À L'odeur De Cigarettes

XXX-Héritage

J'avais dormis dans la voiture pour la nuit, j'avais la flemme d'aller dans un hôtel. Il était neuf heures moins le quart et j'attendais patiemment devant le bureau du notaire, faisant semblant de lire quelque chose sur mon téléphone alors que je n'ai plus de batterie. Je faisais ça parce que ma mère était garée à côté de moi. Mon manège avait assez duré et il était enfin temps de sortir de la voiture.
Bonjour Maman.

Bonjour Margaret. Elle m'avait invité à rentrer la première dans le bâtiment.
J'avais avancé en regardant autours de moi, voir si quelqu'un était là à nous attendre.
Son bureau est au fond du couloir à gauche. Elle avait fortement hésité à poser sa main sur mon épaule et elle ne le fit qu'une fraction de seconde.

Maman ? Pourquoi viens tu ? Tu es sur ses papiers ?

Oui, c'est par rapport à la maison et certains trucs de divorce t'en fais pas pour ça.

Vous pouvez entrer ! Avait dit la voix d'un homme.
Nous avions obéi. Je veux vite que ça en finisse.
Je ne vois pas l'intérêt de me présenter, vu qu'il n'y aura aucun problème dans la succession. Margaret, c'est ça ? Il m'avait regardé ennuyé de son travail.

Oui.

D'accord, vous avez hérité des guitares de votre père, de sa collection de vinyles et des disques. Tout ça se trouve dans un box dont je vous donnerai la clé après. Il y a aussi écrit que de l'argent sera reversé sur le compte de ses enfants.
Cathelyn, tout le reste est à vous.
Bien, à présent je vais vous lire les derniers mots qu'il voulait vous dire. Il s'éclaircit un peu la gorge avant de commencer à parlé ce que je n'écoutais qu'à une oreille. Je n'avais plus envie de l'entendre geindre encore une fois, ni hurler, ni entendre le bruit de ses poings contre le mur au dessus de ma tête ou à côté de ma joue. Je ne veux plus rien savoir de cet homme, j'ai déjà fait mon deuil, je l'ai fait il y a bien longtemps de cela même.

Voilà, Margaret, voici la clé du box. Cathelyn on se revoit, la semaine prochaine pour le reste.

Au revoir. J'étais sorti plus fatigué que jamais. Je n'allais pas refuser cet héritage. Pas le réconfort de mon enfance que représentaient le studio et les groupes qui y passaient. Pas ce qui m'a maintenu la tête hors de l'eau. Pas ce qui m'a fait rencontrer Alex. Et il le savait. J'étais arrivé à l'endroit où les box étaient stockés. Sur le porte clé il est écrit que c'est le box sept. J'avais arpenté le couloir en m'arrêtant devant le numéro sept. Je l'avais ouvert en regardant le contenu. Il y avait deux cartons au format des disques et trois cartons remplis de vinyles. Puis elles étaient là trônant sur leur socle. Cinq bijoux. Avec on peut tout jouer, de l'acoustique au heavy metal. Je les avais vite mises dans leurs étuis et j'avais charger la voiture pour rentrer à la maison. Je pense avoir mérité un peu de repos après ça. Surtout que ça va bientôt être ma fête.

J'étais rentré chez moi complètement à sec, David ne voulait pas me lâcher. En me couvrant de câlin et j'en passe.
Appelle Thomas et Alex, j'ai des trucs pour eux.
Ils étaient venus, étrangement Alex ne fut pas le premier à me sauter dessus, mais Thomas me prit dans ses bras, après s'en suivit d'Alex qui m'a littéralement recouvert d'embrassades.
Alex, regarde dans les guitares. Mais n'ose même pas posé tes mains sur la mienne.
Thomas, j'ai un cadeau pour toi. Regarde dans le carton là, tu devrais avoir un disque d'or d'un groupe que t'aime bien.
Il avait ouvert le carton en prenant le premier qui venait.

Sérieux ? !

Vas-y. Il est à toi maintenant.

Merci. C'est génial Margaret !