regarder tu sais, je m'en fous un peu, si c'est toi ce n'est pas dérangeant.
J'aurai préféré qu'il me voit nue dans de meilleures positions mais ce n'est rien.
Il s'est avancé vers moi, il était accroupi dans l'encadrement de la porte. Son regard était fixé droit dans mes yeux. J'étais contre le mur de la douche.
Je vais bien, mais j'ai envie que tu restes avec moi, y'a présence m'apaise.
C'est la fatigue qui parlait pour moi.
Son regard ne changeait pas de direction. Dis moi Thomas tu es gay ?

Absolument pas pourquoi ?

La dernière fois quand je t'ai embrassé tu n'as pas tilté et cette fois tu me regardes droit dans les yeux alors que je suis totalement à poil.

C'est du pur respect. Je peux te prendre dans mes bras ? Il s'était un peu avancé vers moi. J'avais hoché la tête et me suis jeté sur sa chemise blanche qui devenait transparente avec l'eau qui coulait sur lui.

Et pour le baiser ?

Tu l'as fait dans ton rôle, et ça ne m'a pas dérangé, mais maintenant je t'en dois un n'est-ce pas ?

Je ne l'ai pas fait pour mon rôle, j'ai toujours envie de t'embrasser. Ce sont les mots que j'avais envie de lui dire. Oui tu m'en dois un. Mes yeux rencontrèrent les siens.

Puis-je maintenant ? Parce que me voyez vous le poids de cette redevance ma chère dame est bien trop lourde pour mon cœur. Il prenait des faux airs d'aristocrates sachant très bien que j'y rigolerais.

A votre goût mon cher. Il avait délicatement caressé mes joues avec des pouces en fixant mes lèvres, il a posé ses lèvres sur les miennes. C'était doux, comme une sucrerie. Ça a remis une couche de baume sur mon cœur je suppose.
Il m'avait aidé sans me touché. Il avait attendu assis par terre dans la salle de bain en me parlant, il me changer les idées. Je suis sorti en serviette en le voyant trempé.
Thomas ! Tu vas choper la crève ! Tiens vite prends une serviette et sèche toi ! Je lui avais jeté une serviette dessus. Il avait rigolé.

Ne t'inquiète pas Marguerite. Habille toi, j'ai une surprise. Reste confort on reste à la maison.
Je m'étais habillé en pyjama. J'étais sorti pour le voir en jogging.
Je me souviens t'avoir dis que l'immeuble est à moi, mais je ne me souviens pas t'avoir fais visiter l'immeuble. Il m'avait pris par la main et m'avait emmené dans l'ascenseur. On commence par l'étage du dessus.
Il avait appuyé sur le bouton. C'est la bibliothèque. Tu pourras trouver pleins de livres ici. Il me parlait passionnément de ses livres et de la manière dont ils les avaient rangés par auteur et par genre. Je l'écoutais en me rendant compte d'à quel point je l'aime pour l'écouter parler de livre aussi longtemps.
Allez les deux prochains étages vont te plaire un peu plus. Le prochain c'est une sorte de musée. Comme je suis un grand passionné d'art j'ai ma propre collection d'œuvres. Il m'avait fait un petit tour en m'expliquant quelque histoire sur les tableaux.
Au prochaine étage tu seras chez toi. Il avait appuyé sur le bouton de l'ascenseur et nous nous retrouvâmes dans une grande pièce aux couleurs de lumière orange. Des instruments de trouver d'un peu partout. Des collections entières de disques et de CDs étaient ici. Je regardais chaque objet exposé. Puis je remarquai un disque bien connu. Celui que je lui ai offert.

Thomas, c'est magnifique. Merci de l'avoir accroché ici... J'avais posé ma main droite sur sa joue gauche en passant par dessous sont menton et lui avais embrassé la joue avec tendresse.

Je commence à croire que tu le fais par plaisir.

Crois ce qui est vrai.

Dis moi quoi croire alors.

Crois en mon amour. Sont des paroles que j'avais envie de lui hurler à pleins poumons.
Crois en toi.

À L'odeur De CigarettesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant