XXXVIII-Snap Out of It

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Thomas était venu me chercher alors que j'étais encore en pyjama.
Je dois vraiment m'habiller ?

Mets juste un pantalon, c'est pas que c'est dérangeant de te voir en culotte, mais tu vas être frigorifié...

Ok, merci Tommy, parce que j'ai vraiment la flemme. Mais promis ce soir je m'habille et bien. Mais par contre cette aprem ça va être pyjama aussi.

En fait prends tes affaires là tu passes le reste de la journée avec moi à l'appart.

Pourquoi ?

Pose pas de questions.

D'accord patron. Dans un sac j'avais mis ma trousse de toilette, celle de maquillage une jupe avec un bustier. J'avais pris mes cuissardes à talon avec un imper en cuir noir, j'allais les oubliés mais j'avais rajouté des sous-vêtements et une brosse à cheveux.

Donne moi ton sac je vais le porter, une princesse comme toi ne devrait pas à avoir porter son sac.

Merci Tommy. J'avais laissé une note sur la table pour quand David rentrerait, lui disant que je suis partie faire des courses et que je ne reviendrai pas de la journée. Je lui enverrai l'adresse de Thomas et l'heure dans la journée.
J'étais avec Thomas en voiture, fumant comme des pompiers, parce qu'on savoure chaque instant ensemble. Je rigolais comme ci j'étais défoncé mais j'étais juste heureuse. Je crois que c'est ça le plus beau. Que Thomas me rende heureuse comme jamais je ne l'ai étais.
Thomas monte le son ! Je chantais cette chanson ma clope au bec.
So if she's somewhere near me
I hope to God she hears me
There's no one else
Could ever make me feel
I'm so alive
I hoped she'd never leave me
Please God you must believe me
I've searched the universe
And found myself
Within' her eyes
Je vivais cette chanson.

On est arrivé Marjorie.

Toujours plus.

Je sais que t'aime bien dans le fond.

Mais oui, rêve toujours. J'aime juste bien que tu me parles. Je l'avais suivi jusqu'à ce qu'il prenne un cadi. Je souriais l'idée de ma prochaine connerie.

Margaret non.

Je vois pas de quoi tu parles ?

Oh que si jeune fille.

Je m'en fous. J'avais sauté par dessus pour m'asseoir dans le cadis.

They say "All teenagers scare the living shit out of me". Il fredonner cette chanson en me regardant rigoler.

I'm just a teenage dirtbag baby !

J'abandonne... T'as gagné Marguerite.

Heheh ! Nous avions parcouru les rayons du magasin en courant, moi dans le cadis.
Tommy ! Stop ! Il nous faut des tomates ! Tommy stop il nous faut de la viande ! C'est comme ça que nous avions fait.

En dessert tu veux quoi ?

De la glace.

A quoi ?

A la fraise et au chocolat.

D'accord chaton. Dans ma vie très peu m'avait appelé chaton. Entre autre Alex, et Thomas. J'aime bien c'est réconfortant c'est chaleureux.

Merci Tommy Lee !
Nous étions passés à la caisse avec moi, toujours dans le cadis. Thomas n'en pouvons plus m'avait porté et m'avait mise dans la voiture.

Mon chat, tu t'attaches on va y aller. Je rigolais aux éclats face à son air dépité.

D'accord Papa. Je rigolais encore plus tandis qu'il montait de l'autre côté. La route était silencieuse, silencieuse mais légère. On avait descendu les courses pour commencer préparer le repas.
Thomas avait pris le soin de mettre AM d'Arctic Monkeys en fond. Nous fredonnions les chansons qui passaient insoucieusement. Puis ma chanson préférée passa. Snap Out Of It.
J'avais commencé à danser en chantant comme à leur concert. J'étais venu vers lui et j'avais fait comme dit dans la chanson.
I wanna grab both your shoulders and shake, baby
Ses épaules dans les mains je le secouais pour qu'il danse avec moi. Il le dit en retour en rigolant avec moi. Je crois que c'était un des plus beaux moments de ma vie, danser en pyjama dans la cuisine de Thomas. Nous étions essoufflés enfin moi plus que lui... je suis resté là, planté dans ses bras, à le regarder, ses yeux noisette ses cheveux bruns très sombres qu'il avait plaqués en arrière. Quelques mèches étaient tombées sur son front. Sans même nous en rendre compte nous nous étions observés tout le long de Knee Socks. I Wanna Be Yours commença à jouer et je n'avais qu'une envie, l'embrasser, je repense à notre à notre baiser d'hier ses lèvres sur les miennes me provoque une sensation beaucoup trop addictive à mon goût, un peu comme une drogue dure.
Thomas, tu me dois toujours un baiser ?
Je louchais largement sur ses lèvres.

Oui. Pourquoi ?

Je me demandais si je pouvais l'utiliser ce dur maintenant.

Fais le. Je t'en pris. J'avais laissé une main sur son épaule mais j'avais bougé l'autre sur son visage, de mon pouce j'ai caressé ses lèvres qui ne demandaient que ça... J'avais commencé à l'embrasser avec une ardeur sans nom. Je voulais le sentir vibrer contre mes baisers comme pour me rassurer qu'il m'aime aussi.
Attends, chaton. Il m'avait porté pour m'asseoir sur le plan de travail.
Je pense que c'est mieux pour toi. Il est vrai que je me mettais sur la pointe des pieds pour l'embrasser.

Merci. Mais maintenant je le laisser mener mon du. Il n'était plus ardent mais doux, doux et amoureux. J'ai bien la confirmation que je suis amoureuse de lui... je suis dans cents pieds de merde...

À L'odeur De CigarettesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant