XXXIX-Last Christmas

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Thomas sortit de la salle de bain alors que je finissais de sortir ce qu'il fallait pour la table.
Tu peux y aller, je m'occupe du reste. Il était passé derrière moi en laissant sa main effleurée mon bas dos.

D'accord. J'avais posé ma main sur la sienne sans me retourner vers lui. Une fois dans la salle de bain je pouvais voir qu'il m'avait installé des serviettes sur le chauffe-serviette et qu'il avait posé mon sac sur la vasque. Je mis mon corps sous l'eau chaude en pensant à quel point il était beau en sortant de cette pièce. Ses cheveux encore plus foncés du à leurs humidités tombés à la perfection sur son visage, sa chemise blanche encore entrouverte, son pantalon noir et sa ceinture noire à la boucle argentée. Il est divinement beau. Je sortais de la douche en constatant que j'avais pris un peu de poids. Je sais que ce n'est pas une mauvaise chose, loin de là mais ça me faisait bizarre de moins voir mes os ressortir qu'avant, comme une impression d'être en meilleure santé. On dit souvent que quand nous sommes dans une relation saine nous prenons du poids, et bien je pense que c'est vrai sauf pour la relation...
J'avais enfilé ma jupe et mon bustier. C'est drôle parce que ma jupe est noire et mon haut blanc, accordée à Tommy... J'avais mis mes talons avant d'arranger mes cheveux et de me maquiller légèrement. J'avais posé mon imper sur le porte manteau de l'entrée au cas où nous sortions, même si Tommy a gardé mon manteau de fourrure. Je suis sorti après avoir rangé mon bordel. Son regard me scanna avec un sourire.

Tu es radieuse Nikky. J'avais oublier qu'il m'appelait comme ça des fois...

Merci, Tommy. C'est drôle parce que Nikky et Tommy sont connus pour être les jumeaux chaotiques ensembles. En plus ils étaient inséparables à l'époque...

Ça fait de nous des âmes sœurs aussi alors. Il avait posé sa main dans le bas de mon dos en posant ses lèvres sur les miennes. Mais il les retira bien trop vite en ouvrant grands les yeux.
Je t'ai pas demandé pardon.

Tommy, tu peux y aller. J'étais profondément touché de sa réaction toute apeurée et inquiète. J'avais mis mes bras autour de son cou en le regardant droit dans les yeux. Il avait remis ses lèvres entre les miennes et m'avait embrassé avec douceur, comme à son habitude.
Thomas pourquoi es tu si doux ? Avais-je murmuré contre ses lèvres.

Parce que tu es ma première Margaret, je n'ai jamais étais aussi doux avec quelqu'un. On m'a habitué à des relations où le sexe est roi. Où le sexe est brut sans conversation, sans amour, sans douceur. Ça m'a fait me sentir mal un peu je dois l'avouer alors je n'ai pas envie que tu ressentes ça. Laisse moi être doux avec toi. Tu es mon épouse après tout.

Je ne suis que sa fausse épouse, peut-être que nous nous sommes un peu trop pris pour tels ? Ses mots me touchent profondément, ça veut dire qu'il se sent assez en confiance pour me parler.
Je vais te donner de la douceur Tommy. J'avais embrassé le bout de son nez en tenant ses joues.

Je suis là ! David était rentré.
Nous nous étions vite détachés.

Ça va mon chat ?

Yo buddy !

Tranquille je suis pas la brigade des stups. Il avait dit ça en posant une boîte sur le plan de travail.

Allez vous installez à tables les enfants, je ramène l'apéritif. J'avais débouché le champagne et avais pris trois coupes dans une main tenant la bouteille dans l'autre. J'étais revenue à table avec elles.
Je reviens. J'étais revenu avec des gâteaux apéros en posant les bols sur la table.

Merci.

C'est normal. Nous avions commencé à boire et à manger en parlant et en rigolant. Je vais chercher le chili. Avait dit Thomas en allant vers la cuisine.

À L'odeur De CigarettesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant